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MANDELA : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ de Justin Chadwick **

MANDELA : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ de Justin Chadwick, Idris Elba, Naomie Harris, Tony Kgoroge , cinémé

Né et élevé à la campagne, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il ouvre le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC. Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC. À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement. 

Pas vraiment indigne ce film ne rend pas justice au grand homme. On apprend beaucoup de choses sur la grande et courte histoire d'amour entre Winnie et Nelson. Comment ils ont souffert durant les 27 années d'emprisonnement de Nelson. Comment Winnie survit grâce à la haine qu'elle entretient. Comment ils se séparent suite à la radicalisation de Winnie. On découvre quelques anecdotes d'avant qu'il ne soit célèbre, périodes serial tombeur et terroriste poseur de bombes incluses. Mais on a beaucoup de mal à déceler comment Nelson est devenu Madiba. Comment il s'est forgé cette force de caractère hors du commun (en faisant quelques pompes tous les jours apparemment), comment il a appris à pardonner, comment il est devenu Madiba... Tout est obscur et trop d'ellipses rendent l'ensemble sans âme ni beaucoup de ferveur.

Quant à Idris Elba, plus convaincant en Mandela jeune (son maquillage à la craie en Mandela vieux le fait ressembler à Enrico Macias), a bien travaillé l'accent et la démarche mais son absence de sourire alors que Mandela a un sourire magnétique et irrésistible fait qu'on n'oublie jamais l'acteur. 

Il reste une leçon d'histoire linéaire, des images d'un pays magnifique qui a payé bien cher son indépendance, des reportages d'archives impressionnants... mais pas un grand film.

Commentaires

  • oui, trop d'ellipses dans ce film... et la vie de Mandela est passionnante, pourtant j'ai trouvé la dernière demi heure un peu superflue... je ne te remercie pas, j'ai ri en lisant "Enrico Macias" (c'est tout à fait ça !) et comme j'étais en train de boire mon cacao (j'ai 5 ans) il m'est remonté par le nez.

  • ah ça c'est moche !
    Boire ou rire il faut choisir ! Je suis très forte en ressemblance mais là... franchement... ça m'a gâché la fin !

  • Eh bien moi, j'ai trouvé cette leçon d'histoire utile. La plupart des gens ne connaissent pas l'histoire et seulement le symbole. Je ne crois pas que ce soit la haine qui conduise Winnie à ses choix, mais une volonté de ne jamais faire de compromis. D'ailleurs, même si la prison n'était sans doute pas un camp de vacances, la vie à l'extérieur était un combat permanent. Et la dernière demi-heure montre comment Mandela n'a pas vraiment eu le choix. Son destin, choisi par de Klerk, était de sauver une situation. Je ne connaissais pas l'épisode de la prison dorée, et je dois dire que l'on voit quand même à plusieurs moments du film que Mandela n'était pas qu'un héros, et c'est bien. Winnie lui a reproché d'avoir accepté le Prix Nobel avec de Klerk et de ne pas avoir fait tout pour les noirs d'Afrique du Sud une fois au pouvoir, et la situation économique et sociale actuelle ne lui donne malheureusement pas tort.

  • Féministe va :-)

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