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nina meurisse

  • LES ALGUES VERTES

    de Pierre Jolivet ***

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    Avec Céline Salette, Nina Meurisse, Pasquale d'Inca, Jonathan Lambert, Adrien Jolivet, Julie Ferrier

    Inès Léraud est journaliste free-lance (comprendre qu'elle n'est salariée d'aucune "institution"). Ses émissions radiophoniques concernant l'écologie ont du succès jusqu'au jour où le responsable de la radio leur donne un coup d'arrêt brutal.

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  • CAMILLE

    de Boris Lojkine ***

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    Avec Nina Meurisse, Fiacre Bindala, Bruno Todeschini, Grégoire Colin

    Jeune photojournaliste éprise d'idéal, Camille part en Centrafrique couvrir la guerre civile qui se prépare. Très vite, elle se passionne pour ce pays et sa jeunesse emportée par la tourmente. Désormais, son destin se jouera là-bas.

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  • UNE VIE

     de Stéphane Brizé***

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    Avec Judith Chemla, Swann Arlaud, Finnegan Oldfield Jean-Pierre Darroussin, Yolande Moreau, Nina Meurisse

    Synopsis : Normandie, 1819. A peine sortie du couvent où elle a fait ses études, Jeanne Le Perthuis des Vauds, jeune femme trop protégée et encore pleine des rêves de l’enfance, se marie avec Julien de Lamare. Très vite, il se révèle pingre, brutal et volage. Les illusions de Jeanne commencent alors peu à peu à s’envoler.

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  • VINCENT N'A PAS D'ÉCAILLES de Thomas Salvador ***

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    Synopsis : Vincent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réflexes décuplent au contact de l’eau. Pour vivre pleinement ce don, il s’installe dans une région riche en lacs et rivières, et suffisamment isolée pour préserver sa tranquillité. Lors d’une escapade aquatique, il est surpris par Lucie dont il tombe amoureux.

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  • AU BOUT DU CONTE de Agnès Jaoui ***

    Au bout du conte : affiche

    Laura rêve du Prince Charmant. Elle croit aux signes, au destin, aux voyantes. Ses parents vivent dans un chateau. Un jour le Prince lui apparaît en la personne de Sandro, compositeur bègue discret et maladroit. Autour des deux tourtereaux que des événements hostiles vont contrarier, gravite tout un ensemble de personnages plus ou moins proches des contes de l'enfance. Une marraine extravagante qui rêve d'indépendance, de devenir comédienne et organise en attendant mieux des spectacles pour enfants, un grand méchant loup charismatique, froid et manipulateur, une femme qui refuse de vieillir, interroge régulièrement son miroir et multiplie les interventions de chirurgie esthétique, et puis des amis, des parents, des maris, des femmes, des amants...

    Bacri et Jaoui de retour au scenario et aux dialogues, c'est une excellente nouvelle et le résultat est à la mesure des espérances. D'autant qu'Agnès Jaoui à la réalisation multiplie les trouvailles de casting (Benjamin Biolay en Wolf, c'est idéal), de mise en scène et filme un Paris idyllique de conte de fées et parsème son film de références jusque dans les enseignes de magasins, le nom des personnages. L'histoire des amoureux est charmante et drôle. Ils se rencontrent au Bal des Princes et non au Bal des Débutantes. Et c'est davantage la fille, plus entreprenante, plus sûre de son pouvoir qui fait office de Prince Charmant. En périphérie de leur histoire évoluent une amie discrète, délaissée et amoureuse en cachette, un ami trahi, digne et généreux. Et en père du Prince Charmant, un homme qui ne voulait pas d'enfant, qui ne croit en rien et va finalement s'affaiblir, troublé par la prédiction d'une voyante 40 ans plus tôt qui lui avait annoncé la date de sa mort...

    Et là, nous assistons à un festival Jean-Pierre Bacri, Jean-Pierre chez le psy, Jean-Pierre et les femmes, Jean-Pierre et les enfants, Jean-Pierre aux fiançailles de son fils, Jean-Pierre moniteur d'auto-école... Les tirades et répliques de cet acteur génial devraient être cultes. Son éloge de la solitude "pas de négociation, pas de bruit", sa façon de jeter un os à une petite fille pour qu'elle lui rapporte "les enfants c'est chiant, vus à plat", sont de grands moments. Et finalement, (attention spoilage... clic gauche sur la souris pour visualiser) Jean-Pierre qui fond en larmes dans les bras de son fils...

    Jaoui et Bacri, plus tout jeunes, ratissent large et visent juste. Le rôle des parents, leur place, leur disparition, la place des enfants, les relations des uns avec les autres, la peur de vieillir, de mourir, une vision un peu sombre de l'amour "la fidélité n'est qu'un mot", le tout enrobé d'infiniment de douceur et d'une mélancolie nouvelle. Pas de cynisme, pas de noirceur absolue, juste la vie qui va ! Un beau film avec de beaux acteurs aimés par leur réalisatrice.

    Agathe Bonitzer, Nina Meurisse, jeunes femmes, jeunes actrices sont parfaites.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    COMPLICES de Frédéric Mermoud ***(*)

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    LA DATE DE TREFLE de Jérôme Bonnell ***

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    OU SONT PASSES LES MORGAN ? de Mark Lawrence

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    LE LIVRE D'ELI de  Albert et Allen Hugues °

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    MES COUPS DE COEUR ET MES COUPS AU COEUR

    Malik ZidiSarah LeonorJérôme BonnellComplices

  • Complices de Frédéric Mermoud ****

    ComplicesComplicesComplices

    Vincent, 19 ans est retrouvé mort dans le Rhône, des marques de strangulation au cou, une profonde plaie au genou sans doute causée par une batte de base-ball. Sa petite amie, Rebecca a disparu. Deux flics, Hervé et Karine enquêtent et retracent le parcours de Vincent et de Rebecca au cours des deux derniers mois. Il se prostituait, elle était encore lycéenne.

    Je ne saurais dire ce qui est le plus captivant dans ce film où tout est impressionnant de maîtrise.

    S’agit-il d’un film déconstruit ou reconstruit ?

    En tout cas si dès les premières images, Vincent mort n’est plus qu’un cadavre bouffi et tuméfié et qu'on craint de « tomber » une nouvelle fois sur une histoire de loubards, il n’en est rien. Rapidement on remonte quelques mois en arrière et on retrouve Vincent (Cyril Descours, un ange renversant !) dans un cyber café. Il « drague » le client sur Internet. C’est dans ce café que son regard croise celui de Rebecca (Nina Meurisse, exceptionnelle) et c’est l’amour. Instantanément. Vincent note le numéro de Rebecca, ils se revoient, l’évidence, ils s’aiment.

    Le réalisateur, dont c’est le premier film, ne cessera d’alterner entre le cheminement de l’enquête et la vie des deux tourtereaux avant qu’elle ne bascule violemment et définitivement dans l’horreur.

    Il ne s’agit pas pour autant d’un énième polar classique, ce qui serait déjà pas mal tant l’enquête est passionnante et nous permet d’explorer un thème pas courant : la prostitution masculine chez de très jeunes garçons. C’est aussi, c’est encore, c’est surtout un film qui observe, décortique et met en parallèle la psychologie des deux jeunes gens souvent insouciants et celles des deux enquêteurs quadras pas mal cabossés par la vie. Les seconds se projetant pas mal dans les premiers jusqu’à y voir un peu le résultat de ce qu’auraient pu être leurs propres erreurs et même jusqu’à se dire qu’ils pourraient être leurs enfants !

    Rebecca, d’abord affectée d’apprendre que Vincent se prostitue le rejette puis souhaite partager avec lui ses rencontres. Ils vont donc jouer à ce jeu dangereux mais lucratif, avec beaucoup d’insouciance puis d’imprudence.

    Ils boivent des vodka/pomme et mangent des fraises tagada… font preuve d’une maturité saisissante du point de vue de leurs pratiques sexuelles et ne sont par ailleurs pas encore tout à fait sortis de l’enfance notamment dans leur rapport puéril à la nourriture. Mais les jeux d’adultes vénéneux auxquels ils se livrent les font plonger dans une spirale de violence inattendue et irréversible.

    On connaît l’issue concernant Vincent mais il reste néanmoins plein de zones d’ombre : qui l’a tué, où est Rebecca ? Ce suspens haletant est maintenu de bout en bout, et les incursions dans la vie de Karine et Hervé les deux flics, n’est pas l’aspect le moins passionnant de l’histoire. Ils sont collègues et amis mais Karine aveuglée par sa solitude ne  voit pas le désarroi d'Hervé lorsqu’elle lui raconte les rencontres qu’elle fait sur « Meetic ».

    Parler de désir, de séduction, de solitude, de rapports amoureux, de sexe mais aussi de cœurs qui battent, pas forcément à l’unisson, dans un polar, est vraiment formidable et inédit. Ce premier film est une totale réussite.

    La faute en incombe évidemment aussi à Emmanuelle Devos et Gilbert Melki, plus que parfaits l’un comme l’autre. Il faut notamment voir le macho Melki se faire tripoter par un très beau jeune homme ! Mais leurs tête-à-tête au restaurant ou autour d’une table de ping-pong sont plus éloquents que bien des discours.

    Et puis les deux jeunes acteurs, amoureux dans le film, empoignent leur rôle avec beaucoup d’audace, d’énergie et de conviction. On peut dire qu’ils n’ont pas froid aux yeux et parviennent à faire admettre des scènes osées pas courantes avec un naturel déconcertant.

    Polar et film d’amour à la fois, ce film porte admirablement son titre car la complicité des 4 acteurs principaux déchire l’écran. La toute dernière scène, la toute dernière réplique sont vraiment poignantes.

     

     

    Je précise que ce premier film fera l’ouverture du Festival d’Annonay le vendredi 29 janvier et si toute la sélection est de ce niveau… vivement !