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GREEN ROOM de Jeremy Saulnier **

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Avec : Anton Yelchin, Imogen Poots, Patrick Stewart

Synopsis : Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents. Alors qu’ils retournent en backstage après leur set, les membres du groupe tombent sur un cadavre encore chaud et deviennent alors la cible du patron du club et de ses sbires, plus que jamais déterminés à éliminer tout témoin gênant…

Depuis que j'ai osé un Festival International du Film Fantastique de Gérardmer et un Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, j'ai moins peur d'avoir peur au cinéma. J'y ai compris que Fantastique ne signifiait pas forcément horreur quoique Gérardmer soit plus dédié aux zombies et autres créatures sanguinolentes que Strasbourg (où j'espère retourner) qui m'a fait découvrir ceci, ceci et encore cela.

 

Manifestement pour ce genre de survival le canevas semble toujours approximativement le même. Placer des jeunes pas forcément sympathiques avec un cerveau moyennement en état de fonctionnement dans une situation désespérée et chacun fera preuve pour survivre d'énormément d'imagination et d'ingéniosité voire se transformera en véritable machine de guerre !

 

Ici les acteurs ont tous une tête de "bon sang mais j'ai déjà vu cette tête quelque part" mais comme la plupart sont très jeunes, sauf Patrick Stewart (très très vilain et même très très flippant), ils peuvent encore faire leurs preuves.

 

Bien qu'il y ait des punks inoffensifs dont la musique explique sans doute la joute qu'ils ont pris aux neurones et des néo-nazis à pitbulls, on n'a pas vraiment peur tant tout se passe en vase clos et qu'on quitte peu l'enceinte où sévissent les nazis. On dirait qu'ils hésitent à quitter leur entre-soi même si l'on comprend parfaitement qu'il ne faut pas empiéter sur leurs plate-bandes nauséabondes.

 

Dans le style il n'en restera qu'un, il en reste finalement deux du côté des gentils. ça se laisse voir sans ennui et sans passion et les chiens de nazis sont finalement de braves bêtes. Le premier film de ce réalisateur Blue Ruin ne m'avait déjà pas totalement convaincue.

Commentaires

  • Pour ma part, j'ai énormément aimé ce film même si je comprends ton avis un peu plus réservé. Je ne l'ai pas trouvé parfait mais son propos plus intéressant qu'il en a l'air, la tension que j'ai trouvée omniprésente, la maîtrise du huis-clos et l'énergie générale dégagée m'ont vraiment séduite.

  • Oui j'ai lu que tu avais beaucoup aimé. Je suis épatée par ta façon de trouver du sens !

  • Que veux-tu, quand on aime... :)

  • Je viens d'apprendre le décès du tout jeune (27 ans) Anton Yelchin, écrasé par sa propre voiture.
    Triste disparition de celui dont on avait pu croiser le regard intense dans des films aussi divers que "Star Trek", "Alpha dog" ou "Only lovers left alive"... Une pensée pour lui.
    Et des bises pour toi ma Pascale***

  • Super de venir pour une aussi joyeuse nouvelle :-(' mais je sais que sur le plan pipole tu es une bible.
    C'est bien triste il avait une bien belle présence et quel accident stupide... encore plus couillon que d'être sur la route. Espérons qu'il ne soit pas resté trop longtemps coincé entre sa voiture et le mur.
    Ah oui dans Only lovers... il se faisait bouffer par Mia ?

  • Oui, c'était lui qui livrait des guitares vintage à Tom, avant de finir sous les crocs de Mia.
    Fallait que j'en parle à quelqu'un qui le connaissait, et c'était forcément toi!

  • Oui il était très bien dans ce rôle d'ailleurs ! Et il a approché TomLove !
    Oui parle moi toujours, tu sais que je suis friande de pipoleries, mais de pipoleries moins tristes si possible :-(

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