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WOODY ALLEN : A DOCUMENTARY de Robert B. Weide ***

Woody Allen: A Documentary : photo

  • Woody Allen est l'un des plus grands réalisateurs du monde et de tous les temps. Ceux qui ne sont pas d'accord avec cet axyome de base peuvent aller voir ailleurs si j'y suis se dispenser aisément de voir ce documentaire.
  • Passer presque deux heures en compagnie de ce garçon attachant est un délice et on se surprend à maintes reprises à avoir un sourire béat sur les lèvres. Il faut dire que, bonne nouvelle, malgré ses 78 ans, Woody semble aller très très bien. Il est calme, souriant, comme apaisé et revient sur son incroyable carrière en nous livrant ça et là mais parcimonieusement quelques secrets de fabrication de ses nombreux films. Un par an, depuis quarante ans. Il est obligé de maintenir ce rythme dit-il, car de cette profusion jaillira peut-être un jour le grand film qu'il considère ne pas encore avoir réalisé... Oui, Woody n'est pas satisfait de son oeuvre. Il aurait même aimé pouvoir jeter Manhattan à la poubelle tant il avait honte du résultat.
  • Il revient sur son enfance de cancre à Brooklyn, temps béni d'après lui où un enfant de 8 ans pouvait passer ses journées dehors du matin au soir sans risque. Son quartier a bien changé et le cinéma où il a découvert ce qui allaient devenir des classiques n'existe plus. Il arpente les rues et les gens le reconnaissent. A l'occasion il se laisse tirer le portrait. L'entendre évoquer sa folle jeunesse d'humoriste où il était une véritable usine à gags est étonnant. En tout cas, merci à Clive Donner d'avoir bousillé son scénario de What's news Pussycat ? pour n'en faire qu'une farce poussive, car c'est à partir de ce ratage que Woody a décrété ne plus jamais laisser quiconque tourner un de ses films. C'est ainsi qu'il est devenu réalisateur, sans véritable compétence si on veut bien le croire, mais simplement pour avoir toujours le contrôle entier de ses scenarii.
  • On revoit certains passages obligés et connus où sa mère regrette d'avoir été trop dure avec lui parce qu'elle ne le comprenait pas. Les témoignages de sa soeur, de Diane Keaton ou de Martin Scorsese qui n'apportent pas grand chose. Mais le plus étonnant est de pouvoir découvrir Woody tout jeunot, véritable ancêtre du stand-up, bafouiller devant des gens à table. Ou chez lui face à sa machine à écrire d'un autre temps sur laquelle il écrit toujours ses scenarii. La bécane a quarante ans et devrait lui survivre longtemps l'a assuré le vendeur. Cela dit, la mort, il est toujours farouchement contre. Il faut le voir aussi découper et agrafer ses morceaux de scenario qu'il colle ensuite sur des feuilles volantes. Imaginer que c'est ainsi, de ses bidouillages, le "copier-coller" d'avant le traitement de textes, que sont nés La Rose Pourpre du Caire, Tout le monde dit I love you (mes préférés) ou encore Match Point et Midnight in Paris (ceux qui suivent de près) est fascinant.
  • Tour à tour très drôle et touchant ce documentaire sans ombre et plein d'extraits, nous replonge dans l'histoire de ce petit bonhomme étonnant et génial et nous donne l'envie de revoir toute la filmographie. Et comme le faisait remarquer un des intervenants du film, il est heureux que son père et sa mère soient morts pratiquement centenaires, cela nous assure que Woody sera encore là longtemps.

Commentaires

  • C'est dingue il ne passe pas à Rennes !!!

  • Il va arriver je suis sûre !

  • Manhattan est une merveille ... il faudrait qu'il le sache tout de même le bonhomme ! Tout comme Annie Hall et Hannah et ses soeurs (cette période reste ma préférée).
    L'autre sommet de sa carrière est dans Match Point, brillant, avec un crescendo dramatique foutu comme un opéra.
    Gloire à Woody !

  • Gloire à lui. Mais aucun de ses films ne trouve grâce à ses yeux semble t'il !

  • Ah oui mais non, la BA est marrante, mais passer 1h30 avec un fond sonore "Jazz", non, merci, de rien.

  • Absolument pas pauvre mariole !

  • Je ne me dispenserai pas !

  • tiens tu viens sur mon blog toi ?

  • Ben là, pour une fois, j'avais pas trop peur que tu me dises la fin. J'y viens sur ton blog, mais je commente les notes anciennes.

  • Oui donc occasionnellement c'est bien ce que je dis. Alors que moi je lis TOUTES tes fautes d'orthographe.

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