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sally hawkins

  • WONKA

    de Paul King **

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    Avec Timothée Chalamet, Calah Lane, Keegan-Michael Key, Matt Lucas, Hugh Grant, Sally Hawkins, Rowan Atkinson, Olivia Colman

    Avant Johnny Depp, Tim Burton et Charlie et la chocolaterie, Willy Wonka a été un tout jeune homme sans le sou qui possédait un don indéniable pour créer des merveilles en chocolat.

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  • LA FORME DE L'EAU - THE SHAPE OF WATER

    de Guillermo del Toro ****

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    Avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Doug Jones, Victoria Spencer

    Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

    Synopsis : Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

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  • LE MONDE DE NATHAN de Morgan Matthews *

    LE MONDE DE NATHAN de Morgan Matthews, Asa Butterfield, Sally Hawkins, Rafe Spall, cinéma, Nathan présente des troubles autistiques dont notamment l'impossibilité de se sociabiliser. Par contre ce qui l'éclate c'est la suite de Fibonacci (suite d'entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Elle commence généralement par les termes 0 et 1 (parfois 1 et 1) et ses premiers termes sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, etc).

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  • WE WANT SEX EQUALITY de Nigel Cole ***

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    En 1968, les ouvrières de l'une des usines Ford en Angleterre, travaillent en atelier dans des conditions déplorables. Il y fait une chaleur tropicale l'été et dès qu'il pleut c'est l'inondation à l'intérieur du bâtiment. Mais elles s'accommodent tant bien que mal de ces conditions. Jusqu'au jour où elles découvrent, ô suprise ! qu'à travail égal les hommes sont bien mieux payés qu'elles. Aidées d'un syndicaliste qui prend fait et cause pour ces femmes, elles vont se battre jusqu'à rencontrer la ministre du travail Barbara Castle et obtenir gain de cause. Grâce à elles, le combat des femmes pour le "sex equality" a fait un considérable bond en avant.

    Voilà au moins quatre jours que j'essaie de vous parler de ce film formidable et je me retrouve bec bé comme une poule qui aurait découvert un opinel. Alors je vais vous le faire à la sauvage comme la pauvre blogueuse face à l'angoisse de l'écran blanc. Ce film est formidable et il FAUT que vous courriez le voir :

    • parce que le sujet a été rarement (voire jamais depuis Norma Rae en... 1979) traité,
    • parce que les grèves de femmes font tellement peur aux hommes qu'il faut voir leur air stupide lorsqu'ils constatent qu'elles peuvent stopper la production même au-delà des frontières,
    • parce qu'il faut les voir aussi ces pauvres choux sans arguments traiter ces courageuses d'"Amazones en bigoudis",
    • parce qu'ils trouvent naturel d'être soutenus lorsque eux font grève et trouvent leur grève à elles inconvenante et injustifiée,
    • parce qu'elles tiennent bon malgré les lessives et le repassage qui s'accumulent,
    • parce que ce que les hommes considèrent comme des droits ne sont que des privilèges qu'ils s'accordent sans justification,
    • parce que Bob Hoskins en féministe acharné est génial,
    • parce que Sally Hawkins a un charme fou et qu'elle et ses copines ont de l'énergie et du courage à revendre
    • parce que Miranda Richardson est remarquable en ministre rousse incendiaire obligée de se bagarrer contre son propre camp, entourée qu'elle est de machos misogynes décérébrés,
    • parce que Rosamund Pike est étonnante en jeune femme surdiplômée que son abruti de mari traite comme une Barbie incapable de penser et qui l'empêche de travailler,
    • parce que Brighton est toujours infiniment cinégénique...

    Ce film est formidable, comment voulez-vous que je vous le dise autrement ?

  • FLEUR DU DESERT de Sherry Hormann **

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    Waris vit avec sa famille nomade en Somalie. A 13 ans, son père décide de la marier à un homme de 60 ans dont elle sera la 4ème épouse... Waris s'enfuit, traverse seule le désert pour atteindre épuisée, affamée Mogadiscio où elle vit un temps avec sa grand-mère. Mais avant que la guerre n'éclate, celle-ci l'envoie en Angleterre auprès d'une tante, épouse de l'ambassadeur de Somalie à Londres. Elle y travaille comme esclave, enfermée dans une sorte de cave pendant 6 ans. Lorsque l'ambassade ferme, elle se retrouve seule à Londres, devient SDF, se nourrit dans les poubelles... jusqu'à ce qu'elle rencontre Marilyn une jeune femme un peu paumée mais qui l'héberge et lui trouve un travail au Burger King. Repérée par un photographe célèbre alors qu'elle fait le ménage dans le restaurant, elle accepte de faire des photos. Elle devient l'un des plus célébres top model international et profite de sa notoriété pour mener un combat. C'est en effet tout à fait par hasard qu'elle découvre que la mutilation dont elle a été victime à l'âge de trois ans n'est pas une pratique réservée à toutes les femmes.
    Le film est imparfait mais c'est tout à fait secondaire tant il me semble nécessaire. Il s'agit de l'histoire véridique de Waris Dirie qui est celle qui a porté sur le devant de la scène la réalité de cette antique coutume particulièrement barbare. Son destin en tout point exceptionnel où la chance se le dispute constamment à la malchance a fait de cette femme de ménage analphabète, l'"ambassadrice de bonne volonté" de l'ONU contre les mutilations génitales féminines. Ces pratiques atroces, cruelles (je ne vois aucun mot assez éloquent), d'une aberration qui dépasse l'entendement laissent des séquelles physiques et psychologiques irréversibles chez celles qui y survivent. Les conditions déplorables dans lesquelles cet acte sadique est effectué provoquent des infections, quand la petite fille, le bébé ne meurt pas tout simplement en se vidant de son sang.  Ces mutilations génitales ne sont absolument pas préconisées par le Coran et sont aujourd'hui interdites par la loi. Mais certains pays la pratiquent encore, autant en Afrique qu'en Europe ou aux Etats-Unis.
    Ce film est un cri assourdissant de la violence faite aux femmes.
    L'actrice qui joue le rôle n'est pas simplement belle, elle est étourdissante et crédible de bout en bout... de la jeune SDF qui cherche à survivre jusqu'à cette femme combattante qui se met au service d'une cause en passant par les podiums des plus grands défilés. Il s'agit de Liya Kedebe, elle est sublime et extraordinaire.
    Et de mémoire de cinéphile, je n'avais encore jamais vu et entendu (sauf dans les festivals) une salle qui se lève et applaudit, complètement bouleversée. Il faut dire que la construction du film fait que la scène de l'excision (fallait-il ou non la montrer ? je ne sais que répondre) arrive pratiquement à la fin. C'est insoutenable et je suis sortie de la salle complètement sonnée, pas bien du tout, nauséeuse...