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SHOKUZAI - Celles qui voulaient oublier de Kiyoski Kurosawa ***(*)

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Il nous restait à connaître le sort de Akiko et Yuka qui contrairement à leurs deux amies veulent oublier...

Elles ont vécu le même événenement traumatisant (le viol et la mort de leur amie Emili quand elles étaient à l'école primaire) et si elles veulent effectivement oublier, elles n'en sont pas moins perturbées pour autant.

Pour elles aussi quinze années ont passé, elles vont également revoir Asako Adachi la maman d'Emili dans des circonstances particulières, croiser la route d'un homme qu'elles considèreront comme un prédateur et tenter de savoir si elles peuvent se considérer comme libérées de l'étrange malédiction posée sur elles par Madame Adachi.

Depuis le drame Akiko n'a jamais quitté le domicile familial et elle déambule  sans but dans la maison et dans d'affreuses combinaisons informes. Elle n'est même pas restée une enfant, elle affirme être un ours. Le retour de son frère marié à une femme qui a une petite fille d'une précédente union transforme la jeune femme renfermée. Des liens étroits vont se nouer entre elle et la petite délaissée par sa mère comme elle l'a été par la sienne, jusqu'à ce qu'elle fasse une découverte qui la pétrifie sur place.

Quant à Yuka, c'est celle des quatre qui semble le mieux s'en sortir avec un travail qui lui plaît et un amant dont elle n'a que faire mais qui lui permet de garder son emploi. Lorsque madame Adachi se manifestera elle sera la seule à ne pas se laisser impressionner. Puis elle développera ou démontrera une nature presque aussi vénéneuse que celle d'Asako, manipulatrice et capable de chantages très raffiné ainsi qu'une attirance maladive pour les policiers.

La dernière partie, passionnante, s'attarde d'une part sur la personnalité complexe de Madame Adachi mais aussi sur son passé confus et troublant qui va lui rejaillir au visage, d'autre part sur l'étonnante révélation du meurtrier d'Emili.

Kurosawa verrouille son étonnant dyptique mi thriller, mi chronique sociétale. Et  l'on est encore fasciné par l'atmosphère, les tourments des personnages, la place de chacun dans une société où les rapports distants hésitent entre convenance, réserve et distance, où l'homme au foyer est le roi et la femme impitoyable sous une apparence angélique. 

Commentaires

  • Il faudrait vraiment que je trouve le temps (et l'envie) d'y aller

  • ça me semble inévitable !

  • je pense y consacrer mon vendredi et les voir les 2 à la suite. faut que je m'organise ;)

  • ah oui les deux à la suite : le rêve !

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