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DEUX COMÉDIES

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J'IRAI DORMIR MOURIR DANS LES CARPATES d'Antoine de Maximy ***

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Avec Antoine de Maximy, Alice Pol et l'insupportable Max Boublil

Pour voir et apprécier ce film, il est indispensable il me semble d'aimer les émissions/films d'Antoine de Maximy au cours desquel-le-s il parcourt le monde et cherche à se faire inviter par les habitants des pays qu'il visite. C'est évidemment mon cas. Je suis très fan de ce garçon et de ses aventures tout comme aujourd'hui je me réjouis de suivre celles d'Hans et Mout dans Nus et culottés.

Aujourd'hui Antoine de Maximy associe la fiction et le principe habituel de ses émissions sauf qu'au court de son voyage dans les Carpates, il est victime d'un accident de voiture. Le véhicule est retrouvé dans une rivière mais pas le corps de Maxime. Tout le matériel est retourné à Paris où Agnès, la monteuse attitrée de l'émission visionne les images pour reconstituer le voyage selon la volonté de Maxime qui lui a toujours dit que quoiqu'il lui arrive, il fallait terminer le film. Au cours du visionnage, Agnès découvre des indices qui lui font de plus en plus douter de l'accident. Elle en est sûre, Maxime a été assassiné. La police est prévenue et Agnès se rend sur place.

Maxime est diversement accueilli en Roumanie. L'accueil de la propriétaire d'un hôtel est... croquignolet... On passe sur quelques clichés même s'il y a sans doute une part de vrai dans l'observation de certains personnages certes un peu caricaturaux.

Grâce au principe de découvrir les cassettes au fur et à mesure on a le plaisir de retrouver Antoine de Maximy qui pourtant disparaît dès les premières minutes. Sa bouille sympathique, son sourire communicatif et son inaltérable bonne humeur nous aident à l'indulgence mais je ne peux nier avoir passé un délicieux moment en sa compagnie devant ce vrai faux thriller qui réserve quelques surprises et aussi un petit suspense.

Mais ce qui est presque le plus intéressant dans ce film provient d'une petite phrase que prononce Agnès : "Maxime filme des choses qu'il ne voit pas". En effet, en ayant constamment deux caméras en action, certaines choses, certains détails échappent à l'acteur/réalisateur et ne sont visibles que lors du visionnage. Et là, c'est vraiment étonnant de découvrir tout ce qu'un plan ou un arrière-plan de cinéma dissimule et révèle.

Alice Pol est toujours formidable. Le personnage du stagiaire  inutile et l'insupportable Max Boublil le sont beaucoup moins mais l'apparition du policier roumain est un régal et compense largement.

Un gentil film un peu barré à réserver aux admirateurs de son réalisateur.

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LE BONHEUR DES UNS de Daniel Cohen **

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Avec Vincent Cassel, Bérénice Bejo, François Damiens, Florence Foresti

Deux couples d'amis sont au restaurant. Lorsque l'un d'entre eux évoque l'idée stupide que chacun révéle un secret, la timide Léa annonce qu'elle vient d'écrire un roman. Stupéfaction générale d'autant que rapidement, le roman est publié et devient un best-seller. Dès lors les relations des uns avec les autres évoluent alors que Léa reste la même malgré le succès.

Si ce n'est l'interminable première scène tellement longue et ratée qu'elle finit par mettre mal à l'aise (à peu près un quart d'heure pour savoir si Léa va prendre un dessert, c'est un peu long), je classerais plutôt ce film dans la catégorie des comédies réussies. Pas dénuée de défauts, j'ai quand même aimé le jeu de massacre qu'elle observe parmi quatre personnages que leur jalousie finit par rendre très cons.

La pauvre Florence Foresti hérite d'un rôle très ingrat ne lui donnant que peu l'occasion de montrer ses talents d'actrice et la cantonnant à jouer la caricature d'une fille jalouse, envieuse et mesquine. Mais elle m'a parfois fait rire dans son obstination à vouloir se trouver un talent. Et notamment lorsqu'elle lit les premières lignes du roman qu'elle est en train d'écrire à son mari. Il commence ainsi : "Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.» Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier."

Vincent Cassel en macho qui perd de sa superbe devant sa talentueuse épouse parvient à être touchant et manifeste également un réel talent comique. François Damiens, amoureux sans condition de sa pénible épouse est très drôle. Et Bérénice Béjot d'une beauté incroyable a du mérite de réussir à ne pas se rebeller devant les bassesses dont elle est l'objet.

Et mine de rien je trouve que le film parle plutôt bien même si c'est de façon caricaturale des conséquences sur l'entourage que la réussite provoque.

Commentaires

  • J'aime beaucoup Antoine de Maximy, fan de ses émissions de télé, un vrai concept fort, une autre façon de découvrir les gens, surtout si les gens oublient la caméra.
    Il me propose souvent de beaux voyages, riches en aventures humaines. De là, à broder un film autour, pourquoi pas...

  • J'adore aussi. Moi qui suit plutôt trouillarde, ses aventures me font vraiment voyager.
    Le film pourrait te faire passer un bon moment.

  • J'avoue qu'aucun des deux me tente.
    Le bonheur des uns se fait démonter par la critique !

  • Oui je comprends... ça ne casse pas des briques mais j'ai souri.

  • Ravi de retrouver Antoine de M. sur ton blog ! Il est sympa, ce type.
    Son film ne casse pas des briques, mais sa sincérité joue en sa faveur.

    Pas vu "Le bonheur des uns...". J'ai vraiment du mal avec Flo Foresti.

  • Je l'aime beaucoup et je trouve son film pas si mal.

    Alors là, elle est un peu omniprésente et pas gâtée par son rôle.

  • Moi qui suis fan de l'emission ( et tout comme toi de Nu et culotte et des routes de l'immossoble) j'ai vu mourir dans les carpates en avant 1ere le 27 aout (c était pendant ta pause estivale non ?) avec la présence de l'homme a la chemise rouge. Antoine tres simple et très sympathique nous a dévoilé secrets de tournages et comment il prepare. Moments agreables de partages. Et le résultat donne un gentil petit film que l on prend plaisir a regarder.

  • J'aurais aimé le rencontrer mais il est vrai que je ne fréquente plus les avant premières depuis pas de temps. Sans réelle explication. Sortir le soir sans doute :-)
    Et oui ce film est très agréable en grande partie grâce à lui.

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