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MAGGIE de Henry Hobson **

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Synopsis : Alors qu'une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. 

Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu'elle a été contaminée, elle s'enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s'il lui faut affronter les forces de police...

 

Renouveler le film de zombies qui marchent au ralenti n'était pas évident et Henry Hobson y parvient en grande partie. Ici, le mot zombie n'est jamais prononcé. Il s'agit de "malades", la maladie se transmet par morsure et le malade est conscient de ce qu'il va devenir. C'est quand il commence à sentir la charogne que les forces de l'ordre interviennent pour placer le malade en quarantaine. En fait de quarantaine, les malades sont parqués, abandonnés, livrés à eux-mêmes et destinés à s'entre-bouffer. Car oui, comme toujours, le zombie a la dalle et il est carnivore. Mais la bonne idée parmi toutes les bonnes idées du film est de ne pas montrer ces images, mais simplement d'évoquer cette fin sinistre.

 

Certaines familles ne signalent pas qu'ils ont un ou plusieurs malades chez eux et tentent de les garder. Car ici, les zombies, avant transformation, sont d'abord des êtres humains, aimés par leurs proches qui se disent comme pour toute maladie qui surgit injustement : "ça n'arrivera pas chez nous !" Et c'est ça qui est beau et inédit ici : l'amour. Et le cœur du film est l'amour réciproque d'un père et sa fille. L'un et l'autre sont conscients de ce qui va advenir. La mère isole ses deux autres enfants non contaminés et les envoie vivre ailleurs. Elle lâchera prise aussi car elle n'est pas la "vraie" mère, ce dont on se doute dès le début. Il reste donc la fille et le père qui s'aiment d'amour et la relation est magnifique.

 

Jusqu'où peut-on aller pour sauver son enfant ? Pour l'accompagner quand le pire devient inévitable ? On peut même y voir poindre le thème de l'euthanasie...

 

Et puis le réalisateur, se laisse dépasser par son sujet et rate sa fin.

 

Schwarzie doux , aimant et émouvant comme jamais et Abigail Brelin sont parfaits.

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