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Les beaux gosses de Riad Sattouf ***

 Anthony Sonigo, Robin Duverger, Vincent Lacoste, Riad Sattouf dans Les Beaux gosses (Photo)

La vie n’est pas simple pour un ado de 14/15 ans qui s’appelle Hervé (prénom difficile ( J)) en hommage à Hervé Vilard ! Ses parents sont divorcés et il vit seul avec sa mère dépressive, envahissante et obsédée par les branlettes de son fils. Hervé a un meilleur copain Camel pas plus malin et qui comme lui se masturbe dans une chaussette en feuilletant les pages lingerie des catalogues de la Redoute des années 80. Hervé a néanmoins un avantage, il plaît à Aurore et malgré la trouille qui le paralyse, il va réussir à « sortir » avec elle.

Enfin un film qui parle d’ados qui ressemblent à des ados et non à des gravures de mode relookées ou des caricatures. Même si leur look improbable est plus proche de celui des seventies, pour une fois, ils ne vivent ni dans des triplex du XVIème arrondissement ni dans des barres HLM d’une banlieue oubliée du monde. C’est la première fois, depuis bien longtemps au cinéma que l’on peut voir un film qui ressemble à la réalité. Et d’ailleurs on sent que le réalisateur a dû y mettre une bonne part d’un vécu pas facile et cet aspect apporte une sincérité vraiment touchante au film comme aux personnages.

Les héros sont, vous l’avez compris ou vu,  tout sauf des beaux gosses. Ils en sont au stade très ingrat où tout est « trop » ou pas assez chez eux, le nez, l’acné, l’hygiène, les oreilles, les cheveux et l’humour… Et on rit, on rit beaucoup à ce qui ressemble pourtant beaucoup plus à des tourments qu'à des moments de gloire. Les dialogues sont savoureux, les situations cocasses, les rapports étranges avec les profs ou les parents. Et pourtant on ne peut s’empêcher de penser qu’en cette période on passe parfois de sales quarts d’heure.

Mais un jour, c'est inévitable et même plutôt bienvenu, on échappe à cette adolescence, mais au moins elle a permis à Riad Sattouf de faire un film d’ados qui ne ressemble à aucun autre.

Commentaires

  • Tu veux dire que leur mère c'est pas Sophie Marceau ? Elle s'est définitivement retournée ? lol

  • Des comme-sur-la-photo, je confirme qu'on peut en croiser au collège.

    En voyant des extraits à la télé, la seule chose que j'avais retenue, c'était l'épisode du baiser avec la langue et de là, je m'étais dit que ça devait un film à la neuneu du genre « Cyprien ».

    PS : C'est vrai que l'élargissement de cette colonne, c'est un vrai bonheur !
    PS2 : En revanche, si tu voulais bien « retenir mes coordonnées », ça m'arrangerait.

  • Frederique : ah la mère ??? J'ai oublié d'en parler... C'est Noémie Lvosky, une vraie barjotte. Toutes ses apparitions sont des moments anthologiques... Surtout celui où elle commente un "tableau/photo" où Hervé apparaît quand il a 4/5 ans et qu'il aimerait bien qu'elle enlève ce tableau qui trône au milieu de la pièce. Elle lui répond : "oh non, t'es mignon sur cette photo. On dirait le ptit personnage ! Tu sais ??? Le ptit Grégory"....

    Max : oui, je me souviens de certaines photos très "beaux gosses" chez toi.
    Non, ce n'est pas Neuneu du tout. Va le voir.

    Merci pour l'élargissement.

    Tu sais comment je dois faire ??? ça m'arrive aussi sur certains blogs où je dois tout retaper... et sur d'autres pas !

  • Je lis ses bd sur les ados depuis des années dans Charlie avec un grand bonheur.

  • Il a bien amorcé son virage !

  • Et ben voila, comme d'hab' avec du retard, ce sera mon film du WE prochain !!!!

  • ... et je ne regrette rien, en plus, il passait au "cinéma itinérant", une bonne occaz' d'y aller à pieds, puisqu'à deux pas de chez moi...

  • Youpi.
    C'est vrai qu'ils étaient marrants ces beaux gosses et bien vus aussi contrairement à des...
    La marche à pieds c'est bon aussi pour éliminer la bonne glace !

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