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L'AMOUR EST UN CRIME PARFAIT de Jean-Marie et Arnaud Larrieu *

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Synopsis : professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures 

amoureuses avec ses étudiantes. Quelques jours après la disparition de la plus brillante d’entre elles qui était sa dernière conquête, il rencontre Anna qui cherche à en savoir plus sur sa belle-fille disparue...

Décidément je pense être un poil hermétique au cinéma des sieurs Larrieu... Il faut dire que la montagne enneigée me fait autant d'effet qu'un plat de lentilles voire d'endives froid. La neige, la fondante, la fraîche, la poudreuse, la trafollée, la mouillée, la cracra qui fond, la gelée qui crisse... ça me laisse de marbre, de glace même :-) Et les montagnes enneigées, les Larrieu, ils aiment ça. Alors au bout d'un moment les cimes immaculées moi, ça me fatigue.
C'est la mer qu'il me faut à moi ! La verte, la grise, celle qui change, qui bouge. Bref, je m'égare.
Donc, Marc est prof. C'est un coquin aussi, un queutard de première qui aime la chair fraîche même si au fond, elle n'a pas tant de goût que ça. Alors il consomme sans modération, de la gamine, du tendron qui de toute façon le sollicite parce qu'il est irrésistible. Il est tellement mufle qu'il en oublie les prénoms de ses conquêtes. Lorsque le commissaire l'interroge sur la disparition d'une étudiante, il ne sait même plus comment elle s'appelle. Et de toute façon rien ne le trouble et il continue sa petite vie de pervers pépère entre sa soeur Marianne avec qui il partage tout, même le lit, Anna, la belle-mère de la disparue qui va le surprendre et pas qu'un peu avec ce sentiment inédit pour lui : l'amour, et cette sensation inconnue : le plaisir, et Annie, une étudiante énamourée qui n'entend pas se laisser évincer facilement.

So what ?

Beaucoup de mollesse, d'invraisemblances, de trous d'air dans le scenario et une intrigue dont on finit par se foutre un peu et des personnages qui peinent beaucoup à exister. Les frangins se concentrent tellement sur leur muse Mathieu Amalric qu'ils en oublient les filles. Ils n'omettent néanmoins pas de les filmer nues avec gros plans insistants sur les entre-jambes, les minous épilés et même une séance d'épilation fort à propos évidemment... et c'est fatigant toutes ces filles à oilpé alors que les garçons restent couverts jusqu'aux oreilles. Sauf Mathieu Amalric qui nous gratifie d'un full frontal appuyé... mais on a l'habitude, ce serait le voir habillé qui serait surprenant. Mais on aimerait, nous les filles qui aimons les garçons, que le très charmant commissaire (Damien Dorsaz) quitte un peu la doudoune

Quand les réalisateurs comprendront-ils que c'est pénible toutes ces filles sans vêtements dans un thriller prétendu érotique quand les garçons gardent leur col roulé ? En quoi est-ce que filmer des actrices languissantes est une preuve d'un quelconque "amour des femmes" ? D'ailleurs aimer les femmes, ça veut dire quoi ? alors qu'elles sont si mal servies question personnage ? Vous l'avez compris, ce film m'a beaucoup agacée. Et ce, dès la toute première scène et le strip-tease suggestif de la pauvre étudiante/actrice qui ne va pas tarder à disparaître.

Néanmoins, de ci de là, quelques notes humoristiques réveillent un peu le spectateur somnolant. En tout cas mon rire a dû les réveiller et je dois être la seule à comprendre l'humour larrieusien car j'étais la seule à m'esclaffer fort lorsque Mathieu Amalric parfaitement ébahi comme il se doit lâchait quelques saillies de son cru avec force regard globuleux. Ce garçon est irrésistible. Cela dit entendre Maïwenn (la pauvre, quel rôle inepte !!!) proférer "je suis une femme au foyer" provoque la même hilarité. Quant à l'une des théories qui explique la perversion des personnages par le fait que maman était une vilaine, c'est vraiment très très léger.

En dehors de Mathieu Amalric très à l'aise dans un univers emberlificoté, il y a le décor de l'université absolument renversant ; une immense maison ronde toute en pente et en baies vitrées où la moindre intimité est impossible.

Mais celle qui une fois de plus emporte le morceau, c'est Sara Forestier ! C'est elle et elle seule qui apporte tout le piment, la fantaisie et l'inquiétude à l'intrigue. Chacune de ses apparitions dynamise cette enquête plan-plan.
Et moralité : fumer tue !
 

Commentaires

  • Je n'avais pas l'intention d'aller le voir, j'en ai marre de ce genre de thème et je suis bien d'accord avec toi sur les filles à poil et les mecs habillés. Ils aiment les femmes oui ... à leur manière qui est loin d'être recommandable.

  • Recommandable j'en sais rien... mais on voit bien que leur intérêt ne se situe pas dans l'intellect des dames.
    Quand nous montrera t'on des couilles épilées à nous qui aimons tant les hommes ???

  • hmmm ... ce Damien ... (!?!?....)

  • T'as vu ça un peu.
    Il doit apparaître un quart d'heure dans le film : ON NE VOIT QUE LUI !
    T'as cliqué sur son nom ?

  • C était long et ennuyeux avec une intrigue bien bancale . Le flic assassine en pleine ville on ne sait pas trop comment, emmene dans la montagne puis transporte a dos d homme sans que personne ne se rende compte de rien, ni qu il soit recherche, entre autres...
    Je ne trouve pas du tout mathieu amalric séduisant , impossible pour moi d adhérer a l idée des petites étudiantes qui le veulent toutes. Le commissaire est bien plus appétissant mais on le voit très peu. Quelques petites apparitions par ci, par la , qui d ailleurs n apportent rien a l histoire , ce personnage pourrait tout aussi bien ne pas exister. La fac est très sympa a regarder mais je ne suis pas sûre que ça soit très agréable au quotidien ces locaux a escalader .
    Un film a vite oublier.

  • C'est sûr que cavaler sans cesse dans la fac ne doit pas être de tout repos.
    Ben oui c'est bancal... comme la fac :-)

    Et oui Mathieu et les filles !!! Quelle histoire. Et un mec de 50 ans avec des gamines ça ne choque toujours personne.

    Quant à Damien : on est d'accord -)

  • QUOI ! Que vois-je ! Que lis-je !!!

    "Il faut dire que la montagne enneigée me fait autant d'effet qu'un plat de lentilles voire d'endives froid. La neige, la fondante, la fraîche, la poudreuse, la trafollée, la mouillée, la cracra qui fond, la gelée qui crisse... ça me laisse de marbre, de glace même :-) "

    "Alors au bout d'un moment les cimes immaculées moi, ça me fatigue."

    Serait-ce à dire qu'il est totalement impossible que l'on se voit un jour en vrai de vrai, chez moi ???
    Allez, je confirme : tu t'égares et ce sont des remarques, que moi aussi je vais vite oublier...

  • Ben tu n'avais jamais remarqué que la montagne et moi ça faisait deux ???
    Donc oui je reconnais (j'avoue ?) les paysages de montagne et plus encore de montagne enneigée, ça n'agit pas trop sur moi. Pardon ! Mais bon, c'est beau.

  • Fumer pue aussi

  • Et mourir en puant, c'est moche !

  • ben tu penses bien que dans la seconde je l'ai googlisé ... (Damien Dorsaz, couilles épilées)

  • Et il se les épile ?

  • J'te l'avais dit La Pyr ! Jamais j'arriverai à les trimballer jusqu'à chez toi ... bon et pour nous finalement ce sera l'Ardèche ...

  • C'est gentil d'organiser mes vacances quand je suis pas là !

  • Et pas un mot sur ma Karin?
    Dis-moi qu'elle est mieux que le film! ;)
    Et va vite voir "Lulu femme nue", ça m'a l'air top!

  • Chef oui Chef !

  • Franchement ta Karine ici... bof bof avec un balai dans le fondement.
    Mais si tu veux la voir s'épiler...

    J'ai vu Lulu : j'ai aimé !

  • Ben j'irai plutôt voir Lulu alors, si j'ai l'occase!
    Parce que la séance d'épilation, merci, ça ira.
    Et c'est Karin sans "e", merci pour elle! ;)

  • Heu...moi aussi j aime les hommes. On s inscrit ou pour les séances d épilation de couilles ?

  • Allez hop, mort aux barbus !

  • ce film m'a énervée. des étudiantes sublimes qui courent après un vieux quinqua au regard globuleux perçant, faut vraiment qu'elles soient cruches et fantasment sur le prof-papa qui détient le pouvoir... lamentable. ça doit être le rêve irréalisable des frères larrieu (très laids) : se taper des jeunettes, alors ils le transposent dans leurs scénarios. puis leurs autres films, rien que le titre ridicule "peindre ou faire l'amour"... Et Maïwenn le décapsuleur hystérique, je peux pas. Comme Sara Forestier, elle ne connaît pas la pudeur (ses films pourtant pas mal où elle révèle tous ses secrets de famille, en hurlant sur sa mère, les larmes qui coulent et la morve au nez)
    aucun suspense, aucun intérêt, à part les décors (l'université). diction très articulée, texte littéraire pas du tout crédible, jeu emprunté... tout sonne faux. j'ai dormi.

  • Oui ça endort ou ça fâche.
    Voire les deux.
    C'est prétentieux et les acteurs ont l'air d'avoir un balai dans le fondement.

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