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jennifer lawrence

  • JOY de David O. Russell °

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    Synopsis : Inspiré d'une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d'une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.

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  • HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE, partie 2 de Francis Lawrence °

    HUNGER GAMES : LA REVOLTE, partie 2 de Francis Lawrence, Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemworsth, cinéma

    Synopsis : Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Katniss et ses plus proches amis – Gale, Finnick, et Peeta – sont envoyés en mission pour le District 13 : ils vont risquer leur vie pour tenter d’assassiner le Président Snow, qui s’est juré de détruire Katniss. Les pièges mortels, les ennemis et les choix déchirants qui attendent Katniss seront des épreuves bien pires que tout ce qu’elle a déjà pu affronter dans l’arène… 

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  • HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 de Francis Lawrence °

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    Synopsis : Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.

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  • HAPPINESS THERAPY de David O'Russell **

    Happiness Therapy : affiche

    Qu'est-ce qui différencie cette comédie sentimentale américaine de toutes les autres ? Simplement le fait que les deux tourtereaux qui sont les seuls à ne pas savoir qu'ils seront ensemble avant la fin de la dernière bobine, sont deux dépressifs maousses ! Pat sort, aidé par sa mère et contre avis médical, de huit mois d'hôpital psychiatrique. Il a une injonction de ne pas approcher sa femme et le lycée où il était enseignant sous peine de retourner direct chez les barjots. Pat a surpris sa femme sous la douche avec un collègue, ça l'a rendu fou de rage et il a démolli le portrait de l'inconséquent. C'est alors qu'il a été déclaré "bi-polaire non diagnostiqué". Cela signifie qu'il avait déjà une fâcheuse tendance aux sautes d'humeur avant ce déplorable passage à l'acte ! Ayant tout perdu, femme, logement et travail, il est contraint de retourner vivre chez ses parents. Entre sa maman qui le couve et son papa sujet aux tocs et très superstitieux, il aura fort à faire puisque son obsession est par ailleurs de renouer avec sa femme dont il est (seul) persuadé qu'elle est toujours amoureuse de lui. Mais lors d'un repas chez son meilleur ami, il rencontre Tiffany, jeune veuve maniaco-dépressive qui sort d'une période de nymphomanie active !

    En hésitant constamment entre la farce (Pat/Bradley court avec un sac poubelle sur lui et sursaute chaque fois que Tiffany/Jennifer entre dans le champ par exemple) et le drame (les rapports avec les parents, leur culpabilité face au "mal" dont souffre leur fils), le réalisateur nous laisse aussi dans un entre-deux peu convaincant. Et au final, ce film est mignon et joli comme toute rom-com avec deux acteurs craquants, adorables et vraiment très très plaisants à admirer. D'autant que Tiffany met entre les mains de Pat un marché/chantage : elle remettra une lettre à son ex s'il consent en échange à être son partenaire lors d'un concours de danse auquel elle tient beaucoup. Cela donne lieu à des scènes de répétitions et un final dansé qui nous démontrent que Brad et Jenn' ont pris des cours de danse et sont très jolis à regarder.

    Cela dit cette façon de traiter de la dépression est bien étrange. D'abord Pat et Tiff' pètent la santé. Evidemment Pat court avec un sac poubelle sur le dos et porte fréquemment des t-shirts immondes de l'équipe de foot locale, mais c'est pour faire plaisir à son papa. Quant à Tiff', elle est toujours tirée à quatre épingles et décorée comme pour un réveillon. Pourquoi Bradley Cooper, supposé être prof d'histoire semble t'il avoir perdu toute culture et être redevenu un petit garçon incapable de contrôler la moindre émotion ? Par ailleurs j'ai eu un peu de mal à croire au personnage de Jennifer Lawrence. Sans remettre en cause son talent (cette fille toute jeunette a déjà tenu tout un film sur ses épaules), ça saute aux yeux qu'elle a 20 ans et en paraît 15. Difficile donc d'imaginer qu'elle ait eu le temps de se marier pendant trois ans, d'être veuve, de faire une dépressoin et d'être nympho au point que seul le train ne lui soit pas passé dessus. Cette réserve mise à part, elle est magnifique et met toute son énergie à sortir Brad/Pat de sa torpeur. Bradley a toujours un physique très très facile, et un regard à tomber. En grand garçon tout perdu, il est même vraiment touchant et sort complètement de son very bad trip. Et Robert De Niro fait lui aussi une belle prestation décalée, émouvante et sobre.

    Par contre je vous parle pas du boulet meilleur ami et de sa femme : deux caricatures d'êtres humains qui risqueraient de me faire dire des choses désagréables sur les personnages et les acteurs, et je n'ai pas envie. Il y a déjà une autre personne qui me fout les nerfs en ce moment, mais ça, c'est une autre histoire...

    Un gentil film donc, plein de hapiness,

    mais de dépression et de thérapie : point.

  • HUNGER GAMES de Gary Ross **

    Hunger Games : photo Gary Ross, Jennifer Lawrence

    Hunger Games : photo Gary Ross, Jennifer Lawrence, Lenny Kravitz

    Hunger Games : photo Gary Ross, Jennifer Lawrence

    Hunger Games est l'adaptation d'un roman best seller de Suzanne Collins vendu à des millions d'exemplaires. Je ne connaissais pas la chose. Même pas entendu parler jusqu'à ce qu'une addict me signale récemment l'existence du bousin. La cible ? Les ados. Malgré la noirceur sans fond du propos : des enfants s'entre-tuent sous les applaudissements de la foule ! Pourquoi font-ils cela ? Pour sauver leur pays tout simplement. Ou plus exactement pour éviter que le pays jadis ravagé par une guerre fratricide ne sombre à nouveau dans le chaos. Le gouvernement d'une nouvelle Amérique nommée Panem, est planqué dans une cité futuriste, le Capitole et organise chaque année les "Hunger Games". Ils consistent à choisir dans chaque district du pays (il y a en 12) deux enfants de 12 à 18 ans (les Tributs) qui sont égarés dans une forêt dont ne doit sortir qu'un survivant. Tous les coups bas sont permis. Katniss Everdeen se porte volontaire pour éviter que sa petite soeur Prim' désignée par le tirage au sort ne se rende dans l'arène. Après quatre jours d'entraînement et de préparation, Katniss et les 23 autres concurrents sont lâchés. L'avenir du monde c'est la jeunesse.

    La grande question est donc : Katniss Everdeen va t'elle succéder dans les coeurs teenage à Bella Swan Cullen ? En tant que novice de l'une et l'autre des trilogies (dont celle-ci sera une quadrilogie bien qu'il n'y ait que trois épisodes...), je dois reconnaître que Katniss l'emporte haut la main et à tout point de vue, sur l'apprentie vampirette. La béotienne sentimentale que je suis regrette que cette bombasse de Katniss tombe un peu trop facilement dans les bras de ce navet de Peeta, mais espère soupçonne que la belle n'ait agi que par pur oppportunisme... To be continued.
    En outre, j'espère que dans les prochains épisodes, les parents, les adultes vont réagir, se rebeller et ne pas laisser les enfants, que dis-je LEURS enfants aller s'entre zigouiller dans une forêt fort peu accueillante. Sans compter que non seulement ces jeunes gens doivent se méfier les uns des autres mais aussi faire face à quelques épreuves envoyées en suppléments gratuits par les autorités elles-mêmes qui suivent l'hécatombe en temps réel. Des caméras sont placées sur tout le parcours. J'ajoute enfin que l'événement est une espèce de Fear Factor de l'avenir, une émission de télé-réalité très prisée par les privilégiés qui ne vivent pas dans les districts et donc, n'ont pas à trembler pour leurs enfants. Les jeunes concurrents sont en quatre jours préparés, re-lookés pour séduire et plaire au plus grand nombre et attirer les sponsors. Ainsi  par exemple lorsque Katniss sera blessée, recevra t'elle via un petit hélicoptère téléguidé, une pommade miracle qui cicatrisera sa plaie en une nuit.

    Parmi les concurrents il y a de sacrées taches et même des tueurs nés auxquels on ne s'attache nullement et qu'on est pas fâché de voir disparaître. Et à ce titre, le film démontre bien la banalisation des ces émissions de télé réalité où l'humiliation permanente fait partie du "jeu". Sauf que là, le jeu se termine par une mise à mort. Et franchement tout est bon pour anéantir son nouvel ennemi : les flèches, les hâches, les pierres. Il y a des enfants, une petite fille, un petit garçon qui doivent survivre dans la jungle, se battre, combattre, chercher de la nourriture... et là, je me demande à qui ce film est destiné ? En arriverons-nous à cette société qui met ses enfants en première ligne pour perdure ? ça fiche vraiment les miquettes. (Et oui, sur cette terre, seule la souffrance des enfants et de mon chéri me tord les boyaux !) Alors au bout d'un moment, j'ai décidé de ne plus voir qu'un film et de ne plus me préoccuper que de la survie de l'héroïne Katniss, dont on ne doute pas un instant mais quand même il n'est pas interdit de trembler ! C'est ce qui fait défaut au film d'ailleurs. On ne tremble pas suffisamment pour elle même si ce qu'elle et ses accolytes vivent est inommable. Mais Katniss est tellement astucieuse, intelligente et combattive ! Et puis, elle se bat pour retrouver sa petite soeur, trop faible, trop jeune, trop petite et trop fragile pour survivre dans le district auprès d'une mère dépressive depuis la mort du papa.

    La première partie est interminable et pas très réussie. La vision futuriste d'un pays déshumanisé et de ses habitants superficiels et sûrs de leur bon droit finit par lasser. Les districts post-apocalypses sont beaucoup mieux rendus. Le film prend tout son élan et commence réellement au bout d'une heure quand les jeunes gens sont lancés dans le jeu sordide et sanguinaire.

    Les acteurs sont des caricatures d'êtres humains. Dans la grande ville Capitole, le Président c'est (RIP) Donald Sutherland, l'animateur de l'émission Stanley Stucci (lui qui me suivait partout au Musée Guggenheim de Venise, mais c'est une autre histoire) au sourire impitoyablement abruti. Woody Harrelson se ridiculise une fois de plus avec un rôle de cabot excessif. En ex-vainqueur de l'Hunger Game 25 ans plus tôt, devenu alcoolique, il est comme souvent en roue libre, et même pas drôle.Parmi les concurrents très fadasses, à part une petite Rue (Amandla Stenberg) magnifique et émouvante... notre chère Katniss est bien bien seule. Il faut dire que c'est l'admirable Jennifer Lawrence qui lui prête son visage parfait, sa beauté, sa fougue, sa détermination et son intelligence. Ce n'est pas la première fois qu'elle doit mettre sa vie en péril pour sauver sa famille. Elle fait ça admirablement bien, comme une grande.
    La suite je vous prie...