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BLOOD FATHER

de Jean-François Richet **

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avec Mel Gibson, Erin Moriarty, Diego Luna, William H. Macy

John Link est un ex : motard, alcoolique, taulard, mari, papa... En conditionnelle, il vit dans une caravane au milieu de nulle part dans le souvenir de sa fille Lydia portée disparue depuis 4 ans alors qu'elle en avait 13. Il exerce le métier de tatoueur et a quelques échanges existentiels avec son ami et voisin Kirby chargé de l'empêcher de faire des conneries.

Tout va cahin caha jusqu'à ce que Lydia, en très fâcheuse situation... refait surface et fait appel à son papounet pour la sortir d'un très mauvais pas. La fugueuse s'est acoquinée depuis toutes ces années à de dangereux et cruels sociopathes également narcotrafiquants qu'elle a eu le tort de contrarier. Le voisin conseiller Kirby n'y pourra rien. John pour sauver sa fille doit refaire des conneries et notamment violer sa conditionnelle.

 

Il la retrouve effectivement, pas bien en forme. Droguée, alcoolique... les chiens ne font pas des chats et va désormais mettre toute son énergie et son savoir-faire pour libérer sa Lydia de ses addictions et de ses poursuivants.

 

La seule et unique raison qui m'a poussée dans la salle et d'après moi la seule et unique raison de voir ce film sans trop de surprises, même s'il me faut concéder la fin quelque peu inattendue, est évidemment Mel Gibson. Bodybuildé comme un sex-toy, tatoué comme un bad-boy, délesté de tous ses tics faciaux made in l'Arme Fatale, pas cabotin pour un dollar, il fonce dans le tas en courant, en conduisant une vieille bagnole, en enfourchant un gros engin et en multipliant les astuces pour combattre à lui seul tout un cartel de tarés. Il n'a jamais été aussi bon depuis Le complexe du Castor où il réussissait l'exploit de ne jamais être ridicule malgré une peluche greffée au bras. C'est dire s'il a de la ressource. De plus, je trouve qu'il n'est jamais si bon et crédible que lorsqu'il joue le rôle d'un papa gâteau (ce qui lui est souvent arrivé il me semble) et ça tombe bien, ici encore il est tout foufou de sa ravissante fille (Erin Moriarty, ravissante et quel nom de star !).

 

Il est donc bien dommage que Mel Gibson s'éloigne si longtemps et si souvent des studios. En plus d'être un excellent acteur, Mel est BEAU. Aux deux tiers du film et pour les besoins de l'histoire, il se rase l'imposante touffe multicolore qui lui sert de barbe et waouh... ça le fait toujours. Il faudra d'ailleurs qu'on m'explique cette injustice : pourquoi les rides, et je ne parle pas de ridules d'expression autour des yeux ou de la bouche, mais de sillons profonds de trois centimètres, sont si sexys chez les hommes... ok, chez certains ? Et puis non, qu'on ne me l'explique pas.

 

Evidemment, vous allez me dire que je parle peu de cinéma ici. Et bien disons que je n'avais d'yeux que pour Mel. Que Richet a la bonne idée et le talent de boucler son film en une heure et vingt huit minutes (et je pense que les réalisateurs qui réussissent cela de nos jours devraient demander la légion d'honneur !) et que donc, même si l'histoire, les méchants, la réalisation sont très convenus, on ne s'ennuie pas un instant.

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