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victoria : les jeunes années d'une reine

  • Victoria : les jeunes années d’une reine de Jean-Marc Vallée ***

     Emily Blunt, Rupert Friend, Jean-Marc Vallée dans Victoria : les jeunes années d'une reine (Photo) Jean-Marc Vallée dans Victoria : les jeunes années d'une reine (Photo)

    Alors voilà, l’histoire est racontée dans le titre, je ne peux pas mieux dire et on n’est pas trompé sur la marchandise. La Reine Victoria avant d’être la grosse bonbonne qu’on connaît par les images et qui fut (jusqu’à présent) la Reine d’Angleterre qui régna le plus longtemps, a été une jeune fille belle comme le jour, passionnée et amoureuse folle de celui qui devint sont mari. C’est peut-être aussi la seule reine à avoir été heureuse avec son homme j'imagine.

    En tout cas, avec ce joli film, si je ne tiens pas la bonne surprise de l’été, je ne m’y connais plus. J’avoue que bien échaudée par les horribles derniers films de princesses, je me suis rendue voir celui-ci sans conviction.

    Erreur, c’est épatant.

    Une véritable comédie sentimentale en froufrous. Le Sissi du 3ème millénaire avec des pianos, des violons, du vent dans les cheveux, des bonnes manières, de la dentelle, des intrigues, des convoitises, des complots mais aussi et surtout les grands et beaux sentiments de deux tourtereaux fous d’amour mais réfléchis, intelligents et conscients de leurs responsabilités et obligations. Avec en joyaux sur la couronne, une déclaration d’amour tellement touchante qu’elle en ferait (presque) venir les larmes aux yeux et donnerait envie d’avoir plusieurs épisodes de Victoria : les années de la maturité, Victoria et ses enfants, Victoria face au drame, Victoria grand-mère etc…

    Il faut dire aussi que si l’histoire est rondement et bien menée, sans temps mort et sans niaiserie, le casting est tout simplement royal, rien de moins.

    Emily Blunt est Victoria tour à tour fragile puis autoritaire mais toujours juste et magnifique. Rupert Friend a l’air tout droit sorti d’une gravure du XIXème et incarne à ravir l’amoureux follement romantique. Mais on retrouve ici avec délice Paul Bettany hotissimo en Lord Melbourne, Thomas Kreschtman élégamment guindé en roi Léopold de Belgique, Miranda Richardson rigide puis libérée… et plein de seconds rôles impeccables tout fringants en costumes de princes et princesses.

    Bon, je sais pas vous, mais moi je sors ma « robe qui tourne ».