4 NOVEMBRE 2015 - 17 MOIS... 1 AN ET 5 MOIS...
Le plus indispensable pour moi est il me semble de maintenir la force de ta présence. Certains, bien rares, l'ont tellement bien compris que ça me sidère littéralement.
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Le plus indispensable pour moi est il me semble de maintenir la force de ta présence. Certains, bien rares, l'ont tellement bien compris que ça me sidère littéralement.
"Je ne suis pas folle vous savez..."
Je me sens plus vide et inutile que vraiment seule. Je suis seule certes, mais j'étais déjà solitaire. Je continue en me disant que j'en ai envie et qu'il y a moyen de trouver du sens sans Lui, sans Toi.
Pas grand chose à dire de plus ou de moins. Le vide, le manque, la solitude, la sensation toujours d'être incomplète, qu'il me manque un avis, le partage, les projets, l'intimité, la complicité, et nos rires, nos conversations... l'amour quoi !
Alors comme je sais que vous aimez les photos, je vous en offre encore quelques unes de mauvaise qualité puisque ce sont des argentiques prises vite fait avec mon numérique mais bon vous aurez de quoi vous moquez de nos looks :-) Je commence par les années 1990.
Et attention... voici la toute première photo de nous deux, en juillet il y a 23 ans. On s'aimait depuis quelques semaines... et ça ne nous faisait pas rire on dirait, mais on voit qu'il semblait dire déjà : "la chose là, elle est à moi !"
Et ma vie à Hiroshima
Pourtant y'a bien pire que mourir
Y'a vivre sans toi".
Renaud Séchan.
Deuxième été sans toi... Quelques photos des août passés...
Août 2005
J'ai plus les mots pour dire combien il... combien tu me manques !
Il me semble que plus le temps passe, moins je comprends comment, pourquoi ça a pu t'arriver, NOUS arriver.
Ton absence absurde me rend cinglée parfois mais je crois que je me tiens bien.
Que tu serais fier de moi.
Parfois je me demande comment tu aurais agi, réagi, vécu si c'était moi qui étais partie la première.
Est-ce que tu parlerais à mes photos, à une plaque de marbre ?
Me dirais-tu bonjour le matin et bonne nuit le soir ?
Carresserais-tu les objets que j'ai touchés, enfouirais-tu ton nez, ton visage dans les vêtements que j'ai portés ?
Penserais-tu que telle chose, tel instant, tel endroit, telle personne, tel film m'aurait plu ?
Me demanderais-tu conseil, quémanderais-tu un signe en implorant le ciel comme si c'était de là-haut que viendrait l'apaisement ?
Me comparerais-tu au reste de l'humanité en te disant qu'elle est bien fade et insignifiante voire pire ? Qu'elle ne te convient pas ? Que tu ne sais plus...
Soleil à la Saint fait présager un bel été.
après 6 jours à tenir ta main froide...
je t'emmenais...
j'emmenais tes cendres avec Amaury (et Adeline et Bibi).
C'était un étrange voyage, hors la loi. Les cendres doivent "normalement" paraît-il, être emmenées "en convoi" comme un cercueil. Mais la personne qui s'est occupée des obsèques nous a accordé le droit de t'emmener, serré contre nous.
Est-ce que l'amour fait mal ?
« Oui, l'amour fait mal : comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. » François Truffaut.
AVANT