Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HAPPINESS THERAPY de David O'Russell **

Happiness Therapy : affiche

Qu'est-ce qui différencie cette comédie sentimentale américaine de toutes les autres ? Simplement le fait que les deux tourtereaux qui sont les seuls à ne pas savoir qu'ils seront ensemble avant la fin de la dernière bobine, sont deux dépressifs maousses ! Pat sort, aidé par sa mère et contre avis médical, de huit mois d'hôpital psychiatrique. Il a une injonction de ne pas approcher sa femme et le lycée où il était enseignant sous peine de retourner direct chez les barjots. Pat a surpris sa femme sous la douche avec un collègue, ça l'a rendu fou de rage et il a démolli le portrait de l'inconséquent. C'est alors qu'il a été déclaré "bi-polaire non diagnostiqué". Cela signifie qu'il avait déjà une fâcheuse tendance aux sautes d'humeur avant ce déplorable passage à l'acte ! Ayant tout perdu, femme, logement et travail, il est contraint de retourner vivre chez ses parents. Entre sa maman qui le couve et son papa sujet aux tocs et très superstitieux, il aura fort à faire puisque son obsession est par ailleurs de renouer avec sa femme dont il est (seul) persuadé qu'elle est toujours amoureuse de lui. Mais lors d'un repas chez son meilleur ami, il rencontre Tiffany, jeune veuve maniaco-dépressive qui sort d'une période de nymphomanie active !

En hésitant constamment entre la farce (Pat/Bradley court avec un sac poubelle sur lui et sursaute chaque fois que Tiffany/Jennifer entre dans le champ par exemple) et le drame (les rapports avec les parents, leur culpabilité face au "mal" dont souffre leur fils), le réalisateur nous laisse aussi dans un entre-deux peu convaincant. Et au final, ce film est mignon et joli comme toute rom-com avec deux acteurs craquants, adorables et vraiment très très plaisants à admirer. D'autant que Tiffany met entre les mains de Pat un marché/chantage : elle remettra une lettre à son ex s'il consent en échange à être son partenaire lors d'un concours de danse auquel elle tient beaucoup. Cela donne lieu à des scènes de répétitions et un final dansé qui nous démontrent que Brad et Jenn' ont pris des cours de danse et sont très jolis à regarder.

Cela dit cette façon de traiter de la dépression est bien étrange. D'abord Pat et Tiff' pètent la santé. Evidemment Pat court avec un sac poubelle sur le dos et porte fréquemment des t-shirts immondes de l'équipe de foot locale, mais c'est pour faire plaisir à son papa. Quant à Tiff', elle est toujours tirée à quatre épingles et décorée comme pour un réveillon. Pourquoi Bradley Cooper, supposé être prof d'histoire semble t'il avoir perdu toute culture et être redevenu un petit garçon incapable de contrôler la moindre émotion ? Par ailleurs j'ai eu un peu de mal à croire au personnage de Jennifer Lawrence. Sans remettre en cause son talent (cette fille toute jeunette a déjà tenu tout un film sur ses épaules), ça saute aux yeux qu'elle a 20 ans et en paraît 15. Difficile donc d'imaginer qu'elle ait eu le temps de se marier pendant trois ans, d'être veuve, de faire une dépressoin et d'être nympho au point que seul le train ne lui soit pas passé dessus. Cette réserve mise à part, elle est magnifique et met toute son énergie à sortir Brad/Pat de sa torpeur. Bradley a toujours un physique très très facile, et un regard à tomber. En grand garçon tout perdu, il est même vraiment touchant et sort complètement de son very bad trip. Et Robert De Niro fait lui aussi une belle prestation décalée, émouvante et sobre.

Par contre je vous parle pas du boulet meilleur ami et de sa femme : deux caricatures d'êtres humains qui risqueraient de me faire dire des choses désagréables sur les personnages et les acteurs, et je n'ai pas envie. Il y a déjà une autre personne qui me fout les nerfs en ce moment, mais ça, c'est une autre histoire...

Un gentil film donc, plein de hapiness,

mais de dépression et de thérapie : point.

Commentaires

  • Je déteste voir un film dont je subodore déjà la fin
    Voilà de quoi te flanquer les nerfs

  • Ben dans les romcoms y'a rarement de suspens !
    Me flanquer les nerfs pour ça ? non, une autre s'en charge, merci !

  • J'entends par là qu'une fois que tu t'es tapée la bande annonce tu peux éviter les deux plombes de film !

  • Ben oui mais mirer Bradley, ça me disait bien. Je ne me suis pas ennuyée mais ça sert à rien ce film.
    Par contre je n'ai pas vu Arnold, ni même la bande annonce, tu peux me raconter ?

  • Mais j'voulais pas manquer d'respect à tes nerfs ma jolie

  • j'avais complètement oublié que j'avais eu les nerfs en vrac récently !

  • Film sympa à regarder, acteurs fabuleux, mais en effet, dès le début, on sait déjà comment ça va se terminer... encore un film où dès que t'es sortie de la salle, tu as déjà zappé...

  • Ben oui c'est exactement ça. Un moment tout joli à regarder et sitôt vu, sitôt oublié.

  • oh secours au bout de vingt minutes ! rien à sauver si ce n est Bradley mais qu est ce qu il est venu faire dans cette galère: filmé caméra à l'épaule au plus près des personnages( bonjour la gerbe ! ) scénario sans surprise( mais ça tu l'as déjà écrit) jennifer un oscar la blague pas crédible pour un sou ( elle comprend même pas son texte... il est loin le temps de winter bone)et en plus elle s'est étalée comme une crèpe en allant le chercher au pied de dujardin. Ecoute ma fille apprend ton texte apprend à danser prend des cours à l actor studio et tu reviens quand t auras nettoyer ta vilaine peau !!!

  • Leur couple ne tient pas la route ! Et oui il est loin le temps où Jenn' courait dans la gadoue pour sauver sa famille !

Les commentaires sont fermés.