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LES GARDIENNES DE LA PLANÈTE / PETITES / L'HOMME LE PLUS HEUREUX DU MONDE

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LES GARDIENNES DE LA PLANETE de Jean-Albert Lièvre ***

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L'histoire de la baleine des origines à nos jours racontée par Jean Dujardin.

Elle était sur terre puis dans les mers et les océans bien avant nous et y sera sans doute encore bien après nous (quand les hommes auront tout fait péter), non sans avoir connu quelques tourments, tous provoqués par l'homme.

C'est fascinant et on apprend mille choses sur les origines et la vie de ces monstres (au sens de leur taille) marins. Baleine est le titre générique mais il en existe de multiples espèces qui ont chacune leur mode de vie, de migration. La baleine bleue est la plus énorme. C'est d'ailleurs le plus gros animal vivant actuellement. Et c'est un émerveillement absolu de voir cette masse de 30 mètres, de 130 tonnes évoluer dans l'eau avec tant de grâce, comme en apesanteur.

Même si elles sont capables de se retenir de manger pendant plusieurs mois elles doivent ingurgiter un nombre impressionnant de calories. La scène où l'on découvre comment elles se rassemblent et s'y prennent pour encercler le plancton qui les nourrit après avoir libéré de grandes quantités de bulles offre un spectacle somptueux. C'est l'une des plus belles.

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Comme celle où l'on voit une baleine allaiter son baleineau.

Ce beau film qui n'est pas sans rappeler ceux que proposaient Jacques Perrin n'élude bien sûr pas les ravages dont ont été victimes les baleines pendant environ deux siècles. Elles offraient aux industries (cosmétique, alimentaire...) de multiples ressources. Sans les baleines nous dit le commentaire, les révolutions industrielles n'auraient sans doute pas eu lieu. Mais aujourd'hui, elles sont plus que tout autre espèce évidemment confrontées au réchauffement climatique.

Le film s'ouvre sur le triste spectacle d'une baleine à bosse échouée sur un rivage de Namibie (je crois). J'ai cru qu'elle était morte. Mais régulièrement le réalisateur revient sur l'évolution de ce sauvetage par une poignée de bénévoles qui l'hydrate, l'arrose, la protège du soleil en attendant que la marée haute puisse l'emporter. C'est impressionnant. Un enfant dans la salle s'est écrié : "ils peuvent pas la faire rouler ?" :-)

Ce qui fascine également chez les baleines est leur chant incroyable, envoûtant, magnifique. Elles peuvent s'entendre entre elles à des distances phénoménales. Et même si de nombreux chercheurs se penchent sur la signification de ces vocalises, personne n'a encore réussi à en proposer une interprétation. Mais il est évident qu'au moins elles communiquent entre elles pour s'identifier, transmettre des informations, s'organiser,

ou qui sait,

nous prévenir du danger... 

Elles sont la force et la fragilité, la bienveillance, l'espoir... les gardiennes de cette planète.

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PETITES de Julie Lerat-Gersant ***

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Avec Pili Groyne, Romane Bohringer, Victoire Du Bois

Camille a 16 ans et elle est enceinte. Et comme sa mère (qui l'a sans doute eue à peu près au même âge) très aimante mais complètement immature peine à s'occuper d'elle, Camille est placée par décision du juge des enfants dans un centre maternel. Elle va y trouver de très jeunes mamans ou futures mamans et y rencontre notamment Alison qui a une petite Diane de 2 ans et bien qu'elle l'aime, rencontre bien des difficultés à s'en occuper.

Camille souhaite avorter et comme elle est en plein de déni de grossesse, elle est mince comme un fil, sauf qu'elle est enceinte de quatre mois et n'a plus d'autre solution que de mener sa grossesse à terme.

Même si le film a un petit goût de déjà vu (l'adolescence confrontée à de gros problèmes, les services sociaux en souffrance), la réalisatrice parvient à y insuffler un souffle nouveau, différent. Elle n'accable pas la mère de la petite, toxique et plutôt encline à s'occuper de son propre avenir sentimental mais sincèrement aimante. Et elle fait de Camille, d'abord adolescente "ordinaire" qui fait du skate, envoie balader le "père" putatif et entend bien qu'on l'écoute un peu, un personnage qui évolue fort, prend en charge ses responsabilités et sa mère au passage.

Le film évoque également les difficultés du centre maternel, de ses éducateurs constamment confrontés aux lenteurs du système qui tarde toujours à prendre des décisions, prend parfois les mauvaises et met parfois les personnes en danger. Quelques scènes absolument déchirantes suite aux décisions de justice.

Au crédit de ce film plus que recommandable, un dénouement auquel on ne s'attendait pas du tout et une interprétation solide notamment de la part de Pili Groyne, mais aussi et c'est assez dingue, de la toute petite Diane de deux ans.

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L'HOMME LE PLUS HEUREUX DU MONDE de Teona Strugar Mitevska *

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Avec Jelena Kordic Kuret, Adnan Omerovic, Labina Mitevska

Synopsis : Sarajevo, de nos jours. Asja, 40 ans, célibataire, s’est inscrite à une journée de speed dating pour faire de nouvelles rencontres. On lui présente Zoran, un banquier de son âge. Mais Zoran ne cherche pas l’amour, il cherche le pardon.

Je n'ai pas vu Dieu existe, son nom est Petrunya le précédent film de la réalisatrice et n'ai donc pas encore pu être éblouie par son travail. Ce film ne m'encourage pas à creuser sa filmographie car il ne m'a pas plu. Je n'avais qu'une hâte, qu'il s'arrête. Je l'ai trouvé déplaisant. L'image est laide et je sais, ça ne devrait pas être un argument, les acteurs le sont aussi. Oui, oui je parle bien de leur physique, ça ne se fait pas, je sais, je m'en veux, vous avez pas idée. C'est pourtant la réalité, ils sont laids, mal maquillés, mal habillés et pas vraiment bons.

Pourtant le sujet est passionnant. Il s'agit de mettre face à face, 30 ans après les faits un bourreau involontaire et sa victime, d'explorer la culpabilité inconsolable et le pardon impossible. Thème magnifique.

Dès qu'on voit la tête impossible de Zoran on se doute que le titre est ironique. Et au début, il y a un peu de fantaisie dans ce speed dating au cours duquel deux animatrices en robe panthère complètement surexcitées (le son était horriblement fort, leurs voix insupportables) placent autour d'une table les candidats qui apparemment ont déjà correspondu via internet. Ensuite, c'est elles (les deux excitées) qui imposent les questions aux participants : quelle est ta couleur préférée ? ça va, c'est anodin. Mais très rapidement l'atmosphère s'assombrit et l'air se fait rare. Les dommages collatéraux de la guerre fratricide prennent le dessus entre les deux candidats qui s'affrontent. Et là, je n'ai plus supporté cette torture psychologique et un peu physique qu'ils s'imposent. Ni compris comment cette femme pouvait (éventuellement, ai-je bien compris ?) tomber amoureuse de cet homme !

Outre que je bats ma coulpe de ne pas avoir aimé les personnages, les acteurs, je me surprends à trouver que ma scène préférée est celle du massacre... Je crois que je vais aller me reposer moi.

Commentaires

  • Je n'ai vu que le premier des trois que tu chroniques... et quelle merveille ! De belles images en effet, un documentaire à la fois esthétique, instructif et engagé, accessible aux petits comme aux grands. Des comme ça, j'en redemande.

  • Rien à ajouter, c'est vraiment beau.

  • Tu vas trop au cinéma toi !!! (dernier film). Les deux premiers sont tentants, à voir selon les jours et les horaires possibles.

  • Oui je suis d'accord et pourtant je fais mille choses à côté.
    Les 2 premiers, je ne regrette pas.

  • J'ai vu la BA des baleines et je me suis dis que Cameron devait bien jaloux devant si spectaculaires images. Et tu as raison, c'est aussi l'occasion d'adresser une petite pensée à Jacques Perrin qui fut un des grands producteurs de ce type de docu animalier.

  • James et Jacques sont dans un bateau !

  • James tombe à l'eau tout de suite, trop content. ;-)

  • Et "Empire of Light", c'est bien ? je me tâte encore...

  • Oui il tourne ses films dans l'eau James.
    Ces scènes dans Abyss... j'adore ce film !!!

    Bon ben l'Empire de lumière, je suis... mitigée, partagée mais c'est à voir.
    J'ai un big maousse handicap : je n'aime pas Olive...
    Le boulot du chef op', du décorateur, tu en ferais au moins quarante lignes.
    Et la dernière demi-heure emporte tout.

  • C'est ça ou la Syndicaliste, tu ne m'aides pas beaucoup.

  • Aïe, je n'avais pas compris que tu devais choisir alors pour toi, je dis L'Empire.
    La syndicaliste peut attendre la télé car l' Empire est réalistisquement somptueux.
    La syndicaliste est un bon thriller politique qui ne nécessite pas d'écran géant.
    C'est mieux ?

  • Je vais donc suivre ton conseil. Sans doute lundi soir.

  • Trop fière d'organiser ta soirée. Tu vas te régaler.

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