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TRIPLE 9 de John Hillcoat ***

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Un hold up virtuosement exécuté en pleine journée, façon Heat, déchaîne la police d'Atlanta Georgie et notamment le flic alcoolo, voire plus quand il y a de la farine qui traîne, Jeffrey Allen.

Très vite on découvre que parmi la bande de malfrats se trouvent Mike, ancien membre des Forces Spéciales, Gabe ancien flic révoqué et son frère Russel truand au cœur tendre, Marcus et Franco deux flics ripoux bien comme il faut et encore en exercice. Dans le même temps, Chris, jeune policier vertueux et neveu de Jeffrey intègre l'équipe dans laquelle sévissent les ripoux.

 

C'est la mafia russo-israélienne surnommée mafia kasher qui a commandité le hold-up. A sa tête se trouve Irina, et il faut plusieurs mises au point rétiniennes pour reconnaître Kate Winslet avec son look-plus-vulgaire-tu-meurs entre Sharon Stone version Casino et Dalida version Dalida. Une composition incroyable à laquelle elle ne nous avait ni habitués ni préparés et qui a dû bien l'amuser. Son mari chéri est en prison et pendant l'incarcération, la vente continue et Irina s'y entend parfaitement pour faire tourner les affaires en son absence.

 

Lorsque le premier hold-up est réalisé, la bande des 5 pense en avoir définitivement fini avec cette folle furieuse mais elle en redemande et a des moyens de pression pour convaincre, comme seuls les sociopathes en ont... Les pauvres se voient donc contraints de remettre le couvert pour un nouveau larcin encore plus dangereux et difficile.

 

Après le foudroyant et désespéré La Route, sublime adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy et le très violent et méchamment burné Des Hommes sans loi, le réalisateur australien, décidément très doué s'attaque à un nouveau genre, le thriller policier 45 % action et 65 % suspens (oui ça fait 105 % mais dans le film il y a une fille 50 % toxico et 75 % pute, on fait comme on veut avec les %).

 

Même si cette fois on a une vague impression de déjà vu, John Hillcoat (on dit Hill Cote ou Hill Côte d'après vous ?) sait néanmoins manier les retournements, les imprévus et les ambiances. Et parvient également comme seul le cinéma sait le faire, à nous révéler un code inconnu du béotien : le TRIPLE 9. Donc, je devrais retirer la mention "vague impression de déjà vu". Le code 999 ou triple 9 pour faire in the mood, est utilisé par les professionnels de la profession lorsqu'un flic est à terre. Dans ce cas, TOUS les flics de la région et des environs sont appelés à la rescousse pour se rendre sur les lieux du drame. Cela laissera aux malfaisants, un peu plus de temps pour réaliser leur méfait. Futé non ? Le truc  pour les ripoux est : quel flic choisir ?

 

Voilà, vous savez tout ce que vous devez savoir. En dire plus serait criminel.

 

Je reprocherais juste à John Hillcoart qui réalise de la vraiment belle ouvrage... de ne pas creuser davantage certains des beaux personnages qu'il met en scène ici. En premier lieu celui d'Aaron Paul, même si son rôle de petit truand véner se rapproche  beaucoup de SON GRAND rôle (jusqu'ici) torturé dans Breaking Bad, il maîtrise parfaitement la fragilité et la souffrance d'un type pas bien malin, voire plutôt agaçant mais qui a du cœur et une conscience. Et comme dans Breaking Bad (la meilleure série du monde), il parvient à retourner l'avis du spectateur. Et l'envie de lui en coller une se transforme en besoin de le prendre dans les bras pour le protéger. Sacré Aaron.


Et puis cette fripouille de Casey Affleck, plus gueule d'ange tu meurs. Le réalisateur, jaloux de sa dégaine d'ado (il a 40 ans quand même !) a essayé de me le rendre agaçant en lui faisant non stop mâchouiller un chewing-gum apparent. Loupé, dans la vraie vie, je pourrais tuer quand je vois et entends quelqu'un ou qu'une mâcher ce machin mais quand c'est Casey, j'ai juste envie de lui enlever avec les dents ! Bref, son très joli personnage de flic intègre seul contre tous, la mafia, les gangs, ses collègues méritait plus de traitement. Bon, il est parfait quand même.


Et le film est 200 % excitant.

 

Et du joli garçon, ça ne manque pas ici et John, pas rancunier finalement, nous les met tous, même si trop fugacement, torse nu. Et vous savez comme j'aime les beaux garçons torse nu. Et Madame Jada Pinkett doit être aux anges !

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Par contre la bande de Mexicanos, je leur confierais pas mon chien...

 

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Commentaires

  • C'est Côte. Probablement.

  • Comme un manteau ?

  • ça s'écrit pareil, je suppose que ça se prononce pareil, logiquement. Sinon ce serait Hillcott.

  • Rrro bon sang mais c'est bien sûr ! Et moi j'ai tendance à dire Hillcott.

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