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VOYEZ COMME ON DANSE

de Michel Blanc **

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Avec Karine Viard, Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Jean-Paul Rouve, Jacques Dutronc, Sarah Martins

Synopsis : Voyez comme ils dansent…

Julien (Jean-Paul Rouve, menteur, immature et parano) sent comme une présence hostile derrière lui en permanence. Du coup, il se retourne et sursaute beaucoup. C'est marrant.

Alex (WIlliam Leghbil étudiant à vie...) son fils, apprend que sa petite amie Eva (Jeanne Guittet), lycéenne de 17 ans a oublié de le prévenir qu’il allait être père. Ce couple de petits jeunes est sans intérêt et pas crédible un instant. Aucune complicité entre les deux acteurs/personnages.

La mère d’Eva, Véro (Karin Viard, en surchauffe hérite des répliques les plus drôles), dans une sale passe depuis sa naissance pense qu’elle va être obligée d’arracher le sac des vieilles dames pour nourrir le futur enfant. Elle pense avoir un instinct de chasseur mais est toujours constamment à côté de la plaque.

Elizabeth (Charlotte Rampling, snobissime), dont le mari Bertrand (Jacques Dutronc) s’est volatilisé, voit sa maison dévastée par une perquisition.

Lucie (Carole Bouquet) exaspérée par les délires paranos de Julien, son mari, est au bord du burn out conjugal.

Serena (Sarah Martins), la maîtresse de Julien sent qu’il lui ment, mais elle aussi a un gros secret qu'elle a de plus en plus de mal à cacher.

Julien ne sent pas que Serena lui ment aussi.

Loïc, fils ainé de Véro, seul élément stable de la bande ne l’est pas tant que ça. C'est Guillaume Labbé qui tient le rôle. Il m'avait déjà fait forte impression ici... et ouf merci aspro l'accent déplorable qu'il avait à l'époque, il ne l'a plus. Il a même une voix et une diction exceptionnelles. En plus du reste. Mais je me calme.

Pas grand chose à dire sur ce film un peu survolté comme le laisse supposer l'affiche surpeuplée. On n'y danse pas du tout mais sans être inoubliable il fait passer un moment agréable en bonne compagnie. Les acteurs font du bon boulot. Mention spéciale à Charlotte Rampling, délicieuse, craquante, adorable.

Le film file à vive allure. Tous ces gens ont énormément de problèmes, parfois bien graves ou sérieux (avoir un enfant à 17 ans sans revenu, être l'objet d'une perquisition, perdre son emploi...) mais rien n'a l'air de les gêner réellement et encore moins d'être dramatique. Je devrais suivre leur exemple et me foutre de tout.

La réplique que j'ai adorée et que je vais replacer à toutes les sauces : "t'es en mode avion ou quoi ?" Oui je suis une nature simple.

Par contre, Michel Blanc essaie de passer par la case transgenre et se vautre en beauté sur ce thème je trouve.

Jean-Marc Lalanne des Inrock m'a encore bien fait rire :
"Ce qui gêne vraiment ici, au moins tout autant, peut-être plus encore, que dans "Embrassez qui vous voudrez", c’est la perpétuelle rétractation des velléités libertaires et libertines de Michel Blanc dans les solutions scénaristiques les plus platement conformistes".

Commentaires

  • Au crédit du "Masque et la Plume", on peut porter la volonté de parler de films très différents et des critiques en général argumentées... mais (trop) souvent nourries de préjugés. Visiblement, Michel Blanc "n'a pas la carte" et peut-être certains des personnages ridiculisés dans le film sont-ils trop proches des critiques bobos du "Masque"...

  • Je ne les ai pas entendus à ce sujet. De toute façon, pour moi, ils ne sont plus crédibles. Leurs vociférations ont eu raison de ma patience. Quand je les écoute c'est pour rigoler. Je n'ai aucune idée de savoir s'ils sont bobos ou pas.
    Et puis j'ai vu une fois l'émission en direct. C'était assez affreux à observer. Leur air méprisant vis à vis les uns des autres lorsqu'ils ne sont pas d'accord.

  • La bande annonce ne m'a pas donné du tout envie de le voir.
    Je vais assez peu au ciné ce mois-ci, alors c'est sans regret !

  • On peut s'en passer. Prévisible et pis c'est tout.

  • Ah, ce Jean-Marc, quel poète !
    J'ai embrassé à volonté naguère la carrière de Michel Blanc. Je le laisse depuis infuser dans l'indifférence (néanmoins, je lui sais gré d'un rôle de directeur de cabinet qui lui convenait très bien). Grosse fatigue sans doute.

  • Jean Marc est un comique.
    Ah oui ce rôle où il déclamait les discours de Malraux (on parle du même ?) lui allait comme un gant. Une petite zone de turbulences depuis sans doute.

  • Bonjour Pascale, concernant JM Lalanne et les Inrocks, ils sont toujours de parti pris et de très mauvaise foi. J'ai vu le film qui ne casse pas trois pattes à un poulet : Dutronc partageant une caravane avec des poules : bon... Rampling est à son avantage. Karine Viard est crispante, Rouve égal à lui-même ainsi Carole Bouquet. Les femmes s'en sortent mieux que les hommes. Bonne journée.

  • Bonsoir dasola, C'est aussi parce que je trouve qu'il faut relire plusieurs fois sa prose pour comprendre ce qu'il essaie de nous dire. Que c'est pompeux !!!
    Le plus à plaindre est effectivement Jacques Dutronc, sans réaction...

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