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THE DANISH GIRL de Tom Hooper ***

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Gerda et Einar Wegener sont mariés depuis six ans et s'aiment comme au premier jour. Chaque geste, chaque regard est une déclaration d'amour à l'autre. Einar est un peintre de talent reconnu tandis que Gerda peine à faire reconnaître et exposer ses œuvres.

Un jour que son modèle ne peut poser, Gerda demande à son mari de le remplacer en portant des vêtements de femme. C'est ainsi que le personnage de Lili, enfoui dans l'inconscient d'Einar fait son apparition. Commencé comme un jeu entre les deux époux qui se rendent à des soirées et font passer Einar pour sa cousine Lili, ils découvrent une véritable souffrance chez Einar qui assure que Lili est en fait sa véritable personnalité. Inconditionnellement éprise de son mari, Gerda n'aura de cesse de l'accompagner dans sa transformation à une époque (1930) où forcément le transgenre n'avait jamais été envisagé.

 

Si comme moi vous avez envie d'un grand et beau film d'amour cette Danish girl est faite pour vous, sinon Fuyez pauvres fous ! car vous risquez d'être fort agacés, et au vu des critiques que j'ai lues, vous trouverez ce film maniéré, ampoulé et larmoyant.

 

Sans être bouleversée, j'ai été infiniment touchée, beaucoup plus que par la rencontre récente de Carol et Thérèse, par les épreuves que traversent Einar/Lili et Gerda, et très impressionnée par la force inaltérable de leur amour. Confrontés à cet événement de réattribution sexuelle totalement inédit à l'époque, la complicité des deux jeunes gens et la compréhension sans faille de Gerda forcent le respect. Ils sont d'autant plus impressionnants qu'ils doivent braver le regard des autres et surtout dépasser les barrages des toubibs du moment qui cherchent à soigner Einar par des méthodes de tortionnaires et concluent hâtivement à une forme de schizophrénie. Ils tiennent bon jusqu'à leur rencontre avec un médecin allemand qui ne propose pas à Einar la camisole mais la première intervention chirurgicale de réattribution sexuelle jamais réalisée dans le monde, sans lui cacher les risques considérables encourus.

 

Plus qu'un film dossier sur les étapes médicales et chirurgicales du changement de sexe, le réalisateur s'attache plutôt à évoquer les souffrances et les angoisses, la dépression profonde d'un être vivant dans un corps et une identité qu'il ne reconnaît pas, n'accepte pas, ne supporte pas. Il compose également des tableaux d'une beauté époustouflante sur la ville de Copenhague qui donnent une envie folle d'aller visiter la ville.

 

Alors évidemment Eddie Redmayne, beau comme un ange, et Alicia Vikander forte et fragile, pleurent beaucoup, mais je les ai trouvés infiniment touchants, vibrants. Une apparition sublime, totalement inattendue (je n'avais rien lu ni vu avant) après une heure de film ajoute encore une touche irrésistible à l'aspect pudiquement érotique de l'ensemble.

Commentaires

  • Et bien, moi qui avais envie de voir ce film, tout en étant partagée...tu me donnes envie de voir ce film, tout en étant partagée ! Il a l'air touchant, et très esthétique. Et j'aime bien les personnages troubles.

  • J'étais comme envoûtée par moments !

  • Je n'ai pas aimé ce film, vraiment décevant par rapport au sujet fort et intéressant à la fois. Je ne comprends pas trop l'axe choisi par le réalisateur en nous refaisant finalement une version plus light de Laurence Anyway et puis plus globalement ça m'a fortement ennuyée et pas du tout émue. J'ai beaucoup aimé l'interprétation d'Eddie Redmayne mais la surexposition d'Alicia Vikander (qui ne m'a fait ni chaud ni froid) le bouffe et c'est regrettable.

  • Je comprends que ce film puisse être agaçant. Et effectivement on voit cette histoire un peu du point de vue de Gerda. Mais ça m'a estomaquée la façon dont elle vit cela à une époque où personne n'avait entendu parler de ce problème.
    Et puis qu'Est-ce que c'est beau !

  • j'avoue, je n'y suis allée que pour accompagner ma fille qui est folle de l'acteur principal. Le film ne m'a pas plu, je n'y ai trouvé aucune originalité, aucun souffle, j'ai eu beaucoup de mal à garder les yeux ouverts. Enfin, jusqu'à ce qu'apparaisse à l'écran mon Matthias chéri d'amour, et je suis rentrée subjuguée une fois de plus par sa beauté et mon dieu, ce sex-appeal, c'est pas possible, qui peut résister ???

  • Oui il est d'une beauté surhumaine... inhumaine !

  • Ahah j'ai bien aimé ta manière de décrire l'apparition. Et bien moi j'étais frustrée, car Matthias est assez vilain dans ce film (comme dirait une amie, en sosie de Poutine) alors qu'il est tellement beau par ailleurs !

    Contrairement à toi, j'ai préféré "Carol". Mais je suis d'accord, de grands acteurs, une belle mise en scène, un très beau jeu de lumière.

  • Il est vrai qu'il est un peu engoncé dans ses costumes ajustés :-)
    Et ta copine n'a pas tort. Ce qui reviendrait à dire que Vlad' n'est pas mal du tout.

    Oui, des tableaux vivants, c'est beau à regarder !

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