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PIERCING

de Nicolas Pesce *

Festival International du Film Policier de Beaune 2018 

Compétition Officielle

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Avec Mia Wasikowska, Christopher Abbott

Synopsis : Reed embrasse sa femme et son jeune fils avant de partir - semble-t-il - en voyage d’affaire. Dans sa valise, il n’a pourtant rangé ni vêtements, ni trousse de toilette, mais un nécessaire pour réussir le crime parfait.

Car Reed a tout prévu dans les moindres détails. Il va monter dans une chambre d’hôtel, faire appel aux services d’une call girl et la tuer à son arrivée, soulageant enfin son irrépressible envie de meurtre. Mais Jackie, la séduisante et mystérieuse prostituée qu’il fait monter dans sa chambre, pourrait bien mettre à mal son plan. Lorsqu’un événement imprévu vient perturber le cours des choses, Reed et Jackie débutent une partie haletante du jeu du chat et de la souris…

Voici donc le film que j'ai failli ne pas voir. Je dois rectifier le synopsis qui parle d'un jeune fils embrassé par son père avant de partir. Il s'agit en fait d'un tout petit bébé fille. Cela ne change strictement rien à l'affaire car le pauvre bébé après s'être fait caresser par le pic à glace de son papa n'apparaîtra plus dans le film. La première image est donc très perturbante : un bébé dans son couffin regardé avec dégoût par son père qui approche son pic à glace de son oeil... Evidemment, aucun bébé ne sera torturé dans ce film mais on comprend sans tarder que Reed n'a pas la lumière à tous les étages de son cerveau perturbé. Sa douce moitié semble parfaitement idiote aveugle au fait que son mari soit un taré. A moins qu'elle ne l'encourage. On s'en fiche.

Il part donc. Se retrouve dans une chambre d'hôtel moche où il commence par simuler la scène de crime qui devrait avoir lieu quelque temps plus tard. Cette partie est assez drôle. Les quelques traits d'humour, dont la dernière réplique (réjouissante) sont d'ailleurs l'unique raison pour que ce film recueille une étoile.

Car je l'ai trouvé vraiment pénible. Long malgré sa brièveté (1 h 30), j'ai regardé ma montre plusieurs fois et soupiré encore davantage. Et moche visuellement. L'hommage aux années 80 me semble une évidence jusque dans la musique, il ne manquait que K 2000... mais l'esthétique, qu'elle plaise ou pas, ne justifie pas un film.

J'ai d'ailleurs trouvé qu'il n'avait pas sa place ici. Il ne s'agit ni d'un polar, ni d'un thriller (quoique) mais d'un jeu sado-maso entre deux protagonistes qui ne cessent de se surprendre. Je pense que prendre la direction du Festival du Film Fantastique de Gérardmer aurait été plus appropriée. 

Bref, les scènes d'angoisse succèdent aux scènes où ça saignotte pour se diriger vers une scène vraiment gore qui m'a dégoûtée. J'ai trouvé les deux acteurs assez moches, mal filmés et surtout mal éclairés.

Quant au titre... mouais ! Que ne ferait-on pour montrer un sein perforé en gros plan et faire frissonner la salle ?

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