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cinéma - Page 326

  • INDIGENES de Rachid Bouchareb ****

     

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    - « Ne les appelez pas les indigènes, mon capitaine !

    - Ben, les musulmans alors ?

    - Non, ils n’aiment pas non plus.

    - On doit les appeler comment alors ?

    - Les Hommes mon capitaine !!! ».

    Il y a toujours des scènes ou des répliques chocs dans les films. Ce film est un choc à lui tout seul. Des « africains » se sont engagés pour libérer la France, ici, Rachid Bouchareb s’intéresse aux algériens et aux marocains qui viennent pour la première fois fouler le sol de la « mère patrie », chanter « La Marseillaise » et libérer la France du nazisme. Le périple commence en Italie, se poursuit en Provence pour se terminer dans les Vosges puis en Alsace où quatre hommes résistent en attendant l’arrivée de la troupe… Quatre hommes dans la tourmente, transformés en « chair à canon » destinés à monter à l’assaut en première ligne ! Des hommes qu’on a utilisés, à qui on a menti et qu’on a oubliés.

    Vive la France !

    Rachid Bouchareb souhaite simplement que justice leur soit rendue en leur donnant une place dans les livres d’histoire, c’est peu, c’est énorme. Rendons dès à présent au moins hommage à son très très beau film, vibrant et bouleversant, qui alterne les scènes de bravoure militaire et les moments intimes. Mais ici, une fois encore, les soldats ne meurent pas dans des ralentis esthétisants et déplacés. Les hommes même s’ils sont solidaires et fraternels ne sont pas en colonie de vacances, comme parfois dans certains films, où entre deux combats, ils semblent être dans une fête entre potes. La guerre pue, les hommes crèvent de trouille, le temps s’étire, les injustices pleuvent (permissions pour les « métropolitains » et pas pour les « indigènes » par exemple…). Pratiquement deux ans à libérer un pays qui les ignorera, les rejettera, alors qu’ils se demandent parfois : « qu’est-ce qu’on fout ici mon capitaine ? ».

    Le film est beau, intense, puissant et la dernière demi-heure, beaucoup plus romanesque et spectaculaire est déchirante et bouleversante. Le tout dernier plan, douloureux et poignant vous laisse effondré dans votre fauteuil. Une fois encore, le public ne s’y trompe pas, qui ne peut manifester son adhésion qu’en applaudissant.

    Que dire des interprètes, sinon que Wong Kar Wai et son jury ne se sont pas trompés non plus à Cannes, même si Sami Bouajila me semble dominer cette interprétation sans faille. Il faut dire que son rôle est magnifique, et il est époustouflant d’énergie et d’obstination tranquilles ! De Samy Nacéri se dégage une force intérieure inouïe, une rage contenue impressionnante. Roschdy Zem, à la fois calme et tendu est une sorte de colosse tendre et fragile. Jamel Debbouze fait parler ses yeux comme jamais, prêt à tout pour être aimé et reconnu. Bernard Blancan, déchiré, à la fois brusque et humain est parfait.

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    Une histoire oubliée, voire méconnue, racontée par des acteurs impliqués, concernés, véritablement « habités »…

    faites-leur un triomphe car le film est magnifique !

  • REMY BELVAUX

    novembre 1967 - septembre 2006

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    Il n'était pas seulement le frère de l'indispensable Lucas Belvaux, il était aussi le réalisateur du cultissime "C'est arrivé près de chez vous" dans lequel il révélait Benoît Poelvoorde. Ce bijou d'humour noir, réalisé en noir et blanc avait des allures de faux reportage ce qui le rendait encore plus terrifiant. Une équipe de télé dont l'interviewer était Rémy Belvaux lui-même, suivait les pas d'un serial killer bavard qui commentait ses actes. Le film avait fait sensation à la Semaine de la Critique à Cannes en 1992 et était devenu une oeuvre culte.

    Qui a oublié la recette du "Petit Gregory" ? C'était d'un mauvais goût douteux parfaitement assumé.

    Un petit rappel ici  : http://cinema.fluctuat.net/blog/8783-ca-n-039-arrivera-plus-pres-de-chez-vous.html (le chevelu qui pouffe, c'est Rémy).

  • Venise 2006 : un palmarès entre surprises et bizarreries.

     

    Accueilli par les sifflets de la presse et quelques applaudissements de spectateurs c’est le film du chinois Jia Zhang-Ke « Still Life » qui se voit couronner du Lion d’Or cette année, succédant à un autre chinois, Ang Lee !

    Catherine Deneuve et son jury auront fait fort en récompensant des films et des acteurs pour le moins inattendus. Sans doute ont-ils préféré attirer l’attention sur un jeune réalisateur plutôt que de consacrer un « vétéran » tel qu’Alain Resnais (Lion d’Argent) à la carrière exemplaire.

    Pour le Palmarès complet, vous pouvez cliquer ici :

    www.venise1.com/mostra-de-venise-4603.html

    Pour ceux qui attendent impatiemment les photos de mon périple vénitien… je dirai que je suis confrontée à un problème de taille : mon ordinateur refuse obstinément de les charger ! Donc, en attendant mieux (les preuves), sachez qu’à plusieurs reprises, Stanley Tucci (oui, le seul, le grand (au moins 1m68), l’unique Stanley Tucci…, j’en vois qui salivent !) m’a poursuivie de ses assiduités, du Musée Guggenheim à l’Hôtel des Bains. Moitié n’est pas jaloux mais commençait à voir rouge. Pour ceux qui ne suivent pas je précise que Moitié est un mix entre Paul Newman (jeune) et Julien Clerc.

    Isabella Ferrari a fait de l’œil à Moitié, et là, c’est moi (qui ne suis un mix qu’entre rien et peu de chose) qui ai vu rouge, mais j’ai de la chance, Moitié n’est pas un homme facile et ne se laisse pas piéger par une robe cousue sur la « bête ».

    Aux alentours de la Fenice, j’ai dit « Bonjour Jeremy », car c’est toujours ce que je fais lorsque je croise Jeremy Irons (il est beau, croyez-moi sur paroles). Il m’a dit « Hi, Pascale please to meet you again !”… et bla bla bla et bla bla bla comme on fait entre potes !

    Au même endroit, Kenneth Brannagh a entrepris l’ascension des marches de la même Fenice et là, je suis restée coite car Kenneth me pulvérise. J’ai juste dit « Kenneeeeth » et j’ai mitraillé mais quand on mitraille en tremblant d’émotion, c’est flou ! Je vous déconseille l'expérience. La cinéphile est très émotive !

    Sur le front de mer du Lido, je me suis transformée en statue de sel momentanément et quand j’ai soupiré « Alesssssssandrooooo ! », Alessandro m’a souri. Comment ? Quel Alessandro ? Alessandro Gassman cette bonne blague !. « Ma, Pascale, non è possibile, sei qui, non lo sapevo ? Che piacere verderti… » e tutti « chianti » come si facce tra amici !

    Charlotte Gainsbourg est la personne la plus douce et adorable que j’ai vue, accompagnée de son Yvan !

    Ce qui s’est passé entre Méryl et moi, ne regarde que Méryl et moi, désolée …!

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    Réponse à tous sur la note "Evènements" du 1er septembre

     

  • Pourquoi ?

    Ention et Damnafer !

    Stupent et tremblemeur !

    J'apprends que "LUI" ***** :

    enfin, "LUI" surtout :

    sera au prochain Festival de Deauville, début septembre !

    Et moi :

    je n'y serai pas... je ne PEUX pas y être.

    P O U R Q U O I fait-il cela  ? ? ?

    Toute parole de réconfort, tout "produit" substitutif de remplacement seront les bienvenus.

    Depuis l'annonce de cette nouvelle, je suis inconsolable !

  • Hommage !

    Je les appelle affectueusement les "seconds couteaux". Ils sont les frères, les amis, les méchants, les faire-valoir... toujours à l'ombre de LA STAR, ils ont souvent la "gueule" de l'emploi. Aujourd'hui, modestement je leur donne la vedette. Dans la catégorie "on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent", je vous présente :

    Gary Busey

    Joe Viterelli

    Peter Stormare

    Bryan Cox

    James Cromwell

    William Devane

    Illeana Douglas

    Brad Dourif

    James Earl Jones

    Robert Forster

    Graham Greene

    Jeffrey Jones

    Michaël Madsen

    David Morse

    Leland Orser

    John C. Reilly

    Will Patton

    Vincent Schiavelli

    Kurtwood Smith

    Tom Skerritt

    and my winners are :

    Tom Sizemore  et

    et surtout :

    Justin Theroux

      allez savoir !!!

  • Juste pour le plaisir des yeux

    (on regarde, on ne touche pas !) et parce que Cal-El ne m'a toujours pas emportée sur Krypton

     

              

    ...

    et parce que j'ai décidé que tous les garçons beaux, talentueux, intelligents, drôles (c'est essentiel), brillants, doués, gentils, attentionnés, délicats, tolérants, humains, musiciens, élégants, raffinés, humbles, fidèles et qui sentent naturellement bon, pouvaient prendre racine ici !

  • Two for the money de D.J. Caruso **

     

    Prévisible de la première à la dernière image ce film bavard et maladroit développe la trame ultra connue et rabâchée de l’ascension-chute-happy-end avec exposé sur la relation père/fils, maître/élève et aussi un petit détour du côté des alcooliques anonymes, des accros-malades du jeu en thérapie de groupe, de la psychologie à deux dollars, des dollars brassés par millions sur des « paris » et j’en passe et des plus subtiles !

    Mais, mais, mais, trois fois mais… ce salmigondis est emmené par Al Pacino, plus « pacinien » que jamais, il « pacinisme » non-stop, en grande forme, survolté, toujours à l’extrême limite de la crise cardiaque, il vampirise l’écran, le film et ses partenaires qui le laissent faire et déverse un torrent de tirades-monologues. Il disparaît quelques instants de l’écran ??? On s’ennuie. Ce n’est pas un film : c’est un One Man Show frénétique et délirant, parfois drôle. Et puis, à la toute fin de l’histoire, sa femme lui fait quelques révélations, et Pacino s’effondre, se fige, soudain muet et son visage, paysage encore bien plus éloquent que ce flot de paroles, nous (me ?) rappelle quel acteur phénoménal il est.

    Matthew McConaughey (très bien) et Andre Russo (impériale) ne déméritent pas mais ils se sont laissé manger tout cru sans broncher et semblent au contraire visiblement hypnotisés et attendris par la Star !

    Ardent

    Lyrique

    Passionné

    Amoureux

    Cabotin

    Immense

    Narcissique

    Ogre !

    I love you…

  • Communiqué

    Si vous croisez Al Pacino  ces jours-ci merci de bien vouloir lui assurer que si je n'ai pas encore vu son dernier film ce n'est :

    - ni parce que le titre est débile ,

    - ni parce qu'il y cabotine et vampirise l'écran plus que jamais (j'adore quand il fait ça... surtout quand il ouvre grand les yeux et qu'il entrouve à peine la bouche... Ouh, je me calme, il fait déjà suffisamment chaud !),

    - ni parce que je file le parfait amour avec Matthew McConaughey  (les "minets" ne me font aucun effet),

    - ni parce qu'il fricotte avec Rene Russo (je ne suis pas jalouse)...

    C'est simplement parce qu'avant hier soir me rendant à la seule séance compatible avec mon emploi du temps de Ministre (un Ministre qui travaillerait...) je me suis trouvée face à un barrage de police (GRRRR !) qui m'a obligée à faire un détour de 48 kilomètres me faisant rater ladite séance. Je mets tout en oeuvre pour récidiver ! Mais surtout dites-lui bien que j'irai. Je le connais, il est hypersensible, il est capable de se transformer en Lucifer ou en Scarface !

    Sinon, donnez-lui mon mail fandetoi@hot.com ou mon téléphone 01 02 03 04 05. Merci.

  • Pourquoi j'aime le cinéma :

      

    - Dans une maison hantée, les femmes recherchent l'origine des bruits étranges en portant leurs plus beaux sous-vêtements.
    - Pourchassé dans une ville, tu auras toujours la chance de pouvoir te dissimuler au milieu d'un défilé de la Saint Patrick, n'importe quel jour de l'année.
    - Tous les lits ont des draps spéciaux qui s'arrêtent au niveau des aisselles de la femme mais seulement au niveau de la taille de l'homme allongé à ses côtés.
    - N'importe qui peut facilement faire décoller un avion, pourvu qu'il y ait quelqu'un dans la tour de contrôle pour lui donner l'autorisation de partir.
    - Une fois appliqué, le rouge à lèvres ne part pas, même en faisant de la plongée sous marine.
    - Le système de ventilation de n'importe quel bâtiment est le parfait endroit pour se cacher. Là, personne ne pensera à vous trouver et en plus vous pourrez accéder à toutes les pièces de l'édifice sans aucun problème.
    - Tu survivras très probablement à toutes les guerres à moins que tu ne commettes la fatale erreur de montrer à quelqu'un la photo de ta bien-aimée qui t'attend sagement à la maison.
    - Pour se faire passer pour un Officier allemand il est inutile de savoir parler la langue. L'accent allemand suffit.
    - La Tour Eiffel est visible depuis toutes les fenêtres de Paris.
    - Les gens à la télé ne finissent jamais leur verre. Ils ne ferment jamais les portes de voiture à clef.
    - Un homme se prendra les plus terribles coups sans broncher, mais sursautera quand une femme tentera de nettoyer ses blessures.
    - Au moment de payer le taxi, ne regardes jamais dans ton portefeuille pour sortir un billet : prends un billet un au hasard et tends-le : c'est toujours le prix exact.
    - Si tu perds une main, le moignon de ton bras grandit automatiquement de 10 centimètres.
    - Les cuisines ne sont pas équipées de lumières. Quand tu pénètres dans une cuisine en pleine nuit, ouvre le frigo et utilise sa lumière à la place.
    - Pendant une enquête de police il faut forcément passer au moins une fois dans un club de strip-tease.
    - Les mères de famille cuisinent tous les matins des oeufs, du bacon et des gaufres pour leur petite famille, même si le mari et les enfants n'ont jamais le temps de prendre le petit déjeuner.
    - Une voiture ou un camion accidenté finit en général en flammes.
    - Porter un gilet pare-balles te rend invulnérable.
    - Une simple allumette suffit pour éclairer une pièce de la taille d'un terrain de foot.
    - Si un assassin rôde dans ta maison, c'est facile de le trouver. Calme-toi et fais couler un bain, même si c'est en plein milieu de l'après-midi.
    - Les paysans du Moyen-âge ont une dentition parfaite.
    - Au 20ème siècle il est parfaitement possible de tirer et d'atteindre des cibles hors de portée visuelle; les gens du 23ème siècle auront perdu cette technologie.
    - Toutes les femmes célibataires ont un chat.
    - N'importe quelle personne qui se réveille d'un cauchemar se met droite comme un piquet et halète.
    - Même si tu conduis sur une avenue parfaitement droite, il est nécessaire de tourner vigoureusement le volant de droite à gauche de temps en temps.
    - Un homme visé par 20 hommes a plus de chance de s'en sortir que 20 hommes visés par un seul.
    - Une musique à donner la chair de poule qui sort d'une tombe doit être attentivement analysée.
    - Si ta ligne téléphonique est coupée, la communication peut être rétablie en tapant frénétiquement sur le combiné et en disant 'Allô!?, Allô!?'.
    - La majorité des gens gardent un album rempli de coupures de journaux; particulièrement si un membre de leur famille est mort dans un étrange accident de bateau.
    - Ne te tracasse pas si tu es en nette infériorité numérique dans un combat d'arts martiaux : tes ennemis attendent patiemment de t’attaquer un à un, en dansant d'une manière menaçante autour de toi, jusqu'à ce que leur prédécesseur soit au sol.
    - Lors d'une conversation très émouvante, au lieu de parler en regardant ton interlocuteur, place-toi derrière lui et parle à son dos.
    - Quand tu éteins la lumière pour te coucher, tous les objets de ta chambre sont parfaitement visibles. Juste un peu bleuis.
    - Les bureaux de police font passer à tous leurs officiers des tests de personnalité afin d'être sûr de leur imposer un partenaire diamétralement opposé.
    - Quand ils sont entre eux les étrangers préfèrent se parler en Anglais.
    38. Les héros des films d'action ne sont jamais traînés en justice pour homicides involontaires bien qu'ils laissent en général les villes à feu et à sang.
    - Peu importent les dégâts subits par un vaisseau spatial: le système interne de gravité n'est jamais touché.
    - S'il y a un malade mental psychopathe en fuite, cela coïncide en général avec un orage qui coupe le courant et les communications téléphoniques dans les parages.
    - Tu trouveras toujours une scie à métaux quand tu en auras besoin.
    - Au lieu de gaspiller des balles, les mégalos préfèrent tuer leur ennemi héréditaire en utilisant une machinerie complexe qui comprend des fusibles, des poulies, des gaz mortels, des lasers et même des requins mangeurs d'hommes, ce qui laissera 20 bonnes minutes au captif pour s'échapper.
    - Avoir un boulot comme le mien ferait que tous les pères de famille oublient le 8ème anniversaire de leur fils.
    - Toutes les bombes sont connectées à un chronomètre à gros affichage rouge, afin que tu puisses savoir exactement quand il est temps de te tirer.
    - On peut toujours se garer en bas de l'immeuble où l'on veut aller.
    - Les fusils sont comme des rasoirs jetables. Quand le chargeur est vide, jette le fusil, ça s'achète comme des petits pains.
    - Le maquillage peut se garder au lit sans aucun risque de tacher les draps.
    - Un détective résout une affaire seulement quand il a été suspendu.
    - Si tu te mets à danser dans la rue, les personnes que tu prendras pour partenaires connaîtront tous les pas.

  • Pourquoi je déteste la télé !

    Mes yeux et moi sommes tombés nez à nez avec des programmes télé : ceux de lundi.

    On appelle ça un choix, à la même heure :

    Sur la 6, « Superman » .

    En 1978, le monde n’allait déjà pas fort et Hollywood nous avait envoyé un sur-homme capable à lui tout seul de sauver la planète. On peut rire, moi, j’avais adoré et j’y avais cru, j’y crois encore d’ailleurs à cet homme providentiel. Personne ne m’ôtera mes illusions. Dans le rôle du super costaud de l’époque, un acteur, un vrai avec plein de muscles, plein d’humour et plein de talent : Christopher Reeves. Il avait réussi l’exploit de porter un improbable collant bleu et une non moins contestable cape rouge sans jamais être ridicule. Plus tard, Michaël Keaton et son casque à pointe et Tobey Maguire et son costume cousu main ont renouvelé la performance.

    Christopher Reeves, jusqu’ici irremplaçable (Brandon a du boulot…) nous a hélas prouvé qu’il était super fragile, super mortel, super humain !

    Sur la 2, « Quand les aigles attaquent » .

    Film de guerre exemplaire avec forteresse imprenable, méchants nazis, morceaux de bravoure, téléphérique et espionnage…et surtout deux super machos, comme on les déteste dans la vie et comme on les adore au cinéma : à ma droite Richard Burton, mâchoire serrée, œil bleu, sourire économe, à ma gauche Clint Hilmself sous-fifre encore jeunot qui se fait traiter de « petite frappe » sans bouger une oreille mais qui est une arme de destruction massive à lui tout seul. Efficace et magnifique.

    Sur Arte, « La porte du Paradis » de Michaël Cimino .

    Chef d’œuvre maudit, poème épique, lyrique et admirable responsable de la faillite des Artistes Associés, ce film est une des merveilles du 7ème art. Il est aussi l’un des films à l’origine de ma passion cinéphile (et pour Christopher Walken). C’est une somme, tout y est, l’histoire, la musique, l’interprétation et le moindre plan : c'est une leçon, irréprochable et sans défaut. C’est somptueux, désespéré, magique, inégalable, incomparable, S.U.B.L.I.M.E.

    Vous pouvez choisir vous ?

    Pas moi, et zou, je vais au cinéma.