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PIRHANAS

de Claudio Giovannesi **(*)

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Avec : Francesco Di Napoli, Ar Tem, Alfredo Turitto, Viviana Aprea, Valentina Vannino, Pasquale Marotta, Luca Nacarlo, Carmine Pizzo, Ciro Pellecchia, Ciro Vecchione, Mattia Piano Del Balzo

Synopsis : Nicola et ses amis ont entre 10 et 15 ans. Ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, seulement de mener une vie ordinaire comme leurs parents.

Leurs modèles : les parrains de la Camorra. Leurs valeurs : l’argent et le pouvoir. Leurs règles : fréquenter les bonnes personnes, trafiquer dans les bons endroits, et occuper la place laissée vacante par les anciens mafieux pour conquérir les quartiers de Naples, quel qu’en soit le prix.

Malgré mon niveau correct en italien je n'ai pas compris et réussi à traduire le titre original La paranza  (?) dei bambini (des gamins) traduit sans doute fort à propos par Pirhanas…
Ronnie m'a donné une explication : La ­paranza dei bambini ('L’escadron des enfants' pourrait-on traduire, même si le mot paranza désigne surtout un groupe de camorristes en dialecte napolitain). 

Si ee film très stressant ne souffrait de sa longueur (un quart d'heure de trop au moins) et du fait que je n'ai pas réussi à comprendre sur quel laps de temps se déroulait l'histoire ni si les enfants dont il est question ici sont en vacances scolaires ou s'ils sont ainsi désoeuvrés continuellement, je dois dire que j'ai souvent été impressionnée et désolée du sort qui leur est réservé.

Au départ, on a l'impression que les bonnes intentions de Nicola sont motivées par le fait que sa maman, qui semble à peine plus âgée que lui, se crève au boulot dans une blanchisserie et est lourdement rackettée par la mafia locale, comme tous les commerces du secteur. Cela se confirmera par la suite. L'amour que le jeune homme et sa mère se portent réciproquement ainsi qu'à son petit frère fait partie des rares moments apaisants du film. Mais on sent que le drame couve. Et même si on flaire sur qui il va se porter, la tension et la consternation sont omniprésentes. La fascination du gamin pour ce milieu est évidente.

A Naples, dans les quartiers où respirent la misère et le dur labeur, des jeunes sévissent en meutes qu'ils appellent gangs. Pas question pour l'un d'entrer sur le territoire de l'autre. Ils sont recrutés, manipulés, exploités par des adultes qu'ils admirent. Nicola, du haut de ses 15 ans a tout du petit parrain en puissance. Il va baigner et entraîner sa bande dans le circuit infernal alcool, drogue, prostitution, racket et le soir rentrer faire des câlins à sa maman et son petit frère.

Saisissant de bout en bout, le film est porté par le charisme et l'interprétation époustouflante du jeune Francesco di Napoli.

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Commentaires

  • On doit en sortir plutôt déprimé - mais nous irons sûrement le voir aussi !

  • C est vrai que tous ces jeunes a l abandon ont peu d'issues pour s'en sortir. Et helas parfois la réalité va rejoindre la fiction le jeune Ar Tem s est fait agresser par à gang a motos il y a quelques semaines a Naples.....

  • Je ne connais pas Artem. Pas besoin d'aller à a Naples. Une fille s'est fait tabasser à Metz parce quelle a doublé un type en voiture... moi je me suis fait cracher dessus en voiture...

  • Ar tem est l un des jeunes protagonistes du film. Les cons sont partout !

  • "sa maman qui semble à peine plus jeune que lui", ah ben ça c'est pas banal qu'une mère soit plus jeune que son fils !
    A part ça, j'ai vu la BA, j'ai ton BO (bulletin officiel) et ça donne drôlement envie. Mais en ce moment, entre le Spetsnaz et les jeunes camorristes, je commence à m'inquiéter pour ton équilibre mental.

  • Ah tu as l'oeil du tigre :-)

    T'inquiète, j'ai vu des âneries dont je n'ai même pas envie de parler, qui rétablissent mon équilibre mental... quoique ce sont plutôt ces âneries qui sont inquiétantes...
    Si tu veux des titres il faut être très gentil.

  • Je suis curieux... Des trucs à base de gros lézard ou de super-pouvoirs ?

  • Quand même pas de lézard (Je ne suis pas désespérée à ce point... quoique par curiosité...) des super pouvoirs oui. Le plus con et nul de la série. Un Phoenix inintéressant au possible et je crois que je développe une allergie à Xavier ou plutôt à l'acteur qui l'interprète, de plus en plus grimaçant.
    Michael Fassbinder fait peine à voir...
    Ah mais j'oubliais... comme chez les Avengers, il y a une perte de taille (rendez-nous Iron man ; sauras tu deviner qui ?)... qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Je me suis juste dit : ah oui, donc un X n'est pas immortel. Fuck.
    J'ai aussi vu Venise n'est pas en Italie et là je me demande comment de tels films trouvent distributeur. J'aurais dû me méfier avec ce titre mensonger...
    Heureusement que je me suis lavé les yeux à l'huile de Palme.
    Ah, j'ai également vu L'autre continent. Et ça, c'est bien. Surtout les acteurs, parce qu'un type qui chope une leucémie foudroyante et n'en meurt pas, c'est aussi mensonger (j'ai testé)...
    Bon je te laisse j'ai rdv sur le divan.

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