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ça rend heureux

  • Festival de Cabourg, Acte III : les longs métrages

    Proibido proibir de Jorge Duran ****

     

    C’est l’histoire de trois jeunes universitaires à Rio, Leon étudiant en sociologie, Leticia étudiante en architecture et Paulo étudiant en médecine. Les deux garçons partagent un appartement mais Leon et Leticia sortent ensemble. Lorsque ce dernier présente Leticia à Paulo, ils tombent amoureux. Des tensions naissent inévitablement dans le trio. Par ailleurs, en voulant aider une patiente de Paulo préoccupée par la disparition de ses fils, les trois jeunes gens vont être confrontés à la violence urbaine.

    Il est difficile de résumer les multiples pistes qu’explore ce très beau film porté par trois jeunes comédiens plein de grâce et de fougue (Caio Blat, Maria Flor et Alexandre Rodrigues (le petit garçon de « La cité de Dieu ») : la violence des rues dans les favelas brésiliennes, la corruption meurtrière de la police, la drogue comme échappatoire à la réalité, l’engagement et l’optimiste (teintée d’utopie) de la jeunesse étudiante… Si ce film évoque de nombreux problèmes sociaux, il reste léger et romanesque grâce aux différentes histoires d’amour et d’amitié qui le parcourent.

    Il devrait sortir en octobre. Je vous en reparlerai à ce moment pour que vous ne le ratiez pas… ainsi que la toute dernière phrase prononcée : une splendeur !

    Ça rend heureux de Joachim Lafosse ***

    Ca rend heureux

    Tout va mal pour Fabrizio, cinéaste : son dernier film est un échec, son couple bat sérieusement de l’aile et l’ANPE menace d’interrompre ses indemnités ! A la limite de la déprime mais épaulé par son meilleur ami acteur, il décide de réaliser, à l’arrache, son prochain film avec un budget frôlant le néant et en recrutant son équipe technique et ses acteurs parmi les chômeurs ! En mêlant fiction et réalité, Fabrizio va semer le trouble et le malaise dans son entourage.

    Energique et enthousiaste, cette chronique certes bricolée, cette mise en abyme un rien nombriliste, ce tournage d’un film dans le film est un pur moment de bonheur emporté par une interprétation chaleureuse et enflammée. Guettez la sortie de ce film drôle et audacieux qui confirme que le cinéma : « ça rend heureux ».

    Trois amis de Michel Boujenah °

    Kad Merad et Pascal Elbé - 3 Amis

    Trois amis d’enfance (deux garçons, une fille) ne se quittent pas, se perdent de vue quand l’un deux se marie avec une fille forcément détestable, se retrouvent quand la vilaine quitte l’ami… A la queue leu leu seront évoqués (et résolus) les déboires sentimentaux des trois protagonistes sans grand intérêt. On ne croit pas vraiment à leur amitié d’ailleurs. Prévisible et sans grande originalité (il ne manque que le copain homo) ce film, après le beaucoup plus fin, plus drôle et subtil « Père et fils » du même Boujenah, est une déception. Sitôt vu, sitôt oublié, seul Pascal Elbé arrache quelques sourires. La dernière apparition de Philippe Noiret est une souffrance !