Meryl et Paul, New-Yorkais surbookés à limousine et chauffeurs, sont en voie de séparation pour cause de tromperie de monsieur. Alors que Paul essaie de reconquérir Meryl par un dîner au restau (ah ces hommes, trop mignons !!!) et qu’il la raccompagne chez elle à pieds sous la pluie… ils sont témoins d’un meurtre. Pour échapper aux tueurs, ils deviennent candidats désignés au programme de protection des témoins et sont envoyés dans le Wyoming le temps que l’enquête soit résolue. Ils sont hébergés chez Clay et Emma chargés de les protéger et qui en profiteront pour leur faire comprendre, grâce à la vie au grand air que finalement ils sont faits l’un pour l’autre.
Enième comédie sentimentale ? Oui et non car toujours rien de neuf sous le soleil,
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des clichés,
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des situations prévisibles,
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des acteurs qui essaient d’être drôles,
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des situations improbables,
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une crise conjugale majeure résolue en 4 jours,
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des amitiés à la vie/à la mort qui s’établissent dans le même laps record,
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des ours (ou deux fois le même peut-être !!!),
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des bouseux à Stetson, à 4X4, républicains armés, chasseurs,
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la demeure des bouseux avec trophées de chasse accrochés au mur,
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des bobos de la ville, démocrates, végétariens, joogers, militant de la défense des animaux mais qui n’en ont jamais vus la queue d'un,
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un désir d’enfants,
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une gamine (bouseuse) candidate à la « starac » tellement elle a du talent et dont on a envie de dévisser la tête dès qu’elle apparaît et qu’on a envie de voir agoniser à petit feu dans les pires souffrances dès qu’elle se met à chanter,
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un grand-père bourru mais qui a du cœur,
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un rodéo,
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une soirée danses folkloriques…
(complétez la liste si j’en ai oublié).
Et des acteurs :
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Hugh Grant, mauvais comme un cochon, caricature de Hugh Grant himself, grimaces non stop, clignements de paupières frénétiques, bégaiement, démarche courbée et hésitante… MAIS une façon assez inimitable de balancer des répliques à la mode flegme british plutôt drôle car inimitable ET une esquisse de tentative d’acter parfois touchante sur le mode sentimental…
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Sarah Jessica Parker, hystérique, pas drôle, et son visage d’une longueur extravagante absolument irregardable je trouve, et des yeux tellement bleus et humides qu’on dirait toujours qu’il y a du truc bleu qui coule…
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Mary Steenburgen-regardez-comme-je-suis-mince-et-belle-à-mon-âge, caricaturale aussi, démarche masculine MAIS psychologie fémine…
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Sam Elliot désinvolte et complètement indifférent à tout ce qui se passe…
Mais,
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des paysages de western du Wyoming à couper le souffle,
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et UNE réplique drôle lorsque Meryl rencontre Emma (look de Calamity Jane, armée jusqu’aux dents) pour la première fois : « Oh my god(e) Sarah Palin ! ».