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L'ENGLOUTIE

 de Louise Hémon ***

L'engloutie, Louise Hémon, cinéma,  Galatea Bellugi, Matthieu Lucci, Samuel Kircher

FRANCE

Avec Galatea Bellugi, Matthieu Lucci, Samuel Kircher

Fin 1899, Aimée, jeune institutrice arrive dans un hameau enneigé des Hautes-Alpes. Elle doit y rester pendant les mois d'hiver pour faire classe à quelques enfants.

Le village est composé de trois maisons, quelques habitants dont deux jeunes gens qui échangent des regards avec la jolie jeune femme. Malgré la rudesse des villageois et l'accueil peu chaleureux qu'ils lui réservent, elle s'intègre peu à peu, partage quelques moments avec eux dont le réveillon du Nouvel an et se rapproche de plus en plus des deux garçons de son âge. Deux avalanches consécutives à deux évènements identiques vont semer le trouble dans le village. Croyances, superstitions et phénomènes irrationnels se heurtent.

Enveloppé dans une musique étrange mais envoûtante, le film est tout en atmosphères. La neige, le froid glacial qui sévit à l'extérieur et à l'intérieur la pénombre et quelques rais de lumière qu'apporte le feu de cheminée.

Comme moi vous serez peut-être surpris par l'appétit sexuel assez insensé voire délirant qu'Aimée développe dès son arrivée mais en dehors de cette bizarrerie, nous ne saurons rien d'elle, ni de son passé, ni de sa personnalité. Il convient donc de se laisser porter par ce film d'ambiance pas facile qui finit par verser vaguement dans le fantastique, admirer Galatea Bellugi aussi intense que dans Gloria.

Et s'il ne devait y avoir qu'une raison de le voir, je citerais cette scène que j'ai trouvée exceptionnelle. Lors du passage à l'an 1900, tout le monde est réuni dans une pièce, partage le repas du Nouvel an et progressivement au son de cette musique incroyablement puissante (d'Emile Sornin qui s'inspire d'Ennio Morricone), tout le monde se met à danser. La scène est longue mais aurait pu durer encore plus. J'ai ressenti la même sensation de transe incontrôlable que lors des raves de Sirat.

Commentaires

  • Tout ce que je lis sur ce film m'intrigue. Ce ne sera pas le premier que j'irai voir en 2026, mais si j'ai l'occasion de le rattraper, j'essayerais de ne pas le laisser passer.

    Merci à toi de renforcer mon envie !

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