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11 MINUTES

de Jerzy Skolimowski ***

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Avec Richard Dormer, Paulina Chapko, Wojciech Mecwaldowski

Synopsis : Un mari jaloux hors de contrôle, une actrice sexy, un réalisateur carnassier, un vendeur de drogue incontrôlable, une jeune femme désorientée, un ex-taulard devenu vendeur de hot-dog, un laveur de vitres en pause 5 à 7, un peintre âgé, un étudiant qui a une mission secrète, une équipe d'auxiliaires médicaux sous pression et un groupe de nonnes affamées. 11 moments de vie de citadins contemporains qui vont s'entrecroiser et s'entrelacer.

Une heure et onze minutes, pas plus mais quand même, pour raconter 11 minutes qui vont être définitivement marquantes dans la vie de quelques personnes empêtrées dans leurs problèmes. 11 minutes que le réalisateur décortique, scrute, refilme, remontre sous différents angles, selon différents points de vue. Les personnages ne vont pas à proprement parler se rencontrer mais ils vont vivre le même évènement au même endroit au même moment. Les petits malins trouveront sans doute la solution, surtout que régulièrement un énorme avion se dirige vers des tours... ah ah ah ! Moi, personnellement, ça m'a soufflée l'épilogue en cascade ! 

Je ne saurais dire si ce film est un pur chef-d'œuvre (mais je ne crois pas) ou la pire arnaque (je ne crois pas non plus). J'ai l'impression que le réalisateur (que je ne connais pas personnellement) est un misanthrope d'envergure. Son film n'est pas sympathique et aucun de ses personnages non plus. A-t-on besoin d'aimer les personnages ou de s'identifier ? Encore non.

J'ai vu des films de Skolimowski quand j'étais jeunette. Le cri du sorcier (parce que Alan Bates) et Travail au noir (parce que Jeremy Irons) : AUCUN souvenir. Je sais que je les ai vus. Point. Récemment en 2010, j'ai vu Essential Killing, et si vous avez le courage de lire, vous verrez que je n'avais pas vraiment adhéré à l'univers du monsieur. Cette fois encore, je me suis trouvée devant un objet cinématographique tellement extravagant.

Après avoir vu le film, on comprend ce que représente l'affiche. Grand moment où tout va s'enchaîner de la façon la plus absurde et dramatique possible ! Prétentieux ou génial ??? Je ne sais. En tout cas, je n'ai pas eu envie de sortir. A aucun moment. Parce que coûte que coûte je VOULAIS savoir. Maintenant je sais. Me voilà bien avancée. Les hasards et les coïncidences, six degrés de séparation, la fatalité tout ça. Et ce machin bizarre qui ressemble à une expérimentation, une œuvre de jeunesse alors que le monsieur a 78 ans. Finalement c'est vraiment pas si mal.

Commentaires

  • De Jerzy Skolimowski, je n'ai vu que Deep End ! Franchement, je pourrais faire mieux. J'ai essayé de voir Quatre nuits avec Anna, passé dernièrement à la télé, mais j'en ai eu marre et j'ai laissé tomber. Je le regrette maintenant, car je ne m'étais pas rendue compte que c'était un film de Jerzy Skolimowski, preuve s'il en est que je connais vraiment mal le monsieur, au point d'en oublier son nom.

    " Et ce machin bizarre qui ressemble à une expérimentation, une œuvre de jeunesse alors que le monsieur a 78 ans", voilà qui intrigue :)

  • Ah oui Deep end... vu aussi... Et oublié.
    Décidément Jerzy imprime mal mon esprit.

    11 mn est un film intrigant de bout en bout... peut être manipulateur et malgré ses personnages déplaisants je mets au défi quiconque de ne pas vouloir savoir comment ça va finir. On sait que ça finir en eau de boudin mais comment...

  • Mon copain voulait le voir, l'affiche m'attirait, un critique cinéma passionné nous l'a conseillé, puis nous sommes passés à côté en voyant la critique presse. A priori c'est dommage !

  • Les critiques n'ont pas aimé le côté misanthrope mais l'aventure valait le déplacement.

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