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le ruban blanc

  • Le ruban blanc de Michael Haneke **

    Le Ruban blancLe Ruban blanc

    Environ un an avant la première guerre mondiale, quelques personnages : un baron et sa femme, un médecin, un instituteur, une sage-femme, des paysans mais aussi et surtout leurs enfants, au prise avec des faits étranges et inexpliqués : une chute de cheval qui blesse son cavalier, l’accident mortel d’une paysanne, l’incendie d’une grange, le fils du baron retrouvé attaché et brutalisé, un jeune handicapé torturé…

    Qui sont les coupables ?

    Haneke ne donne pas la réponse, il la suggère en la laissant à l’interprétation du spectateur qui se doit d'être glacé d’effroi !

    Ah bon ?

    Le voici donc le film qui a ravi la Palme d’Or à celui qui la méritait au centuple « Un prophète » de Jacques Audiard, pour cause de copinage entre la Présidente du Jury et le réalisateur. Et ben dis donc, quelle affaire !

    On nous promet une histoire qui évoque la naissance du mal absolu à l’origine de la barbarie suprême du XXème siècle en nous présentant quelques enfants de 1913 qui seront les futurs adultes nazis 20 et 30 ans plus tard, et on se retrouve à se dire : ah bon ? les nazis ont été des enfants ??? Pourquoi pas tenter de nous faire croire aussi qu’ils ont eu une mère tant qu'on y est ?

    Je pense que je n’ai strictement rien compris, car moi j’y ai vu la chronique extraordinaire d’un village allemand pas si ordinaire, et réciproquement.

    Des adultes frustrés, mal dans leur peau, libidineux, engoncés dans un puritanisme hypocrite et d’apparentes bonnes manières tentent de soulager leur insatisfaction chronique et passent leurs nerfs à vif sur leurs enfants à coup de gifles, de fouets, de pieds, punitions, inceste ou les obligent à porter un ruban blanc comme châtiment pour avoir perdu leur innocence.

    Filmé dans un noir et blanc très beau, très chic, soutenu par une interprétation irréprochable y compris de tous les enfants, ce film censé être implacable et dérangeant ne recèle finalement qu’une seule scène vraiment insupportable… celle d’une pourriture de père qui « aime » trop sa petite fille de 14 ans !