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FEMMES DES ANNÉES 2000...

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GLORIA BELL de Sébastian Lelio *

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Avec Julianne Moore, John Turturro

Synopsis : La cinquantaine frémissante, Gloria est une femme farouchement indépendante. Tout en étant seule, elle s'étourdit, la nuit, dans les dancings pour célibataires de Los Angeles, en quête de rencontres de passage. Jusqu'au jour où elle croise la route d'Arnold. S'abandonnant totalement à une folle passion, elle alterne entre espoir et détresse. Mais elle se découvre alors une force insoupçonnée, comprenant qu'elle peut désormais s'épanouir comme jamais auparavant… 

Je m'attendais à un film à propos d'une femme à la "cinquantaine frémissante" (!!!) libre et indépendante qui s'étourdissait sur le dance-floor. Effectivement Gloria sort dans des dancings plutôt has-been fréquentés par des personnes de son âge qui s'agitent et se draguent au son des eighties. Bon. Gloria chante chez elle, dans sa voiture, souvent. Elle chante d'ailleurs mieux qu'elle ne danse. Elle travaille dans une agence d'assurance, le téléphone dans une main, le gobelet de café dans l'autre. Mais Gloria n'est pas heureuse. La solitude envahit sa vie et malgré tous ses efforts pour aller bien, de séances de rigologie en cours de yoga, la dépression, tapie dans l'ombre la guette et ne va pas tarder à la rattraper.

Je ne peux pas dire que ce genre de personnage m'intéresse et voir tout ce qui s'accumule dans la vie de Gloria pour l'amener vers la dépression n'est guère palpitant. Un chat moche rode et s'introduit chez elle, son voisin (qu'on ne verra jamais mais qu'on entendra beaucoup) perd la boule et menace continuellement en hurlant de se suicider, son fils ne la supporte plus et n'accepte même pas qu'elle approche son bébé dont il s'occupe seul, sa fille va bientôt quitter le pays pour rejoindre un surfer blond... Sa rencontre avec Arnold nous laisse entrevoir une embellie. D'autant que le garçon est craquant (John Turturro, craquant) mais s'avère rapidement être le type le plus lâche qui soit, englué dans un divorce mal digéré.

Je n'ai pas bien compris l'intérêt de cet auto-remake qui se limite néanmoins à accorder toute la place à Julianne Moore, actrice merveilleuse, parfaite dans tous les sens du terme (malgré des robes immondes).

Heureusement qu'elle est là, car conclure le film en assurant d'une part que la vie n'est pas finie à 50 ans et qu'accueillir chez soi un chat moche est une preuve d'épanouissement... bof !

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HER JOB de Nikos Labot *

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Avec Marisha Triantafyllidou, Dimitris Imellos

Synopsis : Athènes, de nos jours, Panayiota, est une femme au foyer, complètement dévouée à son mari et à leurs deux enfants. Elle est peu allée à l’école, ne sait pas lire, a quitté  la demeure familiale pour le domicile conjugal, passant d'une domination à une autre. Crise oblige Panayiota, pour la première fois de sa vie, doit travailler ailleurs qu’à la maison et se risquer ainsi à l'autorité et la subordination, mais aussi l’amitié, la lutte et le goût de la liberté.

Contrairement à Gloria, Panayiota ne danse pas de joie. Pourtant elle finira par danser. Manifestement la danse libère les femmes entre 40 et 60 ans ! Ravie de l'apprendre.

En attendant la java, Panayiota est l'esclave de sa famille qui ne lui adresse la parole que pour lui donner des ordres : un petit garçon qui lui, parle à peine, une fille adolescente obèse irascible et un mari ombrageux qui ne cesse de l'humilier verbalement. Pour la première fois de sa vie, elle va travailler, dans une entreprise de nettoyage. Elle passait l'aspirateur chez elle, elle le passera dans un centre commercial. Elle va découvrir un monde qui lui était inconnu. Plein de douceur  et de solidarité (ses collègues), de dureté et d'injustice (son chefaillon).

Voir enfin un sourire s'épanouir sur le beau visage de Panayiota est le cadeau que nous fait ce film qui n'est hélas pas toujours clairement lisible. Je n'ai pas compris réellement si le mari était au chômage. La mère est convoquée à l'école car sa fille a un comportement inquiétant. Aucune suite n'est donnée à cette scène. Le petit garçon quasi muet crayonne des feuilles de dessin jusqu'à les déchirer. On n'en sait pas plus sur ce comportement. On n'a aucune idée du temps qui passe. Une semaine ? Plusieurs mois ? C'est un peu gênant. Et l'interprétation doloriste de l'actrice est parfois agaçante.

Reste la chronique peu courante au cinéma sur un pays plongé dans une grave crise économique qui l'a fait retomber dans le groupe des pays émergents, loin de l'Acropole et du Parthénon.

Commentaires

  • Sirtaki plutôt pour Panayiota, à défaut de Java ....
    Info sans valeur ajoutée j'en conviens. :-)

  • Le premier ne me disait rien du tout, je ne sais pas si c'est parce que je ne suis pas (encore) le public mais la bande annonce ne me donnait pas envie de le voir.
    L'affiche du second me disait bien, mais il n'est pas au programme, j'ai pas mal de films sur ma liste (bon et ton avis n'est pas encourageant !)

  • Même en étant dans le "créneau", ça ne m'a pas passionnée.
    Le second est un peu mou du genou.

  • Bon, à rayer donc ! Mais comme nous sommes très prises en ce moment, pas de regrets, au moins ça ...

  • Bonsoir Pascale, après des sorties intéressante, le soufflé "Pré-cannes" retombe. On n'a pas grand-chose à se mettre sous l'oeil sauf "Petronya" : film sympa. Bonne soirée.

  • Bonjour dasola. J'ai vu Jessica forever (actrice catastrophique) et Astrid (super actrice) : films moyens (Pas trop envie d'écrire pour dire que cest moyen...). Je pense aller voir Ricardo Darin ♡).

  • "Gloria Bell" m'intéressait pour Julianne et John. Mais tu refroidis...
    Je crois que, tant qu'à faire, je verrais plutôt le film chilien, à l'occase.

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