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la môme -

  • LA MÔME d’Olivier Dahan °°

     La Môme : photo Marion Cotillard, Olivier Dahan

     

    La vie d’Edith Piaf c’est :

    Première partie : Les Misérables,

    Deuxième partie : L’Assommoir,

    Troisième partie : Trainspotting… 

    La misère, l’alcoolisme puis la toxicomanie voilà les thèmes… Pour comprendre que ce qui ravage cette femme n’est pas la boisson mais l’arthrose, il faut attendre longtemps et hélas nous sommes à un quart d’heure de la fin du film. J’ai vu une femme ivrogne, bigote, colérique, capricieuse qui hurle, tremble et titube un verre de champagne à la main de 15 à 47 ans en vociférant avec une horrible et ridicule voix de canard. Je n’ai pas vu le biopic d’une chanteuse de génie mais l’histoire d’une femme qui ne cesse de tomber et finit par ne plus pouvoir se relever.

    Et moi, si prompte à verser ma larme au cinéma, je n’avais pas oublié mes kleenex mais mes yeux sont restés secs. Olivier Dahan doit beaucoup haïr Edith Piaf et Marion Cotillard pour leur avoir fait « ça ». Sous le masque de latex, et celui de la fin fait vraiment très très peur, l’actrice m’a vraiment fait de la peine.

    Néanmoins, la parenthèse « Marcel » (qui ne dure, hélas, qu’un petit quart d’heure) nous montre ENFIN la grande amoureuse que fut Edith avec un bel acteur sobre et sensible Jean-Pierre Martins, dans le rôle du mythique boxeur. A noter aussi, l'apparition quasi irréelle, miraculeuse et renversante de Caroline Sihol en Marlène : LA CLASSE !

    Et puis, les chansons d’Edith ponctuent le film évidemment (play-backs impeccables de Marion), on les connaît et elles illustrent admirablement cette vie de misère, de douleur et de chagrin.

    Et puis finalement, en un dernier sacrifice suicidaire, s’élève vers le ciel la merveille des merveilles de Charles Dumont « Non, je ne regrette rien »… et là, véritablement un ange passe, mais nous sommes au générique.