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LUMIÈRE 2016 - Bilan

Je vous avais dit que les photos prises de mon portable seraient grandioses !!! Je veux quand même et nonobstant réunis vous montrer comment une salle de 5 000 places où il n'en reste pas UNE seule libre est impressionnante. Et encore, je ne vous montre pas le parterre géant où j'ai eu la chance de trouver une place. Quand on est seule, on est facile à caser... Le plus surprenant est que je déteste la foule. J'ai la chance en règle générale de pouvoir aller au cinéma à des heures où mon espace vital est respecté. Pendant un festival, je dois être dans un état second car attendre, faire la queue, regarder un film sur les marches d'escalier, être entourée de mes semblables, et parfois même leur adresser la parole... tout cela ne me pose AUCUN problème.

Donc cette après-midi là, dimanche 16 octobre, il y a un siècle je pense, nous attendions Catherine, et elle est venue. Toujours aussi modeste et se sentant illégitime pour le Prix Nobel du Cinéma comme appelle très modestement Thierry Frémaux le Prix Lumière qu'elle a reçu jeudi.

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Je vous ai prévenus... Mon appareil chéridamour est mort, alors c'est moche, c'est flou. Mais J'Y ETAIS !

C'était très fort, très beau, trés émouvant, tout ce monde debout pour acclamer Catherine en attendant de revoir dans une magnifique copie restaurée Indochine de Régis Wargnier. Le réalisateur était là ainsi que Linh-Dan Pham très émue de retrouver "sa maman de cinéma". Son rôle de la jeune princesse indochinoise Camille, fille adoptive d'Eliane était son tout premier. Elle avait 17 ans. Elle était extraordinaire. Le film n'a rien perdu de sa beauté, de sa force dramatique, de son aura romantique. C'est un film dont je ne me lasse pas. Emportés dans les tourments et la folie de l'Histoire coloniale française, c'est une folle et magnifique histoire d'amour entre trois personnages interprétés avec fougue et fièvre par Catherine Deneuve, Linh-Dan Pham et Vincent Pérez presque trop fade par rapport au charisme monumental des deux femmes. Dans des rôles secondaires Jean Yanne et Dominique Blanc sont extraordinaires.

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Le Festival, ce festival c'est avant tout et surtout pour moi, des films. Les découvrir, me laisser guider les yeux fermés par les choix de Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux. Et forcément attendre le ou les coups de coeur. L'année dernière, je m'étais laissée complètement embarquer, séduire, hypnotiser par Bad Boy Bubby de Rolf de Heer (le premier que j'avais vu) puis par Joe Hill de Bo Widerberg.

 

Cette année, ce fut Merrily we go to hell un film, une pépite, un joyau de 1392 (mais non 1932... merci Aifelle et Laure de lire :-)) de Dorothy Arzner, mélo grandiose plein d'humour et de larmes avec un couple à tomber, Sylvia Sidney et Fredrich March

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avec en bonus un Cary Grant tout jeunot :

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et une série réalisée par un réalisateur virtuose, The Young Pope, l'histoire inventée et prodigieuse du Pape Pie XIII interprété par un Jude Law très inspiré (diffusion dans vos postes dès le 24 octobre sur Canal +) :

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Le Festival Lumière, c'est Bertrand Tavernier, omniprésent. Il enchante le festival de ses présentations cinéphiles, enthousiastes, érudites. Et il reste dans la salle pour voir les films qu'il connaît plan par plan :

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Parfois il est avec son complice et co-créateur de ce Festival, Thierry Frémaux :

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Parfois entre deux séances, il faut aller aux toilettes et sur qui on tombe ? Après avoir entendu son rire tonitruant retentir dans la salle. Lui-même Prix Lumière en 2013 (j'y étais).

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Le Festival ce sont des souvenirs. Le premier "lauréat" c'était Clint (j'y étais), en 2009, dans un autre temps...

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La magnifique salle du Centre des Congrés de Lyon où Catherine Deneuve a reçu son prix en présence de Roman Polanski, Chaira Mastroiani, Vincent Lindon, Lambert Wilson, Jerry Shatzberg, Bertrand Tavernier, Vincent Pérez, Pascal Thomas, Eric Lartigaut, Park-Chan Wook, Ludivine Sagnier, Julie Depardieu... Bon, j'en oublie, mais j'y étais...

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 On se fait "belle" avant la soirée de remise du prix et avant la cérémonie de Clôture :-)

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 La foule s'amasse juste avant le tournage du remake de la Sortie des Usines Lumière le samedi :

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Brocante cinéphile le samedi et le dimanche :

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L'entrée côté cour de l'Institut Lumière rue du Premier Film... Ce nom de rue me fait toujours rêver...

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La maison des Frères Lumière (devenue l'Institut) où tout a commencé :

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Le jardin d'hiver si cher à Madame Lumière :

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Le jardin du Festival :

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Sortie du Hangar du Premier Film :

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Le Hangar, resté tel quel :

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Queue leu leu devant la salle de L'Insitut :

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La salle Tony Garnier qui accueille les 5 000 personnes à la cérémonie de clôture :20161016_142629-1.jpg

Voilà, c'est fini. C'était prodigieux. Si vous souhaitez de belles photos, de beaux textes, rendez-vous sur le très beau site du Festival !

Commentaires

  • Un joyau de 1392 ? Tu me fais peur là .... Un très bon festival et tes photos, elles ne sont pas si mal que ça.

  • Ah oui je te garantis. J'ai vu des films des années 40 complètement vieillots, datés, dépassés mais celui là est follement moderne d'ailleurs le mot moderne est employé plusieurs fois dans les dialogues. L'interprétation est exceptionnelle, rien à voir avec les films muets. Les dialogues sont brillantissimes, intelligents, l'histoire très forte. Oui un joyau inconnu comme sa realisatrice... Une pionnière.

    Les photos quand c'est dehors avec de la lumière ça va.

  • Mille trois cent quatre-vingt-douze au lieu de mille neuf cent trente-deux... c'est ça qui effraie Aiffelle je crois! Ça ne saute pas aux yeux ;-)

  • Mouarf, quel œil. En effet, y'a de quoi trembler :-)
    C'est fou comme l'œil rectifie !

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