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INVICIBLE d'Angelina Jolie ***

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Louie Zamperini a vraiment existé. Il aurait pu mal tourner si son frère aîné n'avait décidé de le prendre en mains et d'en faire un champion olympique de course à pied. En effet, le jeune garçon avait une forte tendance à la bagarre pour défendre sa famille d'émigrés italiens objet de moqueries et de racisme.

Lorsque la guerre éclate, Louie devient bombardier à bord d'un coucou mal rafistolé qui s'abîme en mer. Avec deux autres rescapés le jeune homme survit 47 jours sur un canot de sauvetage livré aux intempéries, aux requins et aux japonais qui leur tirent dessus. Hélas recueilli par la marine japonaise, Louie séparé de son ami survivant, est envoyé dans un camp de prisonniers de guerre, dirigé par un certain Watanabe qui va se prendre de passion pour Louie et le torturer pendant deux années.

Louie n'est pas à proprement parler un héros de guerre, mais c'est un survivant hors du commun. Sans doute peu d'hommes peuvent effectivement survivre aux souffrances qu'il a endurées. Et donc son parcours est parfaitement cinégénique et Angie s'en empare avec toute l'exaltation américaine. Les Inrocks parlent de révisionnisme ; ça m'amuse, car s'ils aimaient le cinéma sans proférer leurs petites formules choc ça se saurait.

Il y a du Clint Eastwood dans la façon d'Angie de faire de cet homme voué à la délinquance un combattant hors du commun, d'idéaliser et de louer sa ténacité, son obstination à résister, sa foi en son pays qu'il ne trahira pas quand on lui proposera un marché le mettant à l'abri de son tortionnaire et son aptitude au pardon.

Elle ne recule pas non plus devant l'image christique du beau héros face à son bourreau vaincu par KO. Elle enquille les scènes de bravoure (la scène d'ouverture, celles de la survie en pleine mer par exemple !) avec un aplomb, une audace et une énergie folle qui m'ont évoqué les grands films de guerre d'antan, ceux qu'on ne se lasse pas de revoir : Le pont de la rivière Kwaï, Le jour le plus long. Classique donc sans être poussiéreux avec l'émotion qui sied à ce genre d'itinéraire.

Et puis Angelina (que j'aime d'amour) est tombée en extase devant son acteur principal, le désormais indispensable Jack O'Connell. D'ailleurs quelqu'un qui connaît mes faiblesses, m'envoie ce genre de photos pendant la nuit... Mais si vous n'avez pas encore découvert ce bel animal, précipitez-vous sur Les poings contre les murs et 71' où il démontre déjà qu'on ne pourra bientôt plus se passer de lui.

Et donc Angie prend son acteur, s'empare de son beau visage et de son corps magnifique, le capture et le torture deux heures durant. C'est là où l'on peut se demander qui de l'acteur ou de la réalisatrice est le plus maso ou sadique.

Mais Jack souffre avec une grande classe, tombe mille fois et se relève mille et une... 

Commentaires

  • Nous sommes pris d'emblée par des scènes d'action bien faites, réalistes et prenantes judicieusement mixées avec le passé de Louie. Angelina torture aussi bien que Wanatabe le tortionnaire son personnage (tout comme dans FURYO : mélange d'admiration et d'amour, tout est fort ! La seconde moitié du film, est un peu plus pesante dans sa réalisation, on dirait que les actions ont été mises à la suite, il manque un ptit quelque chose pour les relier ensemble et les ressentir. Bon film, je trouve la réalisatrice talentueuse quand à Jack O'connell : l'image qui m'a marquée est celle-ci : Louie vient de parler à la radio et prend un bon déjeuner il est assis et regarde les 2 interlocuteurs qui veulent sa signature, à ce moment précis il a un regard qui tue de douceur, de candeur, avec ses jolis sourcils ... somptueuse image

  • Comme je te l'ai dit, la critique a été bien sévère avec cet excellent film.
    Comment ??? Une star, glamour, UNE FEMME aux commandes d'un film d'action ET de mecs ??? !!!

    Je ne revois pas l'image dont tu parles, dommage !
    Mais Jack O', je suis POUR !

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