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LE MONDE DE NATHAN de Morgan Matthews *

LE MONDE DE NATHAN de Morgan Matthews, Asa Butterfield, Sally Hawkins, Rafe Spall, cinéma, Nathan présente des troubles autistiques dont notamment l'impossibilité de se sociabiliser. Par contre ce qui l'éclate c'est la suite de Fibonacci (suite d'entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Elle commence généralement par les termes 0 et 1 (parfois 1 et 1) et ses premiers termes sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, etc).

Nathan est donc une tronche en maths et tant qu'à faire autant encourager ses talents. C'est ainsi qu'il rencontre Monsieur Humphreys un prof de maths qui a lui aussi bien du mal à s'intégrer dans la vraie vie, qui a jadis participé aux Olympiades de Mathématiques et va inciter la maman de Nathan (veuve inconsolable et maman aimante) à l'inscrire à la prochaine compétition.

 

Nathan intègre donc un camp d'entraînement pour ados matheux de tous horizons à Taipei dans le but de se préparer à la compétition.

 

Je ne vais pas m'éterniser... C'est niaiseux et invraisemblable à souhait. L'autiste ici (il en existe de nombreuses formes et manifestions) est incapable de manifester la moindre affection, il ne parvient pas à "toucher" son semblable, embrasser sa mère etc... Mais il est par contre capable de lui en vouloir, de lui reprocher d'être encore en vie alors que son père est mort, de la trouver "trop bête", de se raidir ou s'écarter dès qu'elle s'approche de lui... mais à la première occasion se laisse saisir la main, embrasser, et profère des vérités comme "ici ce n'est plus moi le plus anormal". Et je ne parle même pas du renoncement final... Bref un manque total de la moindre considération ou observation de l'autisme. Et le pauvre Asa Butterfield dans le rôle de l'ado bizarre fait ce qu'il peut pour avoir l'air bizarre...

 

Le personnage de la mère est beaucoup plus intéressant et douloureusement, subtilement interprété par Sally Hawkins, Mais elle est négligée comme souvent les rôles secondaires. Et pour en remettre une couche (elle est quand même veuve et mère d'un enfant autiste), elle est attirée par un type atteint de sclérose en plaques. Bref, le bonheur, c'est pas pour tout de suite, malgré un happy end qui enfonce le clou de la niaiserie !

Commentaires

  • Le casting me laissait un petit peu espérer.
    Je note le Bof mais pourquoi pas, on ne sait jamais, on a toujours besoin de niaiserie dans la vie.

  • En fait c'est franchement NUL.
    Enfin, ce n'est que mon avis.

  • Salut, je te remercie pour ce résumé. Pour une raison que j’ignore, ce long-métrage m’interpelle (ce n’est pas mon style de film). J’espère que je ne serai pas déçu. À voir !

  • Ce film m'a beaucoup déçue voire agacée.
    Mais je sais qu'il a plu à d'autres...
    J'espère que tu feras partie de la seconde catégorie.

  • Pour moi, un chouette petit film indé à l'accent british et à l'interprétation impeccable, avec entre autres Sally Hawkins, super touchante, Rafe Spall, étonnant, et le jeune Asa Butterfield (vu notamment dans le rôle-titre de "Hugo Cabret" et qu'on retrouvera en héros du prochain Tim Burton) très convaincant.
    J'ai fait un joli voyage jusqu'à Taïwan aux côtés de ces personnages tous un peu cabossés et j'ai aimé leur parcours chaotique mais teinté d'espoir filmé à hauteur d'enfant, le tout porté par une bande-son enthousiasmante.
    On ne peut pas toujours être d'accord! ;)

  • OMG j'avais oublié ce... film :-)
    Je comprends pour l'accent, même si l'accent british ne m'a pas séduite ici mais je comprends car un film canadien peut me plaire rien que parce que j'aime l'accent.

    Pour le reste, j'ai tout dit :-)

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