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mel gibson

  • BLOOD FATHER

    de Jean-François Richet **

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    avec Mel Gibson, Erin Moriarty, Diego Luna, William H. Macy

    John Link est un ex : motard, alcoolique, taulard, mari, papa... En conditionnelle, il vit dans une caravane au milieu de nulle part dans le souvenir de sa fille Lydia portée disparue depuis 4 ans alors qu'elle en avait 13. Il exerce le métier de tatoueur et a quelques échanges existentiels avec son ami et voisin Kirby chargé de l'empêcher de faire des conneries.

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  • LE COMPLEXE DU CASTOR de Jodie Foster **(*)

    Le Complexe du Castor

    Walter Black souffre d'une dépression carabinée qui le rend absent et étranger à tout, à sa femme, ses enfants, son travail. Il est responsable d'une entreprise de jouets qui périclite. Après deux années faites de traitements, de psychiatrie et autres thérapies de groupe inefficaces sa femme qui s'était évertuée à le soutenir et à lui maintenir la tête hors de l'eau lui demande de quitter la maison pour protéger ses enfants de plus en plus perturbés par cette situation. Seul à l'hôtel et plus désespéré que jamais, Walter tente par deux fois de mettre fin à ses jours. C'est une marionnette en forme de Castor qui va en quelque sorte lui sauver la vie en se mettant à parler par la bouche de Walter lui-même. La peluche deviendra le double "positif" de Walter, celui qui réussirait à dépasser la maladie, ou plutôt celui qu'il serait s'il n'était pas malade. La bestiole désormais fixée à son bras gauche, Walter entreprend de reconquérir son entourage en lui demandant de s'adresser exclusivement à elle. Si le subterfuge est rapidement admis sur son lieu de travail et par son plus jeune fils ravi de retrouver son père par ce biais, c'est beaucoup plus difficile à admettre pour le fils aîné ado pénible particulièrement hostile voire honteux et par sa femme qui commence à trouver la peluche envahissante. En effet, alors que Walter reprend pied peu à peu, le Castor semble acquérir sa propre indépendance.

    Je commence par l'aspect fâcheux qui hélas fait beaucoup de tort au film qui parle comme rarement de cette fourbe maladie, la dépression. Que vient faire cette histoire d'ados perturbés (pardon pour le pléonasme) chiants comme la pluie dont on n'a que faire ! Que le fils aîné (je ne cite pas l'acteur dont l'absence totale de présence fait peine à voir !) soit perturbé par l'attitude étrange de son père, soit, qu'il fasse payer 200 dollars (ou 500 à la tête du client !!!) les dissertations qu'il rédige pour ses ptits copains, bon... mais que par dessus le marché il s'entiche d'une pédante délinquante (excusez-moi mais j'ai bien ri...) chargée d'un lourd traumas, et là, trop c'est trop. D'autant que l'absence totale de charisme et de crédibilité du couple miniature (Jennifer Lawrence à des années lumière de sa prestation miraculeuse dans "Winter's bones") font que non seulement on se désintéresse prestement de leurs déboires mais qu'en plus ils deviennent tout aussi rapidement très très agaçants voire crispants ! Il fallait que ce soit dit, ça soulage.

    J'aurais adoré que Jodie Foster se consacre exclusivement au personnage de Walter et à son acteur principal Mel Gibson (nouveau paria d'Hollywood...) qui semble s'être abandonné totalement à ce rôle qui lui permet de donner libre cours à son masochisme inné mais aussi de dégager l'aspect vraiment dramatique du personnage. Semblant parfaitement dominer le sujet et comprendre ce mal sournois qui peut isoler définitivement celui qui en est atteint tant cette maladie doit être mystérieuse et insondable pour les proches, Mel Gibson réussit l'exploit de ne jamais tomber dans le ridicule. Malgré la bestiole en peluche rivée à son bras, de jour comme de nuit, même sous la douche, à aucun moment on ne doute de sa souffrance réelle et de son désarroi lorsque sa femme lui demande de s'en défaire pour un dîner aux chandelles. Impressionnant dans les scènes où l'anxiété fait place à l'angoisse puis à la panique, l'acteur se montre vraiment émouvant à de nombreuses reprises. Il faut tout le talent de deux personnes (la réalisatrice et son interprète) impliquées et ayant compris cette maladie pour l'appréhender avec autant de délicatesse et d'authenticité. La belle scène où le personnage de la femme interprétée bravement par Jodie Foster souhaite que son mari redevienne comme avant, et qu'il lui explique que la dépression ne l'a pas rendu amnésique mais que son souhait à lui  n'est pas d'être comme avant mais réellement un autre est bouleversante. D'autres scènes plus éprouvantes ne mènent pas ce film différent au thème déconcertant vers un banal happy end...

    Dommage que les digressions casse-pieds des horripilants ados... oups pardon, je l'ai déjà dit.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA VIDA LOCA de Christian Poveda***

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    HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

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    VALENTINE'S DAY de Garry Marshall*

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    LE MAC de Pascal Bourdiaux*

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    WOLFMAN de Joe Johnston °°

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    MES COUPS DE ET AU COEUR
    Todd Phillips
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  • HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

    Hors de contrôleHors de contrôle

    Thomas Craven est un inspecteur de police de Boston fatigué (ça se voit à son imper mastic... dans ma famille chez moi on appelle ça "un Colombo"). Il a élevé seul sa fille Emma qui est partie faire ses études en Pensylvannie. Alors que la chérie de 25 ans revient passer quelques jours chez son papounet d'amour, elle se fait assassiner devant lui sans qu'il puisse rien faire. Persuadé que la fusillade lui était destinée, il mène l'enquête qui le conduit sur de fausses pistes mais rapidement lui fait découvrir les secrets de sa fille, de son travail et de ses implications politiques.

    On comprend avant Thomas que le boulot d'Emma, ingénieur dans une gigantesque entreprise qui chipote avec le nucléaire, est au centre de l'histoire. Les intérêts qui mettent en cause les marchands qui arment les pays en guerre, les terroristes, la cuisine et les manoeuvres politiques, l'intervention de l'Etat à tous les niveaux, le secret défense, la CIA qui manoeuvre, tout ça... on s'en fiche un peu. On peut bien sûr, si on est de mauvaise humeur faire les gros yeux au côté justicier MAIS hors la loi/de contrôle de Thomas qui venge sa fille en faisant des cartons sur tout ce qui gigote... mais bon, moi j'ai décidé que j'allais voir Mel Gibson au cinéma et que de toute façon j'ai parfois envie de déboulonner tout ce qui remue pour moins que ça !!!

    Et il est vrai que du Mel, si t'en veux pas, t'en re-auras quand même ! En effet, mis à part Danny Huston dans son sempiternel et fatigant rôle de méchant patron vraiment pas subtil, quelques conversations énigmatiques avec Ray Winstone qui joue un agent nettoyeur de la CIA, et quelques jolies scènes où sa fille lui revient en fantôme, Mel est seul, bien seul. Et le solitaire misanthrope hermite las et dégoûté de la vie, il fait ça très très bien. Et encore mieux je dirai après quelques années d'absence sur les écrans qui lui ont harmonieusement buriné le visage (pourquoi ça va si bien aux garçons et que ça fait si moche chez une fille ????), il est ici particulièrement malheureux, sombre et accablé ce qui est parfaitement compréhensible. Mais surtout, il semble avoir gommé tous ses tics et une sobriété vraiment bienvenue le rend encore plus touchant. D'autant que le réalisateur évite de lui mettre en bouche des répliques où l'humour à deux balles auraient démontré le cynisme du bonhomme. Quand on vient de perdre son enfant (et Mel s'y connaît... peu de films je crois où il ne soit veuf ou n'ait perdu un enfant) on n'a plus trop envie de faire dans la blagounette grasse, et Mel est donc exemplaire, comme absent mais déterminé, uniquement habité par sa vengeance (roooo, c'est pas bien, faut pas le faire !), il est le mec qui n'a plus rien à perdre et se fout de tout, avec son oeil bleu acier mais constamment très humide.

    Bon, de toute façon, moi, voir un papounet et sa fifille marcher bras dessus bras dessous au ralenti, ça me fait fondre !