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À LA VIE de Jean-Jacques Zilbermann *

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Synopsis : 1960. Trois femmes, anciennes déportées d’Auschwitz qui ne s’étaient pas revues depuis la guerre, se retrouvent à Berck-Plage. Dans cette parenthèse de quelques jours, tout est une première fois pour Hélène, Rose et Lili : leur premier vrai repas ensemble, leur première glace, leur premier bain de mer… Une semaine de rires, de chansons mais aussi de disputes et d’histoires d’amour et d’amitié...

Evidemment c'est difficile d'être désagréable avec un film autant chargé de bonnes intentions et narrant le retour à la vie de trois femmes rescapées de l'une des plus grandes tragédies du monde. D'ailleurs la première scène évoquant la sortie du camp d'Auschwitz en janvier 1945 est la plus réussie et forcément la plus frappante, insoutenable. Les femmes qui ne parviennent plus à marcher sont froidement abattue. De toute façon, il y a de grande chance pour que leurs camarades dans cette détresse n'aient pas eu la force de les aider ou de les soutenir.

Pour le reste, les retrouvailles des trois femmes sonnent parfois faux tant la complicité des trois actrices fait souvent défaut. Et puis, se concentrer sur la perte de virginité d'Hélène (Julie Depardieu, d'une maigreur inquiétante) qui a épousé un ancien déporté qui a été "castré" au cours des expérimentations médicales dans les camps, ne présente guère d'intérêt. Le mystère que laisse planer le personnage de Suzanne Clément (ex. Fred de Laurence Anyways :-)) fait flop tant il est soudainement à l'origine d'un déclic improbable. L'actrice la plus impliquée me semble Johanna Ter Steege. Le féminisme, le courage et l'engagement dont son personnage a fait preuve à la sortie des camps me semblent de loin les plus intéressants. Même si on ne peut ignorer le parcours de femmes qui ont simplement tenté de reprendre goût à la vie sans forcément s'engager.

Le scenario est bien maigre et la mise en scène m'a paru bien scolaire... On a presque l'impression d'entendre le réalisateur crier : "maintenant c'est le couple qui passe, puis la dame au chien entre en scène..." tant tout semble mécanique et artificiel. Sans parler d'une scène qui commence en plein soleil et se termine par mauvais temps, ou réciproquement. Et la reconstitution des années 60 tout en couleur et lumière criarde est presque risible et les véhicules... oh une simca 1000 ! oh une DS ! oh une panhard ! oh une 404 ! tout droit sorties des usines.


Désolée...

Commentaires

  • Merde, j'avais super envie de le voir !

  • Va voir l'article d'Aifelle, tu auras envie :-)

  • Je l'ai déjà lu (je lis tous ses articles) et je pense que j'irai le voir de toute façon ! ;-)

  • Ben voilà.

  • Bon, ben, tant pis hein ! Moi je les ai aimées quand même ces femmes, malgré toutes les imperfections.

  • J'admire ton indulgence :-)

  • Moi je suis d'accord avec toi Pascale, et je regrette autant que toi de n'avoir vu que les défauts de ce film dont l'histoire, pourtant, m'a touchée. Elle te ressemble, physiquement, Johanna Ter Steege, non ?

  • Moi je suis d'accord avec toi Pascale, et je regrette autant que toi de n'avoir vu que les défauts de ce film dont l'histoire, pourtant, m'a touchée. Elle te ressemble, physiquement, Johanna Ter Steege, non ?

  • Oh la la je suis confuse !
    Je la trouve très belle.
    Je ne sais pas sur quelle photo tu as trouvé cette ressemblance mais c'est gentil.

    Les défauts du film sont ENORMES !

  • (Ah ben mince, mon comm a été doublé ? Désolée !)

  • J'ai beaucoup aimé moi ces retrouvailles tout en contrastes :-)

  • J'aurais aimé être bouleversée,
    je ne l'ai pas été :-(

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