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florence loiret caille

  • QUEEN OF MONTREUIL de Solveig Anspach °

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    Agathe se trimballe avec une urne funéraire contenant les cendres de son époux fraîchement décédé. Alors qu'elle se demande quoi faire de l'objet, elle rencontre deux islandais paumés et sans abri (une mère (Didda Jonsdottir, actrice catastrophique ! et son grand dadais de fils) ! Les deux hurluberlus trouvant Agathe bien sympathique, s'installe chez elle sans lui demander la permission.

    Il semblerait que le film veuille traiter de "thèmes" forts tels que le deuil, la solidarité et la crise pourquoi pas, tant qu'on y est... sauf qu'à force de vouloir à tout prix mettre de la loufoquerie dans des sujets forcément dramatiques, la réalisatrice ne parvient qu'à accoucher d'un machin pas drôle, pas triste et sans intérêt. Les acteurs se débattent, se démènent devant nos yeux consternés.

    Projeté et vu dans la belle et grande Salle Darsena au dernier Festival de Venise, je suis restée (difficilement, nous avons failli quitter la salle !) après la projection pour entendre ce que l'actrice principale Florence Loiret-Caille et Solveig Anspach avaient à dire de ce film. Comment elles le défendaient !

    Hélas, la réponse est  à l'image du film : VIDE, NEANT, RIEN. Aussi gênées que peu prolixes, les deux femmes étaient ridicules.
    Je suppose que la réalisatrice a eu très envie de filmer une grue (l'engin de chantier) et un phoque (la bête de zoo)... C'est son droit le plus strict et grand bien lui fasse. Mais de là à faire un film... L'absence visible de moyens n'excuse et n'explique en rien ce gâchis.

  • LA PETITE CHAMBRE DE Stéphanie Chuat et Véronique Reymond **(*)

    LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, michel bouquet, florence loiret caille, festival international du Premier film d'annonay 2011LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, michel bouquet, florence loiret caille, festival international du Premier film d'annonay 2011

    Edmund est un très vieux monsieur, seul et diabétique qui refuse comme le lui demande son fils qui va bientôt partir s'installer aux Etats-Unis, d'entrer dans une maison de retraite. Rose est une jeune femme, infirmière à domicile qui a donné naissance à un bébé mort-né il y a quelques mois.

    Rose devient l'infirmière d'Edmund. Le vieil homme revêche et renfrogné va dans un premier temps refuser l'aide de Rose puis l'accepter progressivement dès lors qu'il va découvrir qu'il n'est pas seul à souffrir et que vieux ou jeune, chacun peut avoir des blessures qui ne cicatrisent jamais, des chagrins inconsolables.

    Ce premier film comporte certes des maladresses et des points faibles un peu gênants tels que les seconds rôles qui ne parviennent jamais à trouver leur place, telles que certaines répliques trop appuyées ou inutiles. Il est parfois aussi trop explicatif alors que davantage d'élipses et de silence l'auraient vraiment rendu exceptionnel. Cependant il serait malvenu de bouder le charme discret et délicat, la douce musique chaleureuse qui le font vibrer néanmoins.

    Les multiples thèmes évoqués font qu'on s'interroge forcément pendant et après la projection, parce qu'ils nous concerne(ro)nt tous un jour ou l'autre : le deuil, la vieillesse, le soin à prendre de ses parents vieillissants, la maternité, la place de la famille, le couple face aux difficultés... la vie en somme. Et puis surtout, il est porté par deux acteurs qui ont mis leur talent immense au service de leur rôle et de cette histoire : Michel Bouquet, acteur majuscule tendre et bourru, encore sévère et pourtant déjà fragile, et la douce, forte et vibrante Florence Loiret Caille forment le coeur sensible de ce film humain et discret.

  • LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond **(*)

    Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

    Film en compétition - Suisse Luxembourg

    LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, michel bouquet, florence loiret caille, festival international du Premier film d'annonay 2011LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, michel bouquet, florence loiret caille, festival international du Premier film d'annonay 2011

     Edmund est un très vieux monsieur, seul et diabétique qui refuse comme le lui demande son fils qui va bientôt partir s'installer aux Etats-Unis, d'entrer dans une maison de retraite. Rose est une jeune femme, infirmière à domicile qui a donné naissance à un bébé mort-né il y a quelques mois.

    Rose devient l'infirmière d'Edmund. Le vieil homme revêche et renfrogné va dans un premier temps refuser l'aide de Rose puis l'accepter progressivement dès lors qu'il va découvrir qu'il n'est pas seul à souffrir et que vieux ou jeune, chacun peut avoir des blessures qui ne cicatrisent jamais, des chagrins inconsolables.

    Ce premier film comporte certes des maladresses et des points faibles un peu gênants tels que les seconds rôles qui ne parviennent jamais à trouver leur place, telles que certaines répliques trop appuyées ou inutiles. Il est parfois aussi trop explicatif alors que davantage d'élipses et de silence l'auraient vraiment rendu exceptionnel. Cependant il serait malvenu de bouder le charme discret et délicat, la douce musique chaleureuse qui le font vibrer néanmoins.

    Les multiples thèmes évoqués font qu'on s'interroge forcément pendant et après la projection, parce qu'ils nous concerne(ro)nt tous un jour ou l'autre : le deuil, la vieillesse, le soin à prendre de ses parents vieillissants, la maternité, la place de la famille, le couple face aux difficultés... la vie en somme. Et puis surtout, il est porté par deux acteurs qui ont mis leur talent immense au service de leur rôle et de cette histoire : Michel Bouquet, acteur majuscule tendre et bourru, encore sévère et pourtant déjà fragile, et la douce, forte et vibrante Florence Loiret Caille forment le coeur sensible de ce film humain et discret.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    COMPLICES de Frédéric Mermoud ***(*)

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    LA DATE DE TREFLE de Jérôme Bonnell ***

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    OU SONT PASSES LES MORGAN ? de Mark Lawrence

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    LE LIVRE D'ELI de  Albert et Allen Hugues °

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    ..........................................................

    MES COUPS DE COEUR ET MES COUPS AU COEUR

    Malik ZidiSarah LeonorJérôme BonnellComplices

  • La Dame de Trèfle de Jérôme Bonnell ***

    La Dame de trèfleLa Dame de trèfleLa Dame de trèfle

    Argine et Aurélien sont plus et pire qu’amoureux, ils sont frère et sœur. Ils sont aussi orphelins et vivent ensemble depuis toujours dans la campagne normande, dans la maison familiale sans doute. Comme Argine est un peu fêlée des pâtes, c’est Aurélien qui bosse chez un fleuriste et qui tente aussi d’arrondir les fins de mois (ce qu’il cache à sa sœur) en fourguant du cuivre volé. Un jour, un casse (qu’on ne voit pas) tourne mal et un des complices d’Aurélien qui doit disparaître vient lui réclamer l’argent qu’il lui doit. Aurélien ne peut pas payer immédiatement…

    Jérôme Bonnell déjà remarquable avec son très sensible et très pudique « J’attends quelqu’un » revient avec ce film sombre et inquiet né d’une envie de polar. Mais au-delà de l’histoire qu’il raconte avec des événements quotidiens et des rebondissements soudains et imprévisibles, il s’attache encore une fois à la famille, aux liens apparemment indéfectibles à la limite de l’inceste, qui unissent ses deux héros.

    Le frère et la soeur vivent ensemble, certains jours ils se parlent à peine, Aurélien part au travail, Argine apprend mollement l’anglais sans qu’on sache dans quel but, elle boit et s'amuse beaucoup puis ils se retrouvent chaque soir au café du village. On pense qu’Aurélien protège sa déconcertante et imprévisible sœur. Il l’observe de loin lorsqu’elle apaise sa frénésie sexuelle, son désir de plaire. Elle mène de front plusieurs histoires sentimentales qui ne la satisfont guère (et on comprend...). Elle se fait avorter. Aurélien l’accompagne toujours. Et de son côté, sans rien lui révéler, aussi réservé et silencieux qu’elle est extravertie et exubérante, il doit tenter de régler le problème colossal qui le confronte à Simon (Darroussin, sale type pour une fois, mais très bien).

    Parfois pourtant Argine et Aurélien laissent libre court à leur légèreté comme lors de ce beau moment où ils dansent sur une valse de Vienne. Instant de grâce et d’insouciance enfantines au cœur du drame qui va surgir dans une sorte d’escalade vers la violence.

    Argine est une personne pas ordinaire qui porte un prénom étrange, c’est celui de la Dame de Trèfle des jeux de carte, la seule qui ne porte pas un nom tiré de la bible. C’est la très instinctive et craquante Florence Loiret Caille dont on a l’impression qu’elle improvise chaque scène qui est cette fille irrésistible, fragile, déroutante et impulsive. On aimerait à présent la voir dans un rôle un peu moins border line. Quoique non, pas forcément. Cette fille capture et bouffe l’écran.

    Quant à Aurélien, c’est Malik Zidi qui lui apporte sa douceur, sa timidité et sa mélancolie.

    Ils sont tous les deux différents, opposés mais en harmonie.