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bernard campan

  • NO ET MOI de Zabou Breitman °

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    Lou est une petite fille discrète et surdouée. A 13 ans elle est en seconde et doit faire un exposé libre. Elle choisit de parler des SDF en s'appuyant sur l'interview de No qu'elle a rencontrée à la Gare d'Austerlitz et qui est effectivement sans famille, sans travail, sans abri. La mère dépressive de Lou vit dans un monde parallèle depuis 5 ans qu'elle a perdu un bébé. Bien que son père souvent absent pour son travail l'entoure de beaucoup d'attention et d'affection, Lou est seule et s'attache rapidement et très fort à No, cette grande fille paumée, forte en gueule mais libre, déroutante, imprévisible. Un jour que No est encore plus perdue que les autres, Lou obtient de ses parents qu'elle s'installe chez eux !!!

    Je suis désolée de ne pas défendre ce film parce que la petite Nina Rodriguez est une pure merveille, surprenante et naturelle. Bernard Campan est pas mal du tout. Antonin Chalon (clône de maman Zabou, même visage, même voix, même coiffure...) est convaincant et Julie-Marie Parmentier déploie tout son charme et son dynamisme. Mais, la première chose qui m'a gênée c'est que (en dehors de Nina Rodriguez), je n'ai vu que des acteurs qui jouent le rôle de... Et Julie-Marie Parmentier offre certes une prestation qui crie "ô César !" mais je ne l'ai pas trouvée crédible un instant. Tout comme ne m'est pas apparue comme vraisemblable cette histoire de bourgeois qui se mettent tout à coup à s'intéresser à une SDF. Tout est lourd et appuyé : la dépression de la mère, sa "confession" dans la cuisine, sa "renaissance" au contact de No, son indifférence à sa propre fille. Tout est "trop", toujours ! Et en tentant de faire discret et elliptique (aucune image de prostitution ou de drogue... par contre Zabou n'a aucun problème avec l'alcoolisme !!!), la réalisatrice est d'une balourdise pathétique. Et puis le fin du fin, ce sont ces quelques images de SDF !!! Zabou pense t'elle avoir réalisé un film qui dénonce ou évoque un fait de société en balayant du regard quelques tentes qui bordent les trottoirs parisiens ?

    Bref un film dont je n'ai pas compris ce qu'il signifiait ni où il voulait nous embarquer mais assez poseur et prétentieux !

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour lire mes articles.

    THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom **** 

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    L'ARBRE de Julie Bertucelli ***

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    CELLULE 211 de Daniel Monzon ***

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    LE CAFE DU PONT de Manuel Poirier **

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    MES COUPS DE COEUR
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  • LE CAFE DU PONT de Manuel Poirier **

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    J'apprends donc que Pierre Perret le chanteur a écrit un "ouvrage" relatant sa vie et en tout cas son enfance et que Manuel Poirier s'en est emparé pour nous le mettre en images. Soit. 
    C'est une surprise ! Il ne se passe strictement rien dans la vie de Pierrot et on ne voit pas comment cette enfance précise a fait que Perret est devenu l'auteur, compositeur et interprète que l'on connait. Si ce n'est qu'il apprend péniblement et sans enthousiasme à jouer du saxophone, il était manifestement plutôt cancre à l'école mais eut une enfance sans histoire entre des parents aimants et besogneux qui suaient sang et eau dans un troquet, le seul de ce village du sud-ouest, son petit frère et ses copains.
    Alors pourquoi deux étoiles me direz-vous, je vous vois venir ? Et bien parce que ce film qui n'est en rien le biopic d'une vedette du show-biz, est absolument savoureux, gentil, sans prétention et qu'il peut se déguster comme une petite madeleine. Evidemment je me demande si cette chronique du temps passé pourra plaire à ceux qui sont nés après 1970 et vous êtes nombreux mes cochons, mais pour les autres, ceux d'avant et encore bien avant, il n'est pas impossible qu'ils puissent comme moi, et à condition de ne pas être nés parigots têtes de veaux ou dans une (très) grande ville, prendre un sacré bain de jouvence, de revenez-y, de nostalgie appelez ça comme vous voudrez.
    Comme je le disais à Jules en sortant de la salle, ce film sent bon la paille et l'enfance. Il semble être tout droit sorti d'un autre âge mais sur le chemin du retour on a égrené tous les "et toi aussi tu faisais ça ?" qu'on avait à notre disposition. Et oui, quelque fois le cinéma, c'est aussi ça et on a un bout de sa vie qui défile et c'est sacrément bon. Les visites à la ferme, la découverte des cousines des copains, la pêche avec papa, le pique-nique du dimanche, la cueillette des champignons avec mémé, l'instit' sadique, la cour de récré tout ça... ça n'a l'air de rien mais c'est quand même beaucoup.