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LES AUTRES FILMS

 

DE SEPTEMBRE 2017

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Merci de noter l'harmonie des couleurs des affiches, totalement involontaire mais très bienvenue.

MONEY de Gela Babluani ***

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Avec George Babluani, Vincent Rottiers, Charlotte Van Bervesselès, Louis-Do de Lencquesaing, Anouk Grinberg

Synopsis : Fatigués de leurs fins de mois difficiles, trois jeunes sans avenir voient l'opportunité de gagner beaucoup d'argent en volant une mallette à un notable du Havre. Sans le savoir, ils viennent de braquer un secrétaire d'État corrompu et de voler l'argent d'une entreprise criminelle. Débute alors, une spirale qui les dépasse complètement.

Super bonne surprise que ce polar noir noir noir qui réussit habilement à mêler humour et angoisse. En une nuit, une cascade de rebondissements va s'enchaîner et emmener ce braquage approximatif mal préparé vers l'absurde parfois et le drame souvent et réciproquement.

Les approximations et invraisemblances, on s'en fiche car c'est finalement bien ficelé et rondement mené. Le trio de braqueurs porté par trois acteurs formidables (dont Vincent Rottiers toujours au bord de l'implosion) ne profitera pas longtemps de cet argent vite "gagné".

A noter, la pendaison la plus hilarante jamais vue avec Louis-Do de Lencquesaing au top, et en un seul mot il résume l'absurdité de ce que fait faire : "l'argent" ! Olivier Rabourdin est gluant à souhait. La trop rare Anouk Grinberg toujours intense. Et l'apparition de Benoît Magimel en tueur à gages très las réjouissante.

L'absence évidente de moyens du film ne nuit en rien à l'efficacité.

Je regrette juste une scène insupportable avec un bébé...

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LE JEUNE KARL MARX de Raoul Peck ***

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Avec August Diehl, Stefan Konarske, Vicky Nrieps

Synopsis : 1844. De toute part, dans une Europe en ébullition, les ouvriers, premières victimes de la “Révolution industrielle”, cherchent à s'organiser devant un “capital” effréné qui dévore tout sur son passage. Karl Marx, journaliste et jeune philosophe de 26 ans, victime de la censure d’une Allemagne répressive, s’exile à Paris avec sa femme Jenny où ils vont faire une rencontre décisive : Friedrich Engels, fils révolté d’un riche industriel Allemand.
Intelligents, audacieux et téméraires, ces trois jeunes gens décident que “les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, alors que le but est de le changer". Entre parties d'échecs endiablées, nuits d'ivresse et débats passionnés, ils rédigent fiévreusement ce qui deviendra la “bible” des révoltes ouvrières en Europe : “Le manifeste du Parti Communiste”, publié en 1848, une œuvre révolutionnaire sans précédent.

Comme il est coutume ces derniers temps, il ne s'agit pas d'un  biopic mais de l'évocation de quelques années de la vie de la personnalité dont il est question. Ici donc, Karl Marx. Première bonne idée. La seconde étant de les placer pendant les jeunes années de l'historien, journaliste, philosophe, économiste, sociologue, essayiste, théoricien de la révolution, socialiste et communiste allemand. Je ne savais finalement pas qu'elle était la profession de Karl Marx, alors, merci Wiki. On n'avait jamais imaginé que l'homme que l'on connaît comme un patriarche à longue barbe ait pu être un jeune homme engagé, enragé, follement gai, amoureux d'une seule femme et ami fidèle. Il y a des images figées comme celle de gauche qui ont la dent dure

les autres films de septembre 2017,cinéma,money de gela babluani,le jeune karl marx de raoul peck,Ça d'andy muschiettiles autres films de septembre 2017,cinéma,money de gela babluani,le jeune karl marx de raoul peck,Ça d'andy muschietti

Après s'être attaqué (et m'avoir fait découvrir) James Baldwin, Raoul Peck revient sur ce qui fut à l'origine du Manifeste du Parti Communiste. La scène d'ouverture, hallucinante, inimaginable, montre des policiers à cheval agressant et tuant des ouvriers dans une extrême pauvreté parce qu'ils ramassent du bois dans la forêt. La notion de "propriété" sera un des chevaux de bataille de Marx. La rencontre avec Friedrich Engels est évidente, déterminante. Son extraordinaire épouse Jenny ne le lâchera jamais non plus malgré l'adversité, la pauvreté, les épreuves, l'exil. Engels comme Jenny sont d'autant plus admirables qu'ils sont issus de la bourgeoisie et rompent totalement et sans retour avec leur famille respective.

Le film est évidemment politique mais aussi didactique et pourtant infiniment humain. Passionnant. Et les préoccupations, les luttes qui ont mené à la Révolution de 1848 résonnent hélas encore étrangement actuellement comme si elles dataient d'aujourd'hui. La scène clé étant celle où Karl Marx explique en assemblée qu'une révolution ne peut aboutir que si elle est fondée sur des principes, un projet, des idées.

La pensée révolutionnaire est expliquée avec beaucoup de pédagogie au travers de discussions passionnées dans un langage admirable. Et entendre Auguste Diehl (le meilleur acteur allemand actuel) parler sa langue est étonnamment plaisant. Quand il parle allemand, on n'a pas l'impression qu'il va envahir la Pologne.

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ÇA d'Andrès Muschietti **

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Avec Bill Skargard, Jaeden Lieberher, Finn Wolfhard

Synopsis : À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s'intégrer se sont regroupés au sein du "Club des Ratés". Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l'école. Ils ont aussi en commun d'avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu'ils appellent "Ça"…
Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu'un petit garçon poursuivant son bateau en papier s'est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou …

Il faudra attendre 2019 pour connaître la suite. La bande de losers sera devenue adulte j'imagine puisque "ça" ne se manifeste que tous les 27 ans ! Un peu long non ? Mais d'ici là j'aurai eu le temps d'oublier que ce premier épisode m'a paru vraiment moyen. J'ai lu beaucoup de livres de Stephen King, mais pas celui-ci, je n'avais donc aucune idée de ce dont il s'agissait. Dès lors que j'ai compris qu'il s'agissait de faire s'exprimer les terreurs enfantines, je me suis vite lassée. Les 250 coups de cymbales destinés à faire sursauter sans qu'il se passe forcément quelque chose, le 88 zombies surgissant à intervalle régulier m'ont également agacée.

L'interprétation inégale des enfants (le petit asthmatique est déjà un insupportable petit cabotin), chacun étant réduit à un trait de caractère limité à sa peur ne casse pas trois pattes à un canard. Les interventions du Clown dansant ne sont pas suffisamment mises en valeur je trouve. L'absence des parents ou leur comportement déséquilibré trop en retrait.

Nonobstant tout cela, je n'ai pas vu les plus de deux heures passer.

Spécial big up à l'équipe de maquilleur...

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quoique, Bill Skarsgard a un petit air Grippe Sou non ?

Commentaires

  • Bonjour Pascale, les deux premiers me tentent bien. Pour "ça", je me tâte. Bonne soirée.

  • Le retour visiblement inspiré du réal de "13 Tzameti", c'est plutôt une bonne nouvelle.

    Concernant le ptit pâlot du Maine, je crois que je vais le laisser dans son cirque.

  • Je n'ai pas vu 13. Apparemment le réalisateur aime mettre ses personnages dans des situations impossibles

    Je suis surprise pour le vilain clown. Je pensais que tu aimais les films d'horreur.

  • Preums, je note l'harmonie des couleurs des affiches :-)
    Pour le reste, non merci ....

  • Bonjour Pascale, j'ai donc vu hier soir Le jeune Karl Marx, cela m'a beaucoup plu. J'ai apprécié le fait que les acteurs parlent trois langues et j'ai appris des choses. Film intéressant qui vaut la peine. Bonne après-midi.

  • Bonjour dasola. Moi aussi j"ai apprécié les 3 langues. Et j'ai aussi appris des choses. Film didactique et très plaisant en effet.

  • Oui franchement. J'ai envie de dire tout ça pour ça ?
    Le livre doit être meilleur.
    "Ça" me donne juste envie de voir Stand by me que... Je n'ai jamais vu. Shame shame shame.

  • Le film sur Karl Marx ne me tente pas du tout.
    En revanche , j'ai vu Ca et j'ai trouvé que l'atmosphère du roman était très fidèlement traduite en image !

  • Ah c'est dommage.

    L'atmosphère d'accord mais c'est un peu lourdingue non ?

  • Certes, un film avec quelques défauts notables mais j'ai franchement bien apprécié Ca ! J'ai hâte de voir la suite (boudi 2019, quelle atttttttente)

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