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paris manhattan de sophie lellouche

  • PARIS MANHATTAN de Sophie Lellouche °

    Paris-Manhattan : photo Alice TaglioniParis-Manhattan : photo Alice Taglioni, Patrick Bruel

    Alice a deux passions dans la vie. Son métier de pharmacienne et les films de Woody Allen. Depuis ses 15 ans, un poster géant du réalisateur trône en bonne place dans sa chambre et elle entretient avec lui une conversation ininterrompue, lui livrant ses secrets, ses doutes et ses angoisses. Woody lui répond par les aphorismes dont il a le secret, tirés de ses films. Et c'est la voix de Woody qui les énonce. C'est donc très savoureux (pour les Aléniens...) et la SEULE bonne idée du film ! Que dis-je L'IDEE du film. En dehors du plaisir de retrouver la délicieuse Alice Taglioni, d'une maigreur effrayante néanmoins.

    Pour le reste, il s'agit d'une comédie sentimentale tout ce qu'il y a de plus banal. Les années passent et la demoiselle ne trouve pas son alter ego malgré toutes les tentatives de son envahissante famille juive pour tenter de lui présenter un prétendant. Le jour béni où elle s'intéresse à un garçon (Louis-Do de Lencquesaing, je lol) sa soeur lui chauffe sous son nez, se marie avec lui, fait une fille mystérieuse et s'éclate dans des parties carrées dans les hôtels !

    Aux clients de la pharmacie, Alice ne donne pas de médicaments mais des DVD de films de Woody Allen qui vont leur changer la vie comme ils ont changé la sienne ! Elle aidera même un cambrioleur à s'échapper et lui confiera Meurtres Mystérieux à Manhattan, Coups de feu sur Brodway... C'est dire la haute teneur en vraisemblance de l'ensemble. Puis, surgit un installateur de systèmes anti-intrusion, et c'est Patrick Bruel et là, on n'y croit plus du tout, si tant est qu'on y ait cru un peu. Car on sait qu'elle va finir par l'embrasser, mais Patrick n'est pas bon du tout. Il récite ses répliques comme s'il lisait les Confessions de J.J.R et que sa vie en dépendait !

    Quant à la famille d'Alice... Oh je n'en parle pas. Un condensé de clichetons chez les bourges. L'alcoolisme mondain de la mère, l'anxiété juive du père, le conflit avec la soeur... N'en jetez plus, la cour est pleine.

    Que Woody se soit prêté à cette farce pas drôle est un mystère. Mais bon, si on connaissait les films avant de les tourner...