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D'AUTRES FILMS VUS EN NOVEMBRE 2019

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MIDWAY de Roland Emmerich **

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Avec Patrick Wilson, Ed Skrein, Luke Evans, Woody Harrelson, Dennis Quaid

Après la débâcle de Pearl Harbor qui a laissé la flotte américaine dévastée, la marine impériale japonaise prépare une nouvelle attaque qui devrait éliminer définitivement les forces aéronavales restantes de son adversaire. La campagne du Pacifique va se jouer dans un petit atoll isolé du Pacifique nord : Midway. L’amiral Nimitz, à la tête de la flotte américaine, voit cette bataille comme l’ultime chance de renverser la supériorité japonaise. Une course contre la montre s’engage alors pour Edwin Layton qui doit percer les codes secrets de la flotte japonaise et, grâce aux renseignements, permettre aux pilotes de l’aviation américaine de faire face à la plus grande offensive jamais menée pendant ce conflit

Je vous ai toujours dit que j'avais été bercée aux westerns. C'est en partie faux/vrai. Les films "de guerre" font partie à parts égales, avec les westerns, de mon ADN cinéphile. C'est vous dire que je n'ai pas été bercée dans les bras de Walt Disney. De toute façon à l'époque, il ne sortait pas 58 films pour enfants par an... même pas un je crois ! Bref.

Ce Midway est sans surprise et remplit bien son contrat de film de genre. De l'action, des scènes d'état-major, d'autres plus intimistes (mais rares) entre sous-fifres, mais surtout de l'action, des batailles aériennes et nautiques spectaculaires. Il est à noter que le film livre en partie le point de vue de l'ennemi qui est donc moins anonyme et en retrait qu'habituellement.

Par contre, je n'ai pu que déplorer l'interprétation très limitée de Patrick Wilson qui se contente de froncer les sourcils devant l'étendue du désastre, celle grimaçante à l'excès de Dennis Quaid (sans doute due à son douloureux zona) et surtout celle calamiteuse de l'inconnu et insupportable Ed Skrein, gueule en coin, chewing-gum mâchouillé en permanence et arrogance de cow-boy suicidaire et bas de plafond.

Les officiers nippons ont tous des têtes et des allures de vieux sages qui comprennent des choses insoupçonnées tandis que leurs subalternes, toujours au bord de se faire hara-kiri, aboient comme des furieux et écarquillent les yeux comme au temps du muet.

Le film est dédié aux valeureux combattants américains et japonais. Je ne sais pourquoi mais j'ai souri. Les hommes croient toujours que la guerre les met en valeur comme de reconnaître le mérite de leurs ennemis.

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 L'AUDITION d'Ina Weisse *

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Avec Nina Hoss, Simon Abkarian, Jens Albinus
 

Anna Bronsky est professeure de violon au Conservatoire. Contre l’avis de ses collègues, elle impose l’admission d’un élève, en qui elle voit un grand talent. Avec beaucoup d’implication, elle prépare Alexander à l’examen de fin d’année et néglige de ce fait son jeune fils Jonas, lui aussi élève violoniste et passionné de hockey sur glace. Elle s’éloigne de plus en plus de son mari, si aimant à son égard, le luthier français Philippe Bronsky. A l’approche de l’audition, Anna pousse Alexander vers des performances de plus en plus exceptionnelles. Le jour décisif, un accident se produit, lourd de conséquences…

Le début est fort de promesses qui ne sont pas tenues car le film part dans des directions qui laissent le spectateur totalement en plan. On entre dans une famille cultivée et  totalement bilingue français/allemand et on imagine que c'est la l'intelligence et la culture qui vont mener les débats. Très rapidement, les personnages nous échappent et la réalisatrice enlise son film dans un gloubi-boulga psychologisant auquel on ne comprend strictement rien.

Le fils, un ado qui préfère ses patins de hockeyeur à son violon déteste sa mère. Ok, c'est un ado, on admet. Le mari (merveilleux Simon Abkarian) est tout fouloulou de sa femme. A son anniversaire, il lui chante  Le Temps des cerises en s'accompagnant à la guitare, les yeux humides dans ses yeux brillants. La scène suivante, alors qu'Anna lui déclare son amour à genoux bien qu'elle le trompe régulièrement avec un ami et collègue, il lui dit qu'il ne peut lui offrir des sentiments tout au long de la journée. On fait la connaissance du père, assis sur les toilettes (l'intérêt m'échappe !) un ancien nazi sans doute qui plonge la main de son petit-fils dans une fourmilière pour lui apprendre la vie. Le film est parsemé ainsi de saynètes sans intérêt ou tout du moins inexpliquée. On comprend qu'Anna a de gros problèmes psychologiques voire relationnels. Une scène au restaurant, finalement assez drôle (dans un film  plutôt sinistre) le démontre. Mais à aucun moment, il n'est donné d'explications aux comportements d'Anna qui se montre d'une rigueur et d'une intransigeance excessives face à son nouvel élève prodige. La personnalité du garçon ne l'intéresse absolument pas, seuls les résultats comptent. Elle ne lui parle pas, ne lui dit pas bonjour : "vas-y, entraîne-toi" sont ses mots les plus tendres. Et sa rencontre avec la mère de cet élève achève de nous faire comprendre que cette femme est folle.

Finalement le film dresse le portrait d'une femme opaque pas très intéressant. Et on finit par plaindre les enfants qui tombent entre les mains de telles personnes.

L'unique étoile est pour Simon Abkarian. Nina Hoss m'a agacée.

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DONNE-MOI DES AILES de Nicolas Vannier *

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Avec Jean-Paul Rouve, Louis Vasquez, Mélanie Doutey

Christian, scientifique visionnaire, étudie les oies sauvages. Pour son fils, adolescent obnubilé par les jeux vidéos, l’idée de passer des vacances avec son père en pleine nature est un cauchemar. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet fou : sauver une espèce en voie de disparition, grâce à l’ULM de Christian ! Commence alors un incroyable et périlleux voyage...

Nicolas Vannier fait un joli cinéma pour enfants et grand-mères (les nombreuses qui étaient présentes dans la salle étaient aux anges en sortant : "quel film merveilleux !").

Alors oui, c'est très beau, la nature, la Camargue, le Cercle polaire, la baie de Somme, les oiseaux en vol... mais un documentaire sur une histoire vraie je crois aurait été plus judicieux.

On n'a que faire de l'histoire familiale (et encore moins de celle, sentimentale de la mère) et on est estomaqué d'assister à la transformation soudaine et radicale d'un ado (Louis Vasquez, très bien) accro aux jeux vidéos et à son portable qui risque sa vie pour défendre la cause des oies, espèce en voie de disparition.

Bien sûr le voyage est beau, c'est écolo, plein de bons sentiments et positif, mais côté cinéma : rien et aucune surprise.

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LITTLE JOE de Jessica Hausner *

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Avec Emily Beecham, Ben Whishaw, Kerry Fox, Kit Connor

Alice, mère célibataire, est une phytogénéticienne chevronnée qui travaille pour une société spécialisée dans le développement de nouvelles espèces de plantes. Elle a conçu une fleur très particulière, rouge vermillon, remarquable tant pour sa beauté que pour son intérêt thérapeutique. En effet, si on la conserve à la bonne température, si on la nourrit correctement et si on lui parle régulièrement, la plante rend son propriétaire heureux. Alice va enfreindre le règlement intérieur de sa société en offrant une de ces fleurs à son fils adolescent, Joe. Ensemble, ils vont la baptiser " Little Joe ". Mais, à mesure que la plante grandit, Alice est saisie de doutes quant à sa création : peut-être que cette plante n’est finalement pas aussi inoffensive que ne le suggère son petit nom.

Je ne devrais pas vous parler de ce film car j'ai somnolé. Et pourtant ça commençait plutôt bien. J'ai été intriguée et puis plus du tout. Et pourtant, les personnages changent assez radicalement de comportement lorsqu'ils respirent cette fleur d'une grande beauté mais très toxique. Je n'ai pas réussi à y voir les dangers des manipulations génétiques et l'aspect scientifique m'a totalement échappé tant ce film lent et tarabiscoté se prend au sérieux.

Je me suis laissé porter par les jolies images à la fois glaçantes et harmonieuses jusque dans les tenues des personnages mais ce qui leur arrive m'est rapidement devenu indifférent. Et la musique expérimentale japonisante a fini par me vriller les tympans. Quant au prix d'interprétation féminine à Cannes pour Emily Beecham, j'en reste sans voix. Un prix pour sa coupe de cheveux, ok, mais on peut aussi parler d'interprétation transparente...

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Commentaires

  • Oui c'était mieux avant :-)

  • J'ai failli aller voir Little Joe mais les avis étaient pas fous. Je passe mon tour pour tous ces films !

  • Ce n'est pas moi qui ferai de la pub pour ce film chichiteux.

  • Comme Aurore, je n'irai voir aucun des quatre : pas tentée du tout. Bonne soirée.

  • Quand on va voir un film d'Emmerich, il ne faut pas s'attendre à du grand art... "Midway" n'en est pas moins un beau feu d'artifice. Mais on aurait dû davantage payer les personnes chargées d'écrire les dialogues...

  • Je ne m'attendais pas à mieux... mais les acteurs, quelle cata !

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