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omri givon

  • Sept minutes au paradis de Omri Givon ***

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    Galia, bien qu’atrocement brûlée, survit à l’attentat d’un bus à Jérusalem dans lequel son compagnon à trouvé la mort. Anéantie mais vivante, elle tente de réapprendre à vivre avec ce qui la hante. Elle se persuade que retrouver le secouriste qui l’a réanimée alors que pendant 7 décisives minutes elle était considérée comme morte, va l’aider. Elle part à la recherche de cet homme…

    Il y a plusieurs films dans ce film qui en font au final une œuvre étrange mais dans le bon sens. De celle qui le lendemain vous revient en mémoire avec infiniment de plaisir. Il m’est difficile d’en parler réellement sans faire de malencontreuses révélations. Pourtant, contrairement à ce que j’ai lu de ci de là, c’est bien la dernière demi heure, inattendue car infiniment romantique (on ne se refait pas) qui a remis ce film sur le chemin du film inoubliable. En effet, après une première partie très intéressante et la description clinique des fameux « effets collatéraux » dont on ne parle jamais, le film subit une grosse baisse de régime et d’intérêt qui fait qu’on ne voit quasiment plus que les défauts, comme par exemple des dialogues d’une pauvreté et d’une banalité affligeante.

    La dernière partie récupère donc l’ensemble avec une bifurcation à 180° qui lui donne un aspect presque surnaturel après avoir néanmoins abordé des thèmes bien concrets tels que le deuil, la culpabilité des survivants, la difficulté de vivre à nouveau, sans être malade d’angoisse à chaque bruit. Et puis d’amour et de sacrifice aussi…

    Voilà, je ne peux faire mieux.