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FESTIVAL DU FILM POLICIER BEAUNE 2012

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LE OFF

    J'ai reçu des une plaintes : j'ai complètement oublié de vous narrer par le menu mon séjour "beaunasse" lors du dernier festival sis en la bonne ville de Beaune en mars dernier ! Evidemment, ce Festival n'est plus d'actualité mais il est encore bien présent dans mon souvenir, donc si ça vous chante (et je sais que ça vous chante) vous pouvez consulter mon petit livre d'images...

    Un Festival c'est donc avant toute chose une affiche que l'on croise à chaque coin de rue, sur la devanture des magasins et puis tout ça... Personnellement, j'ai toujours des difficultés à apprécier une affiche ou en tout cas à la trouver à mon goût. Je ne sais pourquoi. Je crois que je préfèrerais toujours y voir un extrait, une image de film plutôt que les délires d'un graphiste. Le revolver fiché à la place de la tête du personnage lui donne un peu l'allure d'un oiseau et le mauve n'est pas ma couleur préférée. Qu'à cela ne tienne, on s'en fiche un peu de mon avis non ?

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    Par contre, j'appréciais bien davantage la grosse empreinte que l'on croisait également partout, plus simple, plus sobre, plus énigmatique, plus "parlante".

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    Un Festival c'est évidemment un endroit où l'on voit des films. A Beaune, joie bonheur, tout est concentré dans un seul et même lieu, le cinéma LE CAP. Six salles absolument magnifiques et un tapis rouge digne des plus grands, même sans les 24 marches cannoises !

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    Un Festival c'est forcément des festivaliers plus ou moins décidés, plus ou moins fiers de leur pass-partout, certains en mode cool, d'autres en mode speed :

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    Et comme dans Festival du Film Policier, il y a "policier", on peut, à l'occasion, croiser la voiture de Messieurs Starsky et Hutsch. Mais vous vous doutez bien que je préfère, et de loin, cette automobile dans sa version verte.

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    Et puis évidemment, un Festival, ce sont des pipoles, stars, membres du jury et tutti frutti, comme :

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    Nadia Farès (membre du jury), belle mais trop maquillée, souriante, disponible et toujours aimable avec les demandeurs d'autographes.

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    Jonathan Zaccaï (membre du jury), beau, souriant, disponible, à qui tout fait plaisir... Et je vous rappelle que laissant de côté toute fierté, j'ai réalisé une interview stupéfiante, toute en finesse et en culture du garçon et que vous pouvez la retrouver en cliquant sur sa figure. 

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

    La ravissante Naydra Ayadi (membre du jury).

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    Le Président du Jury John-Wolf Dabadie beau, souriant, disponible et régulièrement assailli.

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    Des réalisateurs beaux, souriants, disponibles qui copinent (à gauche Ben Wheatley réalisateur britannique de l'inquiétant et déroutant Kill List, à droite son producteur (de mémoire) et au centre, l'inénarrable Pen-Ek Ratanaruang réalisateur Thaïlandais du très beau, très violent, très surprenant Headshot. Et je ne résiste pas au plaisir de vous proposer une nouvelle fois (pour ceux qui ne l'auraient pas regardée) la vidéo dans laquelle il présente son film. Je le trouve irrésistible.

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    Et preuve qu'on est pas tous égaux, le très mimi Pen-Ek Ratanaruang a 50 balais ! La vie est une pute injuste.

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    Parfois un Joël Schumacher traîne dans le coin et on le photographie aussi. Le monsieur est en fait venu rendre hommage à son grand ami Richard Donner qui était invité d'honneur mais qui a été empêché en toute dernière minute pour raisons familiales.

    C'était bien, Schumy portait un étrange costume et une encore plus étrange coiffure, mais il est supra cool.

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    Ce Festival c'est encore une Master Class de Brian Cox. Le garçon n'est guère souriant et l'événement n'a hélas pas rassemblé les foules mais j'ai beaucoup apprécié et n'ai pas regretté d'avoir manqué un repas en plein soleil pour y assister...

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    Le Festival bénéficie d'une organisation vraiment parfaite. Aucun couac ni accroc (à ma connaissance) et la moindre personne chargée d'accueillir ou renseigner le pékin moyen est d'une gentillesse et d'une efficacité incroyables.

    Le Festival est une réussite grâce aussi à ce garçon absolument EPOUSTOUFLANT

    P3300186.JPGqui a dû dormir 3/4 d'heure en une semaine. Non seulement il présente chaque film, chaque soirée, chaque événement, chaque tout... mais en plus il est totalement bilingue (et peut-être davantage) et traduit en temps réel la moindre intervention avec un vocabulaire qui fait rêver. Il s'appelle David mais j'ai oublié son nom. Il est tellement discret qu'il n'apparaît même pas dans le site du Festival (sauf erreur de ma part). Dommage, la qualité du Festival lui doit beaucoup et peut lui tresser des lauriers.

    J'aurais cependant deux petites réserves à émettre. D'abord, l'absence de "lieu de convivialité" qui permettrait aux festivaliers, au jury et aux équipes de films de se retrouver entre les films. Un peu comme à Annonay (le Paradis des Festivals). Cette année, la météo était quasi estivale ce qui donnait l'occasion de visiter la ville (très jolie) et de squatter les terrasses, mais en cas d'intempéries... passer mon temps dans les troquets, ne serait pas ma tasse.

    Par ailleurs, je regrette également la présence d'un service d'ordre un peu trop conséquent pour un Festival aussi convivial où les invités sont manifestement ravis d'échanger avec le public sans mettre de barrières. Les "men in black" (très aimables eux aussi) m'ont paru vraiment trop nombreux sur le tapis rouge.

    Pour les quelques inconscients qui ne l'auraient pas encore lu vous pouvez trouver le reste de mon séjour plus cinématographique ici.

    Evidemment, vous vous en doutez, chaque festival a sa ville et réciproquement. Je ne connais pas Cognac qui accueillait jadis le Festival du Film Policier mais je peux vous assurer que Beaune (que je découvrais) est une ville en tous points remarquable. Et pas uniquement à cause de son climat quasi tropical.

    Beaune, ce sont de vielles pierres. J'aime.

    Un hospice, qu'hélas nous n'avons pas eu le temps de visiter, mais ce n'est que partie remise.P3290039.JPG

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    Mais nous avons posé devant comme deux courges.

    A Beaune il y a des librairies comme on en trouve rarement dans les villes aujourd'hui, si ce n'est celle d'une grande enseigne que je fuis comme la peste à présent. Je crois que je n'ai jamais vu autant de librairies au kilomètre carré. Un bonheur.

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    Du coup, le midi, on écrit des cartes postales à celles et ceux qui aiment recevoir des cartes postales, ou qui n'oublient jamais d'en envoyer lorsqu'elles villégiatent (comme celle-ci ou celle-là).

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    Beaune est une ville incroyable. Les gens y sont incroyablement polis, courtois et souriants. Je suis très sensible à ce genre de petits détails que je remarque dès que je m'éloigne de chez moi (où les commerçants sont particulièrement désagréables !). Ici, c'est surprenant : bonjour, merci et au revoir semblent faire partie du vocabulaire courant. Sans parler que lorsque l'on traverse une rue, les voitures s'arrêtent systématiquement pour vous laisser passer. J'ai cru que cela cachait quelque chose tant je suis peu habituée à ce genre d'attentions mais non, le Beaunois est beaunasse. Et alors que je cherchais sur mon petit plan l'emplacement de la poste (pour poster mes cartes), une dame s'est arrêtée pour m'aider. Dans un premier temps, j'ai bien cru qu'elle voulait me piquer mon sac.

    Oui, j'ai un très beau sac qui attire la coinvoitise. D'ailleurs à ce propos, voici mon petit nécessaire de survie de festivalière : mon sac, mon calepin, mon programme, mon Jules et mon hydratant...

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    Une autre particularité assez exceptionnelle de Beaune est qu'elle n'a pas cédé à l'appel des "marques". Si bien qu'à quelques exceptions près (mais pas envahissantes, 2 ou 3, et pas les plus connues) et à peine visibles, on ne retrouve aucune des enseignes de commerces habituels que l'on croise dans toutes les villes d'Europe. Cela fait un bien fou. Le dépaysement est du coup assez impressionnant.

    A Beaune, les restaurants et brasseries proposent des choses bien sympathiques à déguster et évidemment, "route des vins" oblige... accompagnées d'un verre de pinard au choix... La carte est illimitée. Le rêve. Pour ceux qui ne le savent pas, je ne bois QUE de l'eau et du vin (rouge) !

    Là, j'étais CHEZ MOI.

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    Quand je visite une ville, j'aime bien repérer les affiches ou graffitis un peu rigolos. Voici ma petite pêche beaunasse :

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    Pour terminer et puisque cette région est vraiment exceptionnelle, nous avons pris le temps de flâner et voici ce que je vous ai rapporté. Reconnaissez que ces mots font rêver :

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    Le très fameux Château Clos Vougeot. Ne dirait-on pas deux propriétaires terriens ?

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    Ici, le warrior m'explique doctement que dans sa folle jeunesse, il a joué au Hand Ball sur ce terrain minable, mais qu'il s'agissait plutôt de se piquer la rûche en troisième mi-temps. Cte honte ! Je vous rappelle que si ce garçon est né et a vécu de longues années à l'étranger, il a aussi passé sa folle jeunesse au milieu des vignes. D'où son hymne que je vous invite à reprendre en choeur :

    Voilà, j'espère vous avoir donné envie de visiter la ville, la région et qu'on se retrouve tous à Beaune pour le prochain Festival du Film Policier l'année prochaine. En attendant, à la vôtre :

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     Et n'oubliez pas, nous sommes le dimanche 22 avril 2012, le monde va changer, et il faut voter :

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  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LA SOIREE DE CLÔTURE

    Lorsqu'on a pu assister à la projection de tous les films d'une compétition, parfois avoir rencontré les réalisateurs ou les acteurs, assister à la soirée de clôture et à la remise des prix est aussi une récompense pour les spectateurs. Sauf que souvent, la soirée n'est accessible que sur invitation. C'est ce soir là que se retrouvent toutes les équipes de films, tous les membres des différents jurys, mais aussi toutes les "huiles" qui n'ont pas forcément vu les films qui viennent nous honorer de leur présence et de leurs discours parfois agrémentés d'un humour laborieux. Plus l'humour est laborieux, plus c'est comique évidemment. Surtout lorsque par exemple, vous êtes membre du Jury Police et que vous vous appelez Françoise Hardy et qu'un moment avant Lionel Chouchan s'est fait "traiter" d'Alain Souchon !!! Total Lol. Donc, lorsque toutes ces personnes sont rassemblées, il ne reste qu'à compter sur sa bonne étoile "dans la limite des places disponibles" pour pénétrer dans l'antre. 30 places étaient disponibles et comme Mouche et moi avions fait nos gros malins, nous nous étions menottés à une barrière dès la veille. Nous étions donc les premiers et c'est ainsi que nous avons pu être parmi les happy few et assister à ce "spectacle vivant" qu'est une remise de prix !

    Ces photos et vidéos n'ont donc rien d'exceptionnel évidemment mais ce sont les miennes : mal cadrées, mal sonorisées avec gloussements dedans, donc uniques !

    PRIX SANG NEUF : ALL COPS ARE BASTARDS de Stefano Solima

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

     PRIX DE LA CRITIQUE : KILL LIST de Ben Wheatley

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

     PRIX SPÉCIAL POLICE : SHADOW DANCER de James Marsh

    L'ARRIVÉE DU JURY :

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    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôturefestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

    PRIX SPÉCIAL DU JURY : HEADHUNTERS de Morten Tyldum  

    GRAND PRIX : MARGIN CALL de J.C. CHANDORfestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LES FILMS

    Je sais que le palmarès est connu, que le Festival est rangé dans les boîtes depuis deux jours déjà... mais moi j'y suis encore... Je commencerai donc par vous livrer un aperçu rapide des films que j'y ai vus (je vous en reparlerai plus précisément lors de leur sortie si je les revois et si j'en ai envie) par ordre de MES préférences. Puis viendra la cérémonie de clôture à laquelle j'ai pu assister, et enfin le compte-rendu off tout en photos... le seul qui vous intéresse.

    COMPÉTITION

    HEADHUNTERS de Morten Tyldum **** - Norvégien, Allemand

    avec Aksel Hennie, Synnove Macody Lund, Nikolaj Coster-Waldau

    Sortie : inconnue...

    Synopsis : Roger Brown semble avoir tout pour être heureux. Une magnifique maison, une sublime femme galeriste à qui il ne manque qu'un enfant qu'elle lui réclame régulièrement. Il est également l'un des meilleurs éléments d'un cabinet de recrutement. Pourtant Roger mène une existence au-dessus de ses moyens et vole des oeuvres d'art afin de maintenir son niveau de vie. Lors de l'inauguration d'une nouvelle galerie, sa femme lui présente Clas Greve. Ce dernier n'est pas seulement le candidat parfait pour un poste que Roger cherche à pourvoir, il est également propriétaire d'une peinture de Rubens, l'une des toiles les plus convoitées de l'histoire de l'art moderne. Roger saisit sa chance et commence à planifier le plus grand coup qu'il ait jamais tenté.

    Le personnage principal à la coiffure impossible nous explique comment s'y prendre pour garder sa sublime femme lorsqu'on ne mesure qu'1 m 68. Tout semble réussir et rien n'arrête Roger. Sauf que les choses et les gens qu'il rencontre ne sont pas toujours ce qu'il croit qu'ils sont. Lorsqu'il va tomber sur un "os" de taille, Roger va développer un instinct de survie hors du commun et mener le film à 200 à l'heure dans une direction qu'on ne soupçonnait pas au début. Film quasiment génial avec un acteur qui ne l'est pas moins et une scène scato à faire hurler le spectateur...

    Headhunters : photo

    Headhunters : photo

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    KILL LIST ***(*) de Ben Wheatley - Britannique

    avec Neil Maskell, Harry Simpson

    Sortie 11 juillet 2012

    Synopsis : Huit mois après un travail désastreux à Kiev qui l’a laissé physiquement et mentalement marqué, Jay, un ex-soldat devenu tueur à gages, est pressé par son partenaire d’accepter une nouvelle mission sous la pression de son partenaire et ami Gal et de sa petite amie Shel. Les deux hommes reçoivent de leur étrange client une liste de personnes à éliminer. A mesure qu'ils s'enfoncent dans l'univers sombre et inquiétant de leur mission, Jay commence à ressentir à nouveau les effets de la peur et de la paranoïa...

    Pour démontrer les dégâts irréversibles que les guerres provoquent dans la tête de leurs vétérans, le réalisateur n'y va pas avec le dos du marteau. Et ce n'est pas rien de dire que ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux et j'avoue que j'ai dû me les cacher à plusieurs reprises. La tension et l'atmosphère d'épouvante vont crescendo. Les scènes de crimes sont de plus en plus sadiques, jusqu'à un final insoutenable totalement inattendu. Comment et pourquoi aimer un film aussi violent (non dénué cependant de pas mal d'humour) ? Et bien quand le cinéma peut encore surprendre, on dit merci et on aime, voilà tout. D'autant que le film est par ailleurs d'une grande beauté !

    Le réalisateur nous présente son film :

    Kill List : photoKill List : photo

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    HEADSHOT de Pen-Ek Ratanaruang ***(*) - Thaïlandais

    Sortie juillet 2012.

    Synopsis : Dans la Thaïlande où la corruption fait rage, Tul, flic intègre, subit le chantage d'un politicien influent et se retrouve accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Désabusé et mû par un puissant désir de vengeance il est rapidement recruté comme tueur à gages par un groupe mystérieux dont le but est d'éliminer ceux qui se croient au dessus des lois. Au cours d’une mission, Tul reçoit une balle dans la tête. A son réveil, après trois mois de coma, il découvre qu'il voit le monde à l'envers, littéralement. Assailli par les doutes, il décide de quitter cet univers et de mener une existence paisible. C’était sans compter sur sa rencontre avec une jeune femme qui va menacer le fragile équilibre de sa vie.

    Là encore, le film tout entier est mené, emporté, supporté sur les épaules (très belles d'ailleurs) d'un acteur sidérant qui vit mille morts, mille tourments, mille vies et se relève. Sa trop grande faiblesse face aux charmes féminins va régulièrement le mettre en péril.

    Prenez le temps de regarder comment le réalisateur nous a présenté son film. Un chouette moment :

     

    festival international du film policier 2012 : les films

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    COLUMBUS CIRCLE de George Gallo *** - Etats-Unis

    avec Selma Blair, Amy Stuart, Giovanni Ribisi.

    Sortie prochainement.

    Synopsis : Une jeune femme seule, Abigail héritière d'une fortune vit recluse au dernier étage d'un immeuble luxueux de Manhattan, dans l'étonnant quartier de Columbus Circle. Elle se protège du monde extérieur depuis de nombreuses années jusqu'au jour où elle est contrainte d'ouvir sa porte au détective Franck Giardello qui enquête sur la mort de sa voisine. Perturbée par cette intrusion, elle l'est encore davantage le jour où elle vient en aide à la jeune femme battue par son compagnon qui a emménagé dans l'appartement de la défunte. Abigail doit affronter ses propres peurs et la complicité avec sa nouvelle voisine fait resurgir d'anciens démons.

    Comme l'annonce le très beau générique, le réalisateur nous propose de recomposer un puzzle complètement hitchcockien. Si Selma Blair manque un peu de mystère, sa complice Amy Stuart est tout à fait étonnante et inscrit sur son visage avec énormément de subtilité toutes les ambiguités de son personnage.festival international du film policier 2012 : les films

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    CITIZEN GANGSTER de Nathan Morlando **(*) - Canadien

    avec Scott Speedman, Kelly Reilly, Brian Cox

    Date de sortie inconnue

    Vétéran de la seconde guerre mondiale, Edwin Boyd bon père de famille aigri est devenu braqueur de banques pour subvenir aux besoins de sa famille. Son rêve hollywoodien se brise lorsqu'il réalise qu'il ne deviendra jamais acteur. La voie du gangstérise le mène inévitablement vers la tragédie.

    Classique mais efficace avec un bien bel acteur.

    festival international du film policier 2012 : les films

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    SHADOW DANCER de James Marsh** - Britannique

    avec Clive Owen, Andrea Riseborough, Gillian Anderson

    Sortie Prochainement

    Colette McVeigh vit à Belfast avec sa mère, ses frères et son fils. Elle est une fervente activiste de l'IRA. Elle est arrêtée suite à un attentat manqué à Londres, et Mac agent du MI5 lui offre le choix : passer 25 années en prison ou espionner sa propre famille. Pour protéger son fils, elle accepte de faire confiance à Mac et retourne parmi les siens. Mais quand une opération secrète menée par ses frères est déjouée, les soupçons se multiplient et les actions de Collette vont les mettre, elle et sa famille, en grand danger.

    Un petit air de déjà vu : le film de terroristes irlandais. Mais le "plus" est que cette fois il s'agit d'une femme. Et que le physique gracile et le visage "innocent" de l'actrice Andrea Riseborough brouille les pistes et notre perception. L'actrice est extraordinaire. Clive Owen totalement éteint...

    festival international du film policier 2012 : les films

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    MISS BALA de Gerardo Naranjo * - Mexique

    avec Stephanie Sigman, Noe Hernandez

    sortie le 2 mai 2012

    Au Mexique, pays dominé par le crime organisé et la corruption, Laura et son amie Uzu s’inscrivent à un concours de "Miss Beauté" à Tijuana. Le soir, Laura est témoin d’un règlement de compte violent dans une discothèque, et y échappe par miracle. Sans nouvelle d’Uzu, elle se rend le lendemain au poste de police, pour demander de l’aide. Mais elle est alors livrée directement à Nino, le chef du cartel de narcotrafiquants, responsable de la fusillade. Kidnappée, et sous la menace, Laura va être obligée de rendre quelques "services" dangereux pour rester en vie.

    Malmener sa très belle et très vaillante actrice principale voilà sans doute le but du réalisateur qui ne convainct pas réellement à dénoncer cette bande de pourris.

    Miss Bala : photo

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    MARGIN CALL de J.C. Chandor * - Etats-Unis

    avec Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul Bettany, Demi Moore, Simon Baker, Zachary Quinto, Mary McDonnel

    Sortie le 2 mai 2012

    Synopsis : Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    En d'autres circonstances, j'aurais sans doute davantage apprécier ce film d'autant qu'une superbe brochette d'acteurs s'en donnent à coeur joie pour faire leur numéro. Mais totalement hors sujet dans un festival de films policiers, il m'a un peu agacée. Cependant, le jury n'y a vu que du feu et le film a, contre toute attente, obtenu le Grand Prix !!! Le réalisateur venu chercher son prix a tenté de s'excuser disant que ce n'était pas à proprement parler un film de flics (merci, on avait vu) mais qu'il y avait des voyous dans tous les milieux...

    Margin Call : photoMargin Call : photo Kevin Spacey, Zachary Quinto

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    NO REST FOR THE WICKED de Enrique Urbizu ° - Espagne

    avec Jose Coronado

    sortie : inconnue

    Pas de paix pour les canailles : photo Enrique Urbizu, José Coronado

    Synopsis : l'inspecteur Santos Trinidad, vétéran de la police, boit trop et ne travaille pas assez. Il veut sans doute oublier le temps où il était un policier modèle des Renseignements généraux avant d'être rétrogradé aux personnes disparues. Sa situation se dégrade encore le soir où il se retrouve impliqué dans un triple homicide. Santos fait disparaître les traces laissées sur la scène de crime, avant de partir à la poursuite du seul témoin ayant réussi à s'enfuir.

    Pour comprendre ce film il faut être devin. Le réalisateur a oublié d'écrire un scénario. Il multiplie les pistes et les personnages et ne donnent aucune justification ni explication. Pourquoi Santos dégomme t'il les trois personnages du début ? Dont une femme d'une balle dans le dos ? Pourquoi voit-on des photos de sa fille et lui ? A t'elle été tuée dans l'attentat en gare de Madrid ? Sûrement, mais il faut le deviner. Comme le reste. L'acteur et le personnage antipathiques ne font que confirmer que bon ben... non quoi !

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    COMPÉTITION : SANG NEUF

    AUX YEUX DE TOUS de Cédric Jimenez ** - France

    avec Mélanie Doutey, Olivier Barthélémy, Francis Renaud

    sortie le 4 avril 2012

    Synopsis : 673 000 caméras de surveillance et des millions de webcams en France. Un hacker anonyme a piraté toutes les caméras de Paris et observe la ville à son insu. Petits délits et moments d'intimité volés, il voit tout. Jusqu’au jour où un attentat dévaste la gare d’Austerlitz. La police se met sur la piste d’un groupe satellite d’Al-Qaïda. Le hacker réussit, lui, à trouver les images de l’explosion et découvre que c’est un jeune couple qui a posé la bombe… A l’aide des caméras de la ville, il décide de traquer les coupables. Sans le savoir il va mettre le doigt dans un terrible engrenage.

    Déroutant et survitaminé, un film dans l'air du temps avec hacker et voyeurisme... et l'impossibilité d'intervenir alors que des horreurs se passent sous vos yeux. Le final est glaçant mais là encore bien symptomatique de notre époque !

    Aux yeux de tous : photo Mélanie Doutey

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    LONDON POLAR

    LAYER CAKE de Matthew Vaughn *** - Britannique

    avec Daniel Craig, Tom Hardy

    Synopsis : "XXXX", un dealer de cocaïne respecté au sein de l'élite de la mafia anglaise, désire prendre sa retraite. Mais Jimmy Price, un grand ponte du milieu, lui confie une mission difficile : retrouver la fille aînée de son vieil ami Eddie Temple, un puissant criminel...

    Je mentirais en disant que j'ai tout compris. En fait, je n'ai RIEN compris. Mais j'ai passé deux heures formidables et compris comment et pourquoi Daniel Craig avait pu jouer Bond, James Bond, après ce film. La classe intégrale !

    Layer Cake : photo Daniel Craig, Matthew Vaughn

     à suivre...

  • POUR VOUS AIDER À PATIENTER

    en attendant que je rédige mon compte-rendu (je n'ai pas pris une seule note, laissez moi le temps de rassembler mes esprits éparpillés...) du Festival International du Film Policier de Beaune, 4ème du nom où j'ai vu 11 films, des très bien, de moins bons, rencontré des gens étranges, bu des vins déments...

    festival international du film policier de beaune 2012; jonathan

    voici une vidéo d'une interview que j'ai réalisée. Je pense que cette fois je vous offre du rêve et que vous sortirez grandis après l'avoir regardée.

    Vous noterez la qualité et l'exigence des questions. La pertinence des réponses. Le gros travail sur le son et l'image... Bref, une interview de rêve avec un interprète très conciliant -et des gloussements inside on-.

    Et comme un bonheur n'arrive jamais seul...

     

    festival international du film policier de beaune 2012; jonathan

    festival international du film policier de beaune 2012; jonathan

    à suivre...