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PIRHANAS

de Claudio Giovannesi **(*)

Festival International du Film Policier de Beaune 2019 

Compétition Officielle - ITALIE

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Avec : Francesco Di Napoli, Ar Tem, Alfredo Turitto, Viviana Aprea, Valentina Vannino, Pasquale Marotta, Luca Nacarlo, Carmine Pizzo, Ciro Pellecchia, Ciro Vecchione, Mattia Piano Del Balzo

Synopsis : Nicola et ses amis ont entre 10 et 15 ans. Ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, seulement de mener une vie ordinaire comme leurs parents.

Leurs modèles : les parrains de la Camorra. Leurs valeurs : l’argent et le pouvoir. Leurs règles : fréquenter les bonnes personnes, trafiquer dans les bons endroits, et occuper la place laissée vacante par les anciens mafieux pour conquérir les quartiers de Naples, quel qu’en soit le prix.

Démarrage tout en stress pour ce premier film (d'ouverture) en compétition. Malgré mon niveau correct en italien je n'ai pas compris et réussi à traduire le titre original La paranza  (?) dei bambini (des gamins) traduit sans doute fort à propos par Pirhanas… Si quelqu'un peut m'aider :-)

S'il ne souffrait de sa longueur (un quart d'heure de trop au moins) et du fait que je n'ai pas réussi à comprendre sur quel laps de temps se déroulait l'histoire ni si les enfants dont il est question ici sont en vacances scolaires ou s'ils sont ainsi désoeuvrés continuellement, je dois dire que j'ai souvent été impressionnée et désolée du sort qui leur est réservé.

Au départ, on a l'impression que les bonnes intentions de Nicola sont motivées par le fait que sa maman qui semble à peine plus jeune que son fils, se crève au boulot dans une blanchisserie et est lourdement rackettée par la mafia locale, comme tous les commerces du secteur. Cela se confirmera par la suite. L'amour que le jeune homme et sa mère se portent réciproquement ainsi qu'à son petit frère fait partie des rares moments apaisants du film. Mais on sent que le drame couve. Et même si on flaire sur qui il va se porter, la tension et la consternation sont omniprésentes. La fascination du gamin pour ce milieu est évidente.

A Naples, dans les quartiers où respirent la misère et le dur labeur, des jeunes sévissent en meutes qu'ils appellent gangs. Pas question pour l'un d'entrer sur le territoire de l'autre. Ils sont recrutés, manipulés, exploités par des adultes qu'ils admirent. Nicola, du haut de ses 15 ans a tout du petit parrain en puissance. Il va baigner et entraîner sa bande dans le circuit infernal alcool, drogue, prostitution, racket et le soir rentrer faire des câlins à sa maman et son petit frère.

Saisissant de bout en bout, le film est porté par le charisme et l'interprétation époustouflante du jeune Francesco di Napoli.

Le réalisateur est venu présenté son film :

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Commentaires

  • La ­paranza dei bambini ('L’escadron des enfants' pourrait-on traduire, même si le mot paranza désigne surtout un groupe de camorristes en dialecte napolitain). D'après le magazine Books/Mars/avril 2017.

  • Merci infiniment. C'est vrai qu'ils parlent napolitain dans le film, c'est chaud pour les comprendre. Ta traduction a donc du sens.
    Le rapport avec Piranhas m'échappe. les traducteurs de titre de films devraient être euthanasiés.

  • C'est mieux que Gomorra ? C'est tourné à Naples ?
    Ce n'est pas que le sujet m'attire particulièrement, mais...

  • Sans intérêt, lourdingue et pas crédible ... L'acteur principal a du charisme oui, celui d'una 'cozza' pas plus. :-)

  • Oui enfin des bambini qui circulent en pleine journée dans le Rione Sanità de Naples en bande à scooters kalachnikovs et autre artillerie à la main sans qu'on aperçoive à aucun moment le moindre Carabinieri à l'horizon, pour avoir arpenté le quartier, je pose mon lol .... :-)

  • Lors de ma visite de Naples, je n'ai vu ni les uns ni les autres, mais je n'aimerais en rencontrer aucun.
    Moi, je suis naïve, je crois tout ce qu'on me raconte.

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