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LES ÂMES NOIRES de Francesco Munzi **(*)

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3 frères en Calabre. Deux d'entre eux Luigi et Rocco font partie de la mafia et s'adonnent au trafic de drogue, tandis que le troisième, Luciano, l'aîné, est resté berger comme son père, au grand dam des deux autres.

Alors que Luciano tente de protéger sa famille en la tenant à l'écart des activités de ses frères, son fils Leo est de plus en plus attiré par les "affaires" de ses oncles et démontre d'ailleurs d'indéniables dispositions pour régler vigoureusement certains différends.

 

Il faut oser encore aujourd'hui s'essayer au film de mafia après que Scorsese et Coppola soient passés par là avec génie et une certaine fascination. Mais ici pas de folklore et de grandes scènes fastueuses comme les mariages et les enterrements. Et ces petits Don Corleone de province règlent leurs histoires les pieds dans la gadoue parfois.

 

Les frangins s'enlisent dans une situation inextricable de règlements de compte, de vengeance et de trahison et si l'on pressent une conclusion saignante on est quand même surpris par le final à hauteur de l'attente.

 

Les mafieux s'embrassent, se congratulent, se promettent des alliances et se tirent dans le dos la minute qui suit. Les femmes, toujours dans l'ombre, ramassent et pleurent les morts.

 

La dernière demi-heure, fascinante vaut à elle seule le voyage. Le cheminement et la métamorphose d'un personnage et d'un acteur : Fabrizio Ferracane...

 

Il fait chaud ou... c'est moi ?

LES ÂMES NOIRES de Francesco Munzi , Marco Leonardi, Peppino Mazzotta, Fabrizio Ferracane, cinéma,

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