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REFUGIADO de Diego Lerman **et LOS HONGOS d'Oscar Ruiz Navia **

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Vous allez dire, mais si, vous allez le dire : "mais qu'est-ce qui lui prend de parler de deux films dans la même note ?" Et bien voilà, c'est que j'ai parfois/souvent un problème. J'aime découvrir les films du bout du monde et j'ai la chance, bien qu'étant en région :-) de bénéficier d'une programmation haut de gamme et en VO dans mon Caméo. Mais quand je vois des films venus de pays qui n'envahissent pas les écrans comme ici l'Argentine et la Colombie, je suis partagée entre l'envie de donner envie pour qu'ils soient vus par un plus grand nombre qui ne se précipiterait pas forcément... et celle de dire que bon franchement, y'a du bon c'est sûr... mais le moins bon fait que je n'aurai pas envie de revoir ce film... et je ne sais si vous l'avez compris depuis tout ce temps, à partir de *** cela veut dire que j'aurai envie de revoir le film.

 

Alors voilà, avec ces films venus d'ailleurs, j'ai souvent une impression d'inabouti, de frustration, comme s'ils n'étaient pas finis, comme s'il s'agissait de "petits" films. Je n'en sais pas plus sur le pays que je ne connais pas et suis incapable (ne le connaissant pas) de percevoir la charge, l'aspect document, la critique ou je ne sais quoi. Bref, pourquoi je complique tout ? On va dire que c'est pour me justifier d'avoir du mal à parler de ces films.

 

REFUGIADO -

Synopsis : Laura et son fils de 7 ans quittent précipitamment leur appartement de Buenos Aires pour échapper à l'emprise d'un père menaçant. Les deux fugitifs s'engagent alors dans une course contre la montre à la recherche d'un refuge et d'une nouvelle vie. 

 

Manifestement en Argentine comme ailleurs, certains hommes ne peuvent s'adresser à leur femme qu'en leur cognant dessus, surtout lorsqu'elle leur apprend qu'elle est enceinte et que la première question du type est "de qui ?"

 

Du coup, Laura qui n'est pas une idiote et en a marre de pardonner, car le pignouf fera comme ils font pratiquement tous dans ces cas là... offrira des fleurs, téléphonera, jurera par tous les saints qu'on ne l'y reprendra plus, fera du chantage affectif auprès de l'enfant... prend ses clics, ses clacs et son moutard sous le bras pour échapper à l'enfer. Sur ce plan, rien à dire et le réalisateur a également la bonne idée de ne jamais montrer le sale type. Juste une silhouette à un moment et sa voix implorante au téléphone.

 

On vit l'angoisse au rythme de Laura qui fuit, quitte tout, obtient aide et compréhension auprès de ses collègues de travail (belle scène de solidarité féminine) et trouve refuge finalement. Mais la relation avec l'enfant ne tient pas. Contrairement à ce que j'ai lu, je n'ai pas senti la connivence entre la mère et l'enfant. C'est sûr qu'elle veut le sauver à tout prix mais lui ne fait que bouder, râler, couiner... et au pire moment décide de ne rien faire de mieux que s'enfermer dans les toilettes, à double tour !


Au final, on ne sait de quoi parle exactement le film. De la condition féminine, de l'état de la société argentine. Et c'est quoi cette manie dans les films de faire du réalisme et prétendre qu'on peut tout quitter comme ça travail, famille, patrie et prendre un bus ?

 

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LOS HONGOS -

Synopsis : Dans la journée, Ras est ouvrier dans le bâtiment. Tous les soirs après le travail, il tague des graffitis sur les murs du quartier dans l’est de Cali (Colombie). Ras n’a pas dormi depuis longtemps et commence à rêvasser en plein jour. Quand il vole plusieurs pots de peinture pour finir une immense fresque murale, il est renvoyé. Sans le sou, il arpente la ville à la recherche de Calvin, son ami graffeur qui fait des études d’art et veille avec amour sur sa grand-mère.

 

Alors là, c'est encore plus abscons. On traîne avec les deux garçons (deux beautés !) et il n'est pas impossible de somnoler un peu tant le rythme nonchalant finit par gagner parfois.

 

C'est beau de voir ces jeunes gens s'adonner à leur passion, le tag. De les voir à des milliers de kilomètres s'extasier et s'indigner devant les vidéos du Printemps Arabe et d'en faire le thème d'une partie de la fresque murale gigantesque à laquelle il travaille. C'est beau la relation entre Calvin et sa grand-mère atteinte d'un cancer, même si c'est un peu gênant de voir que c'est l'adolescent qui vit avec elle et s'en occupe exclusivement quand le reste de la famille semble ne rien faire.

 

C'est moche lorsque la grand-mère raconte que la Colombie fut jadis une dictature, moche de voir comment les flics traitent ces jeunes qui peignent les murs. On découvre aussi que là-bas comme partout les filles sont plus dégourdies que les garçons, que l'amitié c'est bien mais que parfois on se dispute... Ok, mais encore ?

Commentaires

  • Tu fais chier à fermer les commentaires sur les films de septembre 2009 !
    Tu sais bien que je vois tout avec 6 ans de retard.
    C'est normal que les mecs ne voient pas le pathos et l'émotion dans le film de Christophe Honoré "Non, ma fille tu n'iras pas danser". ils n'ont pas le beau rôle dans ce film. De même que les mères sont responsables de tout, les mecs sont "à côté" sans exprimer le moindre de leurs sentiments, sauf quand ils ont le beau rôle. La figuration, dans une famille, peut aussi avoir des conséquences néfastes sur les enfants !

  • J'ai RIEN fermé...
    Je ne comprends pas pourquoi ils sont effectivement fermés, même des plus récents !

  • Te bile pas ma Pascale. J'écris ça ici, et pis c'est tout !

  • Oui ben la prochaine fois tâche d'être aimable.
    En attendant, va te laver le groin avec du savon.

Les commentaires sont fermés.