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9ème F.E.F.F.S - HENRY

PORTRAIT OF A SERIAL KILLER

de John McNaughton ***

M. FOR MURDER

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Avec : Michael Rooker, Tom Towles, Tracy Arnold

 • USA • 1986 • 1h23

Synopsis : Film précurseur, sorte de biographie authentique et hyperréaliste du véritable tueur en série Henry Lee Lucas, ce portrait d’un tueur en série est une curiosité, une œuvre injustement méconnue. Il a, de plus, le mérite de révéler l’inquiétant Michael Rooker.

Je ne connaissais ni cet Henry ni le personnage du véritable tueur en série dont il s'inspire et qui fut reconnu coupable et avoua plus d'une centaine de meurtres. Mais nul doute qu'il est un "modèle" pour tous les célèbres serial killers du cinéma tels que John Doe ou Hannibal Lecter.

 

John McNaughton dépeint un type asocial totalement inadapté qui choisissait au hasard ses victimes dans la rue. Souvent des femmes dont le seul tort fut de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Henry n'a ni plan ni mission, il tue sans doute pour se venger de son enfance traumatisante. Pourtant il se montre particulièrement inventif en ne répétant pas ses meurtres de façon identique suivant un cérémonial mais en diversifiant les modes opératoires, ce qui, selon lui a permis de ne pas mettre la police sur la piste d'un tueur unique. Malade, psychopathe, cruel mais pas con !

 

Evidemment, tout semble ici, comme souvent, être de la responsabilité unique de la mère prostituée et indigne qui l'obligeait à regarder ses ébats avec tous les hommes, qui l'habillait en fille, le battait, se moquait de lui.

 

Sa rencontre avec Ottis, un autre malade sanguinaire ne va pas arranger les choses. Les deux associés iront jusqu'à s'offrir une caméra, filmer leurs crimes et les regarder en boucle ensuite totalement hébétés.

 

Le réalisateur choisit de ne pas montrer les meurtres. Ils ont lieu hors champs. On entend ce qui se passe et on découvre le résultat. La violence, même quand elle n'est que sonore, est néanmoins très crue et réaliste.

 

L'acteur Michael Rooker dont c'était le premier film est étonnant.

Commentaires

  • Une œuvre injustement méconnue ? Dans les vidéoclubs de mon adolescence, il était plutôt une référence dans le genre. J'ai longtemps tourné autour mais je n'ai finalement jamais osé le regarder, tant l'affiche, avec son côté hyperréaliste, suffisait à me faire peur brrrr

  • Oui il me semble aussi qu'elle n'a rien d'injustement méconnue... Mais peut-être y'a t'il eu peu de spectateurs ! De toute façon ce qui est écrit sur les affiches parfois...
    Bon oui, il fait peur Henry et c'est parfois sanglant, mais tu es une grande fille à présent :-)

  • Ahahahaha euh parfois j'me d'mande ;-)

  • Je m'en doutais un peu :-)

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