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l'enfant sauvage -

  • L’enfant sauvage de François Truffaut (1970)***


    Bénéficiant d’une séance pour des scolaires j’ai pu revoir ce bijou en salle, et je confirme que rien ne remplacera jamais le grand écran.

    Un « enfant sauvage » capturé dans une forêt de l’Aveyron en 1798 est amené au parisien Docteur Itard qui s’emploie à éveiller ses capacités intellectuelles. Très rapidement l’enfant, Victor, sera capable de respecter quelques règles de vie sociale mais aussi et surtout, il deviendra parfaitement inadapté aussi bien à cette vie qu’à la vie sauvage. Il trouvera un semblant d’équilibre près des fenêtres qui marquent la transition entre l’enfermement et le dehors et lui permettent de contempler, de sa prison dorée, cette nature qui l’a maintenu en vie.

    Le film est magnifique, réalisé dans un noir et blanc soigné et François Truffaut est parfait dans le rôle du professeur, un peu rigide et pourtant fréquemment bouleversé par les progrès phénoménaux de son protégé. La scène où, pour lui faire prendre conscience du bien et du mal, le professeur inflige une punition non méritée à son élève est poignante.

    Quant au jeune Victor, il est interprété par Jean-Pierre Cargol qui est réellement impressionnant.

    «Nous avons imaginé que le Docteur Itard, au lieu d’écrire ces rapports, avait tenu son journal quotidien, ce qui donne au récit l’allure d’une chronique et préserve le style de l’auteur, à la fois scientifique, philosophique, moraliste, humaniste, tour à tour lyrique ou familier.» François Truffaut.

    Quand l'homme sauvage s'élève au rang d'homme social : voici la scène "abominable" :