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rupert grint

  • HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - PARTIE 2 de David Yates **

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    Voilà, c'est fini, et je ne peux nier que bien que terriblement impatiente de voir enfin comment serait rendu sur grand écran l'épilogue d'une histoire qui a tenu en haleine des hordes de moldus pendant 10 ans, être triste à l'idée de ne plus avoir ce rendez-vous presqu'annuel avec les trois sorciers amis alavie/alamort Harry, Ron et Hermione et aussi Alan Rickman. C'est bon ces rendez-vous que l'on s'impose et où alternent emballement et déception mais dont il est néanmoins inconcevable d'en rater un seul.

    Après avoir vu la première partie de ce dernier tome scindé en deux pour le cinéma je m'attendais à un final en forme d'apothéose. Hélas Les Reliques de la Mort : partie 1 resteront donc pour moi et à tout jamais le meilleur épisode cinématographique de la saga, le plus beau, le plus fort, le plus émouvant, le plus captivant. Car quelle déception ici ! J'ai presque constamment eu le sentiment que le réalisateur avait en tête une idée et une seule : conclure, mais aussi une angoisse, une terreur : être meilleur que bon, ne pas décevoir, en faire beaucoup mais pas trop ! Bref, c'est difficile à exprimer réellement. Peut-être est-ce finalement mon attente ou mon exigence qui m'ont rendu cet épisode appliqué mais hélas trop souvent monotone dénué du feu et de l'ardeur du précédent ? Peut-être, ou pas !

    Après avoir enterré Dobby "L'Elfe libre", Harry et son duo/couple d'inséparables Ron et Hermione ont rendez-vous avec son destin : la destruction des horcruxes qui affaiblit Voldemort et finalement le "duel" qui opposera les deux sorciers, les forces du mal contre les forces du bien. Pour cela, Harry, Ron et Hermione doivent retourner à Poudlard où ils sont accueillis avec enthousiasme. Poudlard ressemble à une sombre prison depuis que le professeur Rogue en a pris la direction. Les élèves et les professeurs en assurent la défense contre les mangemorts et les géants belliqueux pendant qu'Harry va rencontrer Voldemort dans une forêt. Il en profite pour résoudre l'énigme du Vif d'Or, découvre la Pierre de Résurrection et retrouve pour quelques instants ses parents, son parrain et supplie sa ptite maman, avant d'aller vers sa mort quasi certaine de ne plus jamais le quitter... etc etc.

    Et malgré une infinité d'événements et de révélations, une 3 D aussi inutile que sans intérêt, un Neville Londubat qui prend ici une place considérable mais est hélas interprété par un garçon à l'absence totale de charisme Matthew Lewis on l'oublie il est impardonnable, des morts en pagaïe, une guerre sans merci, un baiser fougueux entre Ron et Hermione (à l'initiative d'Hermione le génie évidemment), le sauvetage de Drago par Harry, la destruction de Poudlard, les scènes de guerre et notamment celles d'après combats (très belles) dans un Poudlard en ruines et j'en passe... (même les trois jeunes acteurs principaux qui avaient pris une belle envergure dans la première partie paraissent ici plus statiques) tout ceci m'a semblé d'une platitude sans nom, indigne et quasi révoltante compte tenu de l'enjeu considérable.

    ATTENTION (petit) SPOILER

    Néanmoins, il y a dans ce film environ 10 minutes qui représentent pour moi le sommet de ce dénouement et qui à elles seules justifient de se rendre en salle. Il faut dire que c'est le professeur Rogue (mon personnage préféré), Alan Rickman (immense acteur devant l'éternel) qui en est le "coeur". J'emploie ce mot à dessein car pendant quelques instants, les aventures du petit sorcier devenu grand sont transfigurées pour laisser place à une grande histoire d'amour. Celle d'un homme en noir dont la vie n'aura été qu'humiliations et résignation au nom et en hommage à un sentiment désintéressé qui porte au renoncement et au sacrifice.

    Pour ces quelques minutes réellement bouleversantes et entendre Rogue supplier Harry de le regarder dans les yeux...

  • HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - partie 1 de David Yates ***

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    Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom a en partie réussi son coup. Il détient le pouvoir au Ministère de la Magie avec une belle bande de salopards tels que les Malefoy père et fils ou Bellatrix Lestrange pour ne citer qu'eux. C’est le professeur Rogue qui a pris la succession de Dumbledore (mort je vous le rappelle) à la tête de Poudlard. Et pourtant, je me trompe peut-être, mais je sens de plus en plus ces trois là (les Malefoy et Rogue) sur le chemin de la rédemption, des regrets ou de la repentance… Autant dire qu’avec Rogue et cette teigneuse de Dolorès Ombrage, Poudlard ne ressemble plus au Poudlard qu’on a connu. Mais dans cet épisode, et tant pis si je hurle avec la meute, le plus beau et le plus sombre, on ne mettra pas les pieds au célèbre lycée. Car oui, notre Harry a 17 ans (et il ne laissera sans doute personne affirmer qu’il s’agit du plus bel âge de la vie…), il a passé l’équivalent du bac et ne sera donc plus protégé à l’intérieur de l’imposante bâtisse.  Les nouvelles de la célébrissime école de sorciers ne nous parviendront qu’épisodiquement par des flash d’informations que Ron écoute à la radio.

    Ce septième et avant-dernier épisode est à l’image de sa belle affiche, différent. Les apprentis sorciers qui ont démarré leur apprentissage à l’âge de 11 ans ne remettront plus les pieds à Poudlard et Harry, que Voldemort cherche toujours à éliminer n’a d’autre choix ici que de fuir. D’abord entouré, escorté par les quelques amis fidèles qui lui restent, la bande se trouvera rapidement disséminée lors d’une attaque des mangemorts. Les blessés graves et les morts ne seront d’ailleurs pas évités. Après une rapide incursion « en ville » avec circulation, métro, magasins, événement rare dans la saga qui paraissait parfois dater du siècle dernier, Harry connaîtra une longue traversée du désert (ou plus précisément de forêt) en compagnie des plus dévoués parmi les fidèles, les immuables amis de la première heure, Ron et Hermione. Qu’un attachement, quel que soit le nom qu’il porte, donne lieu aux sacrifices que ces deux là sont capables de consentir sans jamais rechigner est absolument admirable. C’est effectivement un véritable hymne à l’amitié, à la loyauté et à la solidité des sentiments qui nous est démontré ici. Même si pendant un temps, les trois amis seront séparés car même s’ils ne sont pas des adolescents ordinaires… deux garçons et une fille offrent de multiples possibilités lorsqu’ils laissent libre court à leur imagination. Les deux garçons joueront aux jeunes coqs qu’ils sont, et cet épisode, au lieu de s’intituler HP7, devrait s’appeler HG1, car c’est bien Hermione Granger qui ici fait preuve de tout le discernement, l’intelligence et le bon sens indispensables en de nombreuses circonstances périlleuses. Elle est précieuse comme jamais, forte et courageuse. Elle inspire le respect et l’admiration. Je n’irai pas jusqu’à dire que cet HP7 est un manifeste féministe, mais il faut reconnaître qu’Hermione en est le cœur sensible et infaillible. A ce titre, le sacrifice qu’elle réalise au tout début du film sans le révéler aux autres la place pour moi au rang des grandes héroïnes.

    Quelques scènes d’action (qui ne sont pas mes préférées), de longues séquences muettes de réflexion, d’autres plus bavardes où il faut mettre au point des stratégies font de ce film plutôt triste et mélancolique bien que non dénué d’humour une belle transition avant d’en finir définitivement avec ce récit fleuve. Ces trois adolescents, équipés en geeks par ordinaires qu’ils sont, de baguettes magiques, d’un sac Mary Poppins (louons le sens pratique d’Hermione), d’un golden snitch ailé et d’un indispensable livre, sont en marche vers leur destin et lorsqu’ils l’auront accompli, je suis persuadée qu’ils vont me manquer.

  • PETITS MEURTRES A L'ANGLAISE de Jonathan Lynn **

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    Victor Maynard a repris la petite entreprise familiale de tueurs à gages. Il effectue son travail consciencieusement sans état d'âme et malgré ses 54 ans, il rend quotidiennement visite à sa mère pour lui rendre des comptes. Pour la vieille femme, il en va de la réputation de la famille et de feu son époux que son fils soit irréprochable auprès de ses employeurs. Jusqu'au jour où par un curieux hasard il se retrouve à sauver la vie de sa victime, une jeune cleptomane très délurée. Par la suite, séduit par la jeune femme, il  ne parvient pas à mener à bien son contrat. Le duo va se transformer en trio avec l'arrivée d'un troisième larron, Tony, jeune fumeur de pétards désoeuvré que Victor va prendre sous son aile pour lui enseigner le métier... Poursuivi par les sbires d'un escroc collectionneur de tableaux (Ruppert Everett, exquis comme toujours) qui s'est fait filouter par Rose, les trois compères vont se cacher et ruser pour échapper à leurs poursuivants.
    Voilà un film formidablement rafraîchissant qui n'a d'autre but que de divertir. Il le fait admirablement bien grâce à un scenario rondement mené qui enchaîne les actions à un rythme trépidant et surtout à son casting qui semble, comme le spectateur, s'amuser follement de l'autre côté de l'écran.
    Rupert Grint prouve qu'il aura sans doute une vie professionnelle après l'école des sorciers. Bill Nighy use avec aisance et élégance de son flegme britannique. A son impertubabilité s'oppose la vivacité et la spontanéité d'Emily Blunt qui révèle ses talents comiques. Et physiquement elle est un mélange de Gene Tierney et d'Eva Green si seulement les réalisateurs pouvaient s'intéresser davantage à elle qu'à cette nouille de Gemma Atterton.
     
    Quant à l'Office de Tourisme londonien, il peut remercier Jonathan Lynn pour la visite de Londres, de Camdem à Trafalgar Square (je fais ma maligne car je connais...), car il a bien saisi toute la différence, l'attraction et la séduction de cette magnifique ville.