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WHIPLASH de Damien Chazelle ***

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synopsis : Andrew, dix-neuf ans, rêve de devenir l'un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s'entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d'intégrer le fleuron des orchestres, celui que dirige Terence Fletcher, un professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, à la recherche de l'excellence et de la perfection, quel qu'en puisse être le prix.
J'ai vu ce film au Festival du Film américain de Deauville en septembre dernier, ce qui explique la shortitude de la note... oui, pendant les festivals, on n'a pas le temps d'écrire : on voit des films, des films, des films... Je pensais le revoir car il en vaut la peine, même si je ne trouve toujours pas que la standing ovation soit justifiée, mais je n'en ai pas eu le temps jusque là. Voici donc les quelques mots que j'avais écrits à l'époque en espérant faire mieux prochainement.
 
Acclamation debout à l'issue de ce film en présence du réalisateur et de l'acteur principal Miles Teller (qui m'avait déjà fait forte impression ici, une étoile montante incontestablement). Le jury se laissera t-il impressionner par cette réaction que j'ai trouvée un tantinet excessive...
 
 
Alors oui, le film et le sujet sont très bien, formidables même. Un jeune homme d'une ambition folle, être le meilleur, pas moins, est confronté à un professeur digne du sergent instructeur de Full Metal Jacket (le première classe Baleine est ici évoqué par le musicien Bouboule...), mêmes insultes (qui ont beaucoup fait rire la salle, et  c'est ce qui me gêne le plus dans les acclamations à l'issue du film. L'impression que ce film n'est pas apprécié pour les bonnes raisons...), même comportement de névropathe (J.K. Simmons en mode Hannibal Lecter...). Jusqu'où peut-on aller, jusqu'où peut-on supporter les humiliations pour réussir, être le premier, le meilleur ?
 
 
Un quasi huis clos dans une salle de répétition, des solos de batterie hallucinants à s'en faire saigner les mains, une musique de folie qui donne des envies de bouger, taper des mains et un acteur Miles Teller intense et "habité" pour un personnage d'une ambition démente.

Commentaires

  • Bonsoir

    Moi aussi, j'arrive de chez Sonia, mais je ne commente pas sous Ryan (blagounette involontaire inside).Bref, on s'en fout
    Whiplash a été mon premier film de l'année... mon film du premier de l'an ( cette année, on a décalé mais le principe est le même) et 4 mois après je me souviens encore de tout ce que j'ai éprouvé!Pendant la scène finale, je crois bien que j'ai oublié de respirer ... un peu.
    voilà, j'ai commencé par un film intense.

  • Oui de grands moments dans ce film !

    Et n'oublie pas de respirer aussi quand tu es "sous Ryan".

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