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INTERSTELLAR de Christopher Nolan ***

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La terre n'est plus un endroit vivable...

Ce n'est pas moi qui le dis dans un accès de pessimisme ou de vague à l'âme qui surgit de plus en plus souvent en ce moment, mais "après la pluie viendra le beau temps.".., mais Christopher Nolan qui nous raconte l'histoire de la fin de l'humanité au travers de celle d'une famille. Un peu bancale la famille. Le père, le beau-père, la fille de 10 ans et l'ado bougon (pléonasme). La maman est sans doute morte asphyxiée car l'atmosphère terrestre est devenue tellement poussiéreuse qu'il n'est pas rare de devoir sortir masqué pour tenter de résister à la poussière qui s'incruste partout et surtout dans les poumons... ces petites choses si fragiles...

 

Cooper le papa a jadis été pilote pour la Nasa. Aujourd'hui fermier il entretient des relations étonnantes de complicité avec ses enfants, Murphy la surdouée qui sera scientifique comme papa et Tom l'ado qui fondera peut-être une famille et deviendra bouseux quand il aura fini de couiner et d'insulter sa sœur. La chambre de Murph' est régulièrement visitée par un fantôme. ça fait bien rire les hommes de la famille quoique...


Bref, en traversant un champ de maïs Cooper trouve un camp retranché de Babaorum la Nasa où des chercheurs cherchent. Tout foufous de tomber pile poil sur le meilleur pilote, astronaute ou nome que la planète ait connu, ils décident d'envoyer une équipe à travers les galaxies pour trouver une planète susceptible d'accueillir les terriens survivants.

 

Enfin moi je vous dis ça, mais le synopsis dit ceci : "Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire." Bon, moi j'y ai davantage vu une aventure humaine qu'une équation mathématique et un écho à la physique quantique mais bien sûr tout est relatif. J'étais quand même ravie d'apprendre dans LATAC (la Tête au Carré, émission scientifique de France Inter) que les scientifiques validaient le film en tant que scientifiquement vraisemblable et documenté. Maintenant, dire que j'ai tout compris... faut pas rêver. Mais je ne vais pas au cinéma pour faire de l'algèbre. Malgré tout le blabla scientifico intersidéral, j'ai été captivée.

 

Alors oui, il y a des longueurs où l'assoupissement se fait sentir, mais ce n'est pas de l'ennui, insupportable et impardonnable au cinéma, juste l'impression que Nolan se répète. Et puis, Anne Hattaway, grande pleurnicheuse devant l'éternité du néant en scientifique, ça ne le fait pas du tout. Comment faire confiance à une scientifique censée sauver le monde alors qu'elle a constamment un sourire niais à la face ou les yeux emplis de larmes ? Ce sont les seules nuances négatives que j'apporte à ce film à grand spectacle et très très fort en émotion. Et je pense ne pas me tromper en affirmant que les deux sont souvent incompatibles. Sauf chez Nolan. Et lorsque j'avais tendance à m'engourdir, le réalisateur a réussi à me rattraper au vol avec des rebondissements en cascade.

 

Bien sûr, il sort les grandes orgues pour décupler l'émotion mais bon sang, ça marche à 200 %. Jusque là je ne me souviens pas m'être autant attachée à un astronaute. Oui je vous vois venir... c'est Matthew McConaughey. Ok, ça joue. Mais le savoir séparé de sa fille adorée qui l'a laissé partir sans bisou alors qu'il n'est pas certain de revenir, ça fait mal. On lui a donné le choix : "vous restez avec votre fille ou vous sauvez ce qu'il y a encore à sauver de l'humanité". Vous imaginez un grand seigneur comme Mat... Cooper refuser ??? Et pourtant il sait que chaque heure à l'endroit où il se trouve à un moment correspond à 7 années de vie terrestre.

 

Jouer avec l'espace temps, nous balancer des images fascinantes de l'espace dans le bruit ou le silence, exalter l'émotion avec une musique surabondante Nolan sait faire, et bien. Il parvient dans la dernière demi-heure à nous retourner la tête en nous rejouant le film... Et il nous réjouit d'un casting époustouflant : Matthew of course, Anne passons, mais aussi Michaël Caine, John Lightow, Casey Affleck, Jessica Chastain, Matt Damon, Ellen Burstyn, William Devane, Wes Bentley et Macenzie Foy magnifique en petite Murphy.

 

L'émotion c'est Matthew McConaughey qui la porte à bout de bras. Je ne vous rappelle pas une nouvelle fois à quel point je trouve cet acteur IMMENSE. Il transforme par ses larmes (justifiées contrairement à celles d'Anne Hattaway) et sa douleur, ce film de science-fiction en GRAND film d'amour.

 

Merci Nolan, Merci Matthew. Et Bravo.

Commentaires

  • Vu hier soir avec mes deux ados ... un régal pour chacun de nous.

  • Oui ça devrait cartonner auprès des ados, tant mieux !

  • Bonsoir Pascale,
    oh j'ai bien envie de voir ce film. Je vais aller le voir. Et puis Matthew... Soupir
    Bisous

  • Dans France Inter ils viennent de dire que c'était nul, long et Matthew mauvais... Dur.

  • Matthew mauvais ?
    Ah Ah Ah les cons !

    Damon et Attaway, bof bof.

    SPOILER :
    J'ai beaucoup aimé le film, après je trouve que Nolan fait expliquer trop les choses qui se passent sous nos yeux à ses personnages (le pire, c'est dans Inception)... on est pas débiles, on sait que dans la dernière partie du film, il est derrière la bibliothèque, pas la peine de le répéter 10 fois, on a compris le schmilibliblik.
    Casey est pas assez creusé, ni Jessica... en fait, les autres acteurs ne sont pas super creusés... le mec qui reste sur la première planète à faire du surf, on s'en fout assez vite, par exemple.

  • Oui j'ai entendu que Matthew avait une expression sur la face et qu'il jouait constamment bouche ouverte à attendre qu'une mouche lui tombe dedans !!!

    Damon : inexistant. Pas calibré pour un rôle de méchant. On a l'impression qu'il comprend pas ce qu'il joue.

    Hattaway : pleure et tais toi.

    Ah ah ah j'ai complètement oublié le surfiste.

    T'es vache de spoiler putain.

    Moi j'aime bien qu'on y revienne dix fois.

    Bon mais on doit être d'accord. C'est pour ça qu'il y a pas ****

  • ça, le fait que Matthew parle sans bouger les lèvres, c'est le côté Texan du bonhomme, il a toujours fait ça... bon là c'est un peu plus que d'habitude, mais il le fait bien.

  • Ben oui l'accent, SON accent, ça le fait.
    Quand il dit qu'il est le moins calme de la famille sans bouger une oreille : J ADORE !

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