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PARADISE LOST de Andrea di Stefano *(*)

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Nick un canadien rejoint son frère, sa femme et son bébé en Colombie pour s'installer directement sur une plage paradisiaque et y vivre de l'enseignement du surf. Première erreur.

Il croise le regard anthracite de Maria, beauté locale, en tombe amoureux et s'en fait aimer avec une facilité déconcertante. Deuxième erreur. Elle est la nièce de Pablo Escobar. Narco trafiquant mondialement connu.

 

Le Biopic (tant pis le gros mot est lâché) sur Pablo Escobar reste à faire. Ce paradis perdu est celui d'un jeune homme plutôt insignifiant qui s'amourache d'une minette au sourire niais. Rien à voir avec la fascination du mal et l'emprise d'un être malfaisant sur un faible. Si Nick veut rester en Colombie alors qu'il est parfaitement conscient de qui est Escobar, c'est uniquement pour rester auprès de sa blonde (enfin, très très brune sa blonde...).

 

Quant à Pablito, interprété de façon hénaurme par Benicio Del Toro, c'est un sale type, un criminel qui s'en est mis plein les poches avec le trafic de drogues mais comme il était aussi à la tête de nombreuses actions caritatives, le peuple l'adulait. Benicio Del Toro, absent la plupart du temps, se contente de jouer l'ambiguïté. Il prie, il donne des ordres insensés d'assassinats et il raconte des histoires dans la maison de poupée rose de sa fille, joue avec ses enfants dans la piscine. Un homme aussi bon avec sa femme et ses enfants ne peut pas être totalement mauvais.

 

MAIS... la dernière demi-heure où Nick lâché seul en Colombie doit échapper non seulement aux tueurs d'Escobar et à la Police (également aux ordres de Pablo) est vraiment haletante et l'acteur Josh Hutcherson se révèle davantage à la hauteur et beaucoup plus convaincant qu'en amoureux transi.

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